mardi 31 mai 2016

Cycliste du dimanche, le film touche à sa fin !

Une période longue et pleine de rebondissements, c'est le temps du montage, travail qui avance lentement et dans la régularité, comme un entraînement de cycliste... Depuis janvier, où j'ai débuté les entretiens audio avec mes "personnages", jusqu'à ce 31 mai, je touche enfin au but, je peux dire que le film est terminé. Bien entendu il reste encore quelques ajustements techniques liés aux formats d'exportations du fichier vidéo. Il est donc encore pas visible. Je met en lien le teaser en attendant plus.

dimanche 22 mai 2016

Un dimanche matin dans la douceur

Un matin de rêve, le premier de l'année, où l'on se lève, on ouvre la porte de sa maison et on apprécie une température de 15° avec un petit soleil levant, cuissard court de rigueur, encore les manches longues, mais maillot d'été.
Aurélien inspecte sa roue qui fait un bruit suspect
On se retrouve à six au rendez-vous. Martin Schiltz, au lendemain de sa victoire en Pass' D3/D4, est rayonnant. Première course, première victoire ! Il va nous accompagner un moment avant de couper pour rentrer. Aurélien Courtois, qui a couru aussi hier en D1/D2, mais qui a chuté au bout de 35 kilomètres, se faisant au passage quelques belles égratignures, mais qui, ce matin, affiche une pêche de vainqueur, suite à sa course écourtée. Bernard Wirth est là, il nous a préparé un parcours de rouleur avec quelques petites bosses au milieu, il va démarrer en trombe, surfant sur la belle forme qu'il affiche depuis la Guy Cividin, 250 km bouclée à plus de 31 km/h de moyenne. Philippe Schaaf, pas trop en forme par contre, va nous quitter au bout d'une heure et Stéphane Coheleach, toujours aussi puissant, va également écourter sa sortie.
On se retrouve Aurélien, Bernard et moi, sur les belles petites routes de meuse. Je suis le plus faible du groupe, mais je parvient à limiter les dégats dans les montées.
Une belle bosse intéressante pour s'entrainer sur une montée longue, le chemin du cimetière, (6,5 km à 2%) s'offre à nos roues, et permet des relances, lorsque par paliers successifs les pourcentages augmentent, un bon entraînement pour se préparer aux cols montagneux.

Nous allons, finir vent de dos, en rythme, prenant des relais appuyés, jusqu'à Moulins-lés-Metz.
Une bonne sortie sous quelques petites gouttes d'une pluie qui ne tombera pas plus, une température estivale et un bon groupe. Au total, 114 km, 740 D+ à 31,3 km/h de moyenne.
Récupération en image d'Epinal
une bonne bière vosgienne !

samedi 14 mai 2016

Retour sur la selle, au sec et au soleil...

Ce matin, en préparant mon vélo et nettoyant les jantes, je constate sur la roue arrière Mavic Ksyrium Elite S deux fissures au niveau de l'oeillet des rayons. Pas bon signe. J'ai roulé 15000 km en un an et demi. Je décide de retirer la roue et de mettre celle d'origine, une Shimano RS 11, plus lourde de 25 grammes, mais tant pis. Je vais ensuite chez le négociant en vélo apporter la Mavic. Le vendeur va la renvoyer au fabricant et je devrais en recevoir une autre sans débourser d'argent. Tant mieux !

Je pars à 12h50 pour rouler avant de rejoindre le club à Montigny. Quelques bosses courtes et j'arrive au point de rendez-vous à 14h.

Un petit vent du nord de 20km/h nous à freiné dans la première partie de parcours vers Briey, presque pas de soleil, température fraiche, cuissard court mais manches longues pour cette sortie VS2M où les groupes Ambition et Sportif ont fusionnés, dix gars une fille, Angie, qui va suivre sans problème ce peloton masculin.
Stéphane Martial et Laurent

On pense à nos copains du VS2M qui tournent sur le circuit des Crapauds depuis 15h.
La côte de Norroy, première difficulté, une découverte pour certains, 2,1 km à 6%, va fragmenter notre groupe. Je vais améliorer mon record personnel qui commençait à dater d'octobre 2014. Pierre Hojlo et Laurent Joly vont me devancer et établissant de beaux records personnels.


Salvatore resserre la fixation de sa nouvelle selle carbone
En descendant dans la vallée de l'Orne, la circulation s'intensifie et les automobilistes sont nerveux comme souvent les samedis après midi.
La côte d'Homécourt, 1,7 km à 6%, se monte assez vite, et là encore, je vais améliorer mon record perso. J'avoue que depuis la Route Verte, hormis une ballade de récupération à VTT lundi, j'ai observé une coupure de quatre jours sans rouler. Je constate aujourd'hui le plus grand bien que cela m'à fait. Les jambes répondent bien aux sollicitations.
Descente sur Briey, et enfin le vent dans le dos sur des petites départementales sans circulation. Mars-la-Tour, Gorze, et la Croix St Clément côté ouest (notre côte de la Redoute), 1,8 km à 8%, qui va bien "achever les chevaux". Je vais approcher mon record perso de 22", en faisant la montée dans la roue de Martial Fraioli. Je redescend sur pour aller chercher les retardataires, et revient à la hauteur de Gilles Claudel, qui a "fondu" depuis quelques semaines et qui, de ce fait, a bien progressé dans les montées. Ensuite, on bascule dans la vallée de la moselle.

