dimanche 28 juin 2015

VS2M, Route ouverte du Samedi

Jour particulier pour le VS2M ce samedi consacré à "La Route Ouverte", tous les cyclistes intéressés sont bienvenus pour participer à une sortie sur nos routes habituelles d'entrainement, sous la houlettes de capitaines de routes.
Fabrice nous explique le parcours
On ne s'attendait pas à avoir autant de succès. Une bonne cinquantaine de cyclistes se présentent sur le parking de la piscine de Montigny à 14h. 
du beau monde, photo Natale Barreca
Un air de rentrée des classes flotte, on se croirait dans une cour de récréation. 
Sitôt la photo de groupe faite, trois groupes s'élancent : "Compétition", capitaine Maël Garaud, "Loisir sportif" avec Fabrice Boddaert et Damien Geoffroy, dont je fais partie, et c'est le groupe qui est composé du plus grand nombre, une trentaine de personne, ça va pas être simple à gèrer sur la route ! Et un groupe "féminin" avec Philippe Rocha.
On part pour un parcours de 74 km avec 600 de D+. Fabrice en tête, Damien en queue, et moi je navigue dans le peloton, pour échanger quelques mots avec les nouvelles têtes et pour faire quelques prise de vues avec ma Gopro située sous la selle.
On parvient ainsi à Peltre. Déjà on entrevoit les niveaux de chacun après quelques bosses. A un croisement, avec Fabrice on n'aperçoit plus Damien. Nous repartons en arrière à se recherche. Il doit accompagner quelqu'un qui à dû avoir un ennui. On roule un bon kilomètre sans le voir.
On l'appelle sur son portable. Pas de Damien. On revient au croisement et on le retrouve avec la brebis égarée. Ils avaient pris un raccourcis !

On décide finalement de diviser en deux notre groupe. Je reste avec Damien et deux autres gars qui ont un peu de mal à suivre, les autres continuent à leur rythme.
Avant le village de Beux, on rattrape deux cyclos, nous sommes six maintenant. En bavardant avec un monsieur, j'apprend qu'il est le père d'un de nos licenciés, Marc Bettoni. Il est en grande forme, car il revient de vacances dans la Drôme où il a participé à une cyclo, et escaladé le Mont Ventoux.
On raccourcis le parcours voyant les forces diminuer de l'un d'entre nous qui manque un peu d'entraînement, tant et si bien que je me trompe de route a Liehon, on fait trois kilomètres en plus.
Le vent qui nous était favorable, devient très gênant au abord de Metz. Je tente de garder un rythme lent de 23/25 km/h et d'offrir ma roue à ceux qui en ont besoin.
Mais le temps passe, il est déjà 17h30 et je dois être de retour à Woippy pour 18h. Aux abords de Montigny, je salue les gars et fonce chez moi comme dans un contre-la-montre pour arriver à l'heure. Je n'aurais pas le plaisir de retrouver tous les groupe autour du ravitaillement proposé par le club, dommage !
Au total, 96 km avec 800 de D+, j'avais rallongé avant en passant par le Saint Quentin.

lundi 22 juin 2015

VS2M sortie groupe 2, endurance et bosses

Enfin de retour sur une sortie club VS2M après trois semaines à rouler seul après ma luxation acromio-claviculaire. Je retrouve quasiment toutes mes sensations dans le bras et l'épaule gauche, je peux tirer sur le guidon, me mettre en danseuse...

Je retrouve sur le parking de la piscine de Montigny, Pascal et Bartek, deux nouveaux cyclistes intéressés par notre club et Paul, un habitué que je n'avais pas vu depuis un certain temps.
Nous avons la surprise de voir également Jean Denis, sans son vélo, qui est venu nous dire bonjour avant notre départ. Sa clavicule est toujours en phase de consolidation. Il a repris de Home-Trainer mais hésite encore à rouler par crainte d'une chute qui pourrait contrarier sa convalescence.

Nous partons sous un ciel hésitant, il fait humide, peu de vent, ciel lourd mais selon la prévision, pas de pluie prévue. Bartek me raconte qu'il s'est mis au vélo de route tout récemment, après avoir pratiqué le tennis de compétition, et le VTT de descente. Il à fait une grosse chute en VTT de descente et a subit une perforation des intestins. Depuis il reste timoré lorsque la route descend.
Lorsque le ruban bitumé s'incline, on le rassure en lui disant qu'on l'attendra en bas.
Paradoxalement dans les montées, il roule plutôt bien et on l'attend, certe, mais pas longtemps !
Pascal porte un nom de coureur célèbre : Pélissier. J'ai oublié de lui demander s'il était de la famille... Il  pratique depuis plus longtemps le vélo que Bartek, mais il fait de la tachycardie de manière aléatoire, ce qui peut l'empêcher parfois de prolonger son effort. On se complète bien lui et moi, avec mon arythmie !
On file vers le "Pays-Haut", Roncourt, Homécourt, Moutiers, Valleroy, Paul nous guide sur ces petites routes qu'il connait bien, car il travaille à Valleroy.
La départementale entre Homécourt et Briey est particulièrement belle. La montée dans Briey qui permet d'aperçevoir son plan d'eau est jolie aussi. On roule ainsi sur une route tantôt mouillée, tantôt sêche.
moi, Paul et Pascal, les tontons flingueurs...
On voulait grimper la "Croix Saint Clément côté ouest", mais avec nos deux "nouveaux" nous préférons rentrer par Ars-sur-Moselle. Bartek nous quitte à Moulins, Paul, Pascal et moi décidons de grimper le Saint Quentin pour terminer. Comme j'ai encore de la réserve, je grimpe à fond, ce qui ne m'arrive jamais en fin de parcours, et je fais un assez bon temps d'ascension vu mon niveau, 10'30''.
Comme je dois rejoindre un repas de famille à Lorry Mardigny, je me prépare mentalement car je dois encore grimper la côte d'Arry.
On se sépare en bas du Saint Quentin et je fonce de nouveau vers Ars pour prendre ensuite le pont de Corny.
La côte d'Arry devient dure à escalader après le Saint Quentin. Comme il y a une brocante dans le village, je suis obligé de ralentir et me glisser entre les badaux. Puis je termine l'ascension plutôt frais (comme j'ai pu récupérer grâce à la brocante), et bascule sur Lorry. 120 km avec 1300 de D+ à 25,6 km/h, la forme revient tout doucement.

