mardi 8 septembre 2015

Retour sur la Charlie Gaul

Après cette belle cyclosportive, dimanche dernier, qui s'est déroulée du point de vue des conditions climatiques, sans pluie, pas trop froid, un peu de vent et couronnée d'une organisation parfaite, je reviens pour analyser ma course plus finement.

Montée "à l'arrache"
Les points positifs :

Dorénavant, Je gère bien le départ, j'arrive à prendre les bonnes roues, à suivre le rythme élevé. Je me replace bien lorsque qu'il y à des accélérations et ceci grâce aux entrainements avec le club !
Et puis grâce également aux sorties en fractionnées que j'ai faite les quinze jours précédents, je sent que j'ai plus de mordant, sans toutefois pouvoir "gicler" car là c'est encore un point faible rédhibitoire qui ne s'améliorera plus !

Le saut de chaîne lors du passage du petit vers le grand plateau que j'ai subit au début de course, j'ai gardé mon sang-froid et j'ai pu la repositionner à la main sans descendre du vélo et ainsi recoller au peloton. C'est quand même curieux, car j'étais munis d'un anti-déraillement empêchant le saut de chaîne lors du passage du grand vers le petit plateau, donc vers l'intérieur ! Et ce jour, pour la première fois, saut de chaîne vers l'extérieur !

J'ai été bien concentré durant tout le parcours, suite aux deux chutes qui me sont arrivées lors d'une randonnée, La Guy Cividin, et une sortie d'entrainement. J'ai roulé de manière à rester à bonne distance des cyclistes pouvant déboiter ou roulant de façons aléatoires, mais j'en ai peu vu. J'en profite pour souligner l'excellent comportement sur la route de la plupart des cyclosportifs composant les différents pelotons dans lequel je me trouvais. Je me suis globalement toujours senti en sécurité, peut-être est-ce dû au fait que l'essentiel des participants venait de Belgique, Hollande et Luxembourg, terres de cyclistes, habitués des sorties venteuses... des formations en éventails...

J'ai bien géré mon ravitaillement, avec deux barres de céréales, deux barres à la pâte d'amandes, deux tubes de gel et deux bidons de 800 ml dont un avec une boisson isotonique et l'autre de l'eau plate.

Je passe mieux les bosses courtes, en danseuse ou assis force lorsqu'il le faut. Les sorties spécifiques "force-vélocité" ont renforcées, c'est le cas de le dire, mon coup de pédale.

Les montées longues sont mieux gérées au train, grâce aux entrainements avec le club VS2M, la sortie dans les Vosges et le passage au Ventoux cet été n'y sont pas étrangers.
Vers la fin de parcours en bas d'une descente

Les points négatifs :

Une perte de lucidité au kilomètre 96, lorsque je sort de ma poche arrière une barre de céréale, je me laisse malgré moi, décrocher du peloton et ne parvient plus à revenir.

Au 106e kilomètres je sent que mon corps commence à accumuler la fatigue et je ne parviens pas à trouver de réel second souffle, manque de sorties en endurance peut-être ? Pourtant le mois précédent j'ai fait deux sorties de 6 heures.
Ceci a pour conséquence d'inverser les points positifs cités plus haut. Je ne parviens plus à prendre les roues, je passe moins bien les bosses courtes. Je suis comme "diesélisé", je ne parviens plus à hausser le rythme. On l'observe bien sur le schéma des pulsations cardiaques ci-dessous au 106e km, elles ne montent plus guère au delà de 160 puls/m alors qu'avant j'allais facilement à 167 puls/m.


Peut-être à cause de la fraicheur de l'atmosphère,  environ 12° vers midi, ayant le corps peu habitué, mes muscles sont tétanisés, et je ressent des crampes, ce qui m'arrive rarement, aux cuisses dans la dernières longue ligne droite d'arrivée face au vent. J'aurai dû, avant de partir, soit mettre de la crème chauffante, ou garder les jambières. Il y a une semaine encore je faisais ma sortie dominicale, les Côtes de moselle, par presque 30°.

C'est la première année ou je réalise deux grands parcours de cyclosportives.
Autant les petits parcours (les 3 Ballons, la Charlie Gaul) l'année dernière m'avaient procurés de meilleures sensations et moins de douleurs physiques, autant je suis marqué dans mon corps par La Route Verte mais surtout La Charlie Gaul, et constate les progrès à faire pour mieux figurer et prendre plus de plaisir à ces courses.

Je constate aussi que l'année dernière, à la même période j'affichais un kilométrage d'entraînement plus important que cette année, à cause de l'arrêt forcé  de quinze jours suite à ma luxation acromio-claviculaire de stade 1, le moins grave (une petite pensée pour Martin et la sienne qui est de stade 2 !)

L'année dernière, au 8 septembre : 8311 kilomètres pour 100 000 mètres de dénivelé ne pas trop en tenir compte puisque c'est le dénivelé calculé et surévalué par l'application Strava, je n'avais pas encore de gps Garmin.
Cette année : 7560 kilomètres pour 78000 mètres de dénivelé.

A cette heure je suis mitigé, à la fois content d'avoir participé à cette cyclo et déçu de n'avoir pas pu suivre certains groupes. Avec un petit plus d'énergie, cela m'aurait permis de mieux finir le parcours.
L'essentiel est là cependant, je suis à mon niveau, et j'ai pu m'exprimer sans retenues sur ces routes luxembourgeoises, qui doivent ressembler au parcours de certaines classiques belges.

Je fini en remerciant tous les copains du VS2M, qui m'accompagnent lors des sorties d'entraînement du samedi et du dimanche, de m'apporter leur expérience et leur dynamisme, moteur ultime et légal
(en référence aux moteurs électriques dissimulés) lorsqu'on roule à vélo !

Les résultats du club VS2M à la Charlie Gaul reçu ce jour :
Parcours 155 km, 2200 D+, 490 participants dont 26 français et 6 membres du VS2M

les différentes catégories :
F : 30/39 ans - G : 40/49 ans - H : 50/59 ans

99 - MARC BETTONI 25/154 cat G (3e français pour l'anecdote...)
163 - NATALE BARRECA 55/125 cat F
171 - ERIC MANTOVANI 49/154 cat G
205 - FLORENT GALLION 64/125 cat F
311 - PIERRE VILLEMIN 50/102 cat H
401 - SALVATORE PRATI 74/ 102 cat H



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