Comme j'avais rallongé de 25 km avant de rejoindre les copains du club, je finis à Woippy avec 122 km avec 1300 de D+. Plutôt en forme, avec cette sensation de vouloir en faire plus.

dimanche 8 mai 2016

Route Verte, le fruit a muri !

Quel plaisir de se lever à 5h du matin, voir le soleil pointer à l'horizon, se dire que la journée va être chaude, faire 1h30 de route (avec Alex Stenger),  retrouver les copains du club à Epinal dans les Vosges pour le départ de la Route Verte, 150 kilomètres avec 2500 de D+, routes de moyenne montagne qui empruntent les belles montées autour de la mer de Gérard, pour ceux qui l'ignore, Gérardmer, ce beau lac de forme allongée où l'on vient parfois de loin passer ses vacances en famille.
Sur le départ Philippe, Alex et Jean Denis

Départ à 9h. Etrange départ toujours le même, avec une moto ouvreuse qui nous fait traverser Epinal, les mains sur les freins de peur de heurter un trottoir ou un cyclo. Je suis en compagnie d'Eric Leblan, avec qui on échange quelques mots. En sortant de l'agglomération d'un seul coup, la moto libère le peloton avide de vitesse, l'accélération bien qu'attendue me paraît toujours aussi brutale, on passe de 30 km/h à 40 km/h sur le plat, les premières quarante minutes se parcourent à 36 km/h...

La course commence sur un rythme rapide...
L'allure se ralenti brusquement avec la côte de Rehaupal, 11 km à 3% que je monte à l'économie connaissant la suite du parcours. 

J'ai l'occasion de  détailler les participants qui m'entourent. Une femme avec son compagnon qui lui recommande de s'alimenter, différents gars entre 50 et 60 ans, et un copain du club Philippe Kientzy que je rejoint, (les autres sont tous devant).

Pour avoir l'année dernière débuté mes cyclos sur long parcours, la Route Verte et la Charlie Gaul trop rapidement, je préfère commencer doucement aujourd'hui, de plus la chaleur augmente au fil des minutes.

On descend sur Gérardmer et le paysage prend une allure douce et sereine avec ce lac bleu qui apparait au travers des arbres. Je fais la descente à fond, toujours à l'aise quand il s'agit de "bouriner" sur le 11 dents et que les virages ne sont pas trop techniques.
Le col de la Grosse Pierre, 6,4 km à 4% avec un replat au milieu. Si je me souviens bien un passage sévère à 12% que je passe plutôt bien grâce au 28 dents que j'ai gardé depuis Liège-Bastogne-Liège. Suit la Croix des Moinats, 3,6km à 4%, montée roulante que je vais faire en m'économisant.
Col de Sapois, je commence à coincer doucement.
Dans le haut du Tôt, là je vais vraiment "caler", la chaleur aidant et un peu esseulé aussi. Même si je me fais parfois rejoindre, je n'arrive pas toujours à prendre les roues, j'arrive complètement dessèché au sommet et ça tombe bien car il y a un ravitaillement. Lorsqu'on m'annonce qu'il n'y à plus d'eau, la déception qui s'abat sur mois, et vite remplacée par "trouver la fontaine au Tholy" petite commune en bas dans la vallée.
La descente se fait prudemment car la route et étroite et son revêtement granuleux.
La montée après Le Tholy, rendue difficile par mon manque de liquide dans le corps, je décide de m'arrêter au sommet, au lieu-dit "la Bonne Fontaine", dans une ferme qui vend des munsters. Je sonne à la cloche, appelle dans tous les sens, et comme j'allais repartir, une femme sort et me dit qu'une fontaine - bien cachée - se trouve sous un auvent. Je m'y précipite et trouve le robinet d'où sort une eau limpide en jet continu. Après avoir rempli ma gourde, je crie aux cyclos qui passent sur la route à ce moment, "Venez, il y a de l'eau ici ! Hopla..." en prenant l'accent alsacien !
Et je repars dans la descente, qui bien droite permet de belles pointes à 70 km/h. Un petit peloton se forme dans la vallée qui va nous permettre de retrouver des vitesses comparable à celles du début de la course. C 'est plutôt agréable mais ça fait mal aux jambes.
Je tente d'organiser les prises de relais, mais tout le monde s'en fout. Tant pis, on fonce vers Epinal, et dans la dernière petite côte de la Fontaine Goeury avec son revêtement bossellé comme une pâte à tarte faite maison, on bascule sur le stade de la Colombière, où je vais enfin pouvoir boire une bière 1664 et déguster une grosse barquette de spaghetti bolognaise avec les copains sur le gazon au soleil.
Les marques de bronzage de cette première grosse sortie au soleil font leur apparition sur nos corps fourbus et certaines, rouges, soulignent l'intensité de ce jour !