samedi 13 juin 2015

Cycliste du dimanche : Pierre

Je connais Pierre depuis peu. C'est un cycliste qui pratique avec un égal bonheur le vélo et la course à pied. Longiligne, il excelle dans les ascensions, c'est dans ses moments là que je le voit partir sans forcer et que je reste collé à la route. 
Il aimerait faire du triathlon, ne lui reste plus qu'à apprendre à nager ! 

Je m’appelle Pierre W, j’ai 43 ans et j’habite à Bazoncourt, paisible village de Moselle, mon métier consiste à commercialiser des pièces en acier, principalement en France, mais de plus en plus à l’étranger.

Matériel utilisé, marque du ou des vélos, roues, composants, équipement électronique : gps…
J’aime le "matos"… au fur et à mesure, la "collection" s’est agrandie, tant et si bien que j’ai aujourd’hui quatre vélos de route : un Scott Addict SL, très léger, idéal pour la montagne. Un Cervélo Soloist SL, vélo typé Aéro, ultra rigide et rapide. Un Cervélo R3 et un Pinarello Dogma
Ma préférence va clairement aux deux premiers, qui couvrent bien la plage de mes activités. Je me suis également équipé de roues adaptées à chaque pratique : « alu » pour la montagne, jantes hautes pour rouler, et jantes moyennes pour la polyvalence. 
Chaque type de roue modifie fortement le caractère du vélo…
Pour le suivi de mes activités et la découverte de nouveaux parcours, je suis équipé d’un Garmin Edge 810, qui prend un malin plaisir à me planter assez fréquemment… la technologie n’est pas encore au top !
Pierre sur La Route Verte 2015, photo Jean Marie Toussaint
 Combien de kilomètres par an roules-tu ? 
Ca varie, j’avais rarement dépassé les 11 000 kilomètres, j’en ai fait 13 000 en 2014. Je pense en refaire environ 13 /14 000 cette année. A cela s’ajoute environ 2000 kilomètres de course à pied… ça commence à prendre du temps. J’espère pouvoir maintenir ce rythme dans les prochaines années.

Utilise-tu des sites web communautaires dédiés aux cyclistes pour mettre en ligne tes parcours : Garmin Express, Strava, Endomondo…
Depuis l’acquisition de mon premier Garmin, j’utilise leur plateforme pour collecter et analyser mes données d’entrainement et de course. Mais Strava est beaucoup plus puissant, pour le partage d’informations communautaires et surtout générer de la motivation entre copains…la si chère émulation ! Je suis sur Strava depuis presque 2 ans. Les gars améliorent en permanence leur outil, bravo à eux.

Souvenirs d'enfances lié au sport ou au vélo ?
Le sport a toujours eu une place très importante dans ma vie. Tout a commencé avec un petit vélo blanc Peugeot, pour le Noël de mes 4 ans. A l’époque, tout en acier, avec porte bagage intégré, il devait peser dans les 12 kg ! Magellan a découvert le monde avec ses navires, moi j’ai découvert mon monde avec mon vélo. Une sensation de liberté inouïe et qui aujourd’hui sur mon vélo, perdure. 
Quant aux souvenirs, ils sont si nombreux, en voici quelques uns : le jour où on m’a enlevé les "stabilisateurs" sur le vélo blanc… plus tard, pour mes 8 ans, ma tante m’a offert un magnifique vélo de course, toujours Peugeot, bleu avec Ô suprême révolution technique, un compteur de vitesse ! 
Celui-ci m’a valu ma première vraie gamelle : mieux vaut regarder devant que le compteur ! Puis ce fut l’époque du BMX vers 12 ans, un beau tout blanc. Avec les copains, on se croyait sur des motos de cross ! Je me souviens d’un après-midi où on est parti à l’aventure sur une route en construction… on n’a pas vu le temps passer, on s’est bien éloigné, on est arrivé dans un bois, superbe terrain de jeu, jamais regardé la montre, quand on est rentré il était bien tard…première grosse peur des parents…et premières leçons.

As tu pratiqué un autre sport avant le vélo ? et pratiques-tu un sport en même temps que le vélo ?
De nombreux sports : l’athlétisme, le judo, le foot, le basket, le volley, le roller, le trekking, l’escalade… selon l’endroit, le temps, l’envie, la mode. Aujourd’hui, je me concentre sur le vélo et la course à pieds, en me fixant régulièrement des objectifs, pour conserver un bon niveau. Je pense reprendre l’escalade, qui reste une passion comme le vélo.

A quel rythme pratiques-tu le vélo ? 
Très variable selon les déplacements. En général, de mars à avril jusqu'à à fin septembre, j’essaie de faire six séances par semaine, trois en vélo et trois en course à pieds. Si j’ai un objectif important de course à pied, je passe en 4/2 et inversement. Quand j’en ai le temps (et la forme), il m’arrive de faire du bi-quotidien : course à pieds le matin, sortie vélo le soir.

Fais-tu de la compétition et si oui, fais-tu partie d'un club ? 
J’ai repris la compétition cette année en prenant une licence au Vélo Sport de Montigny-lés-Metz. En 2007, en arrivant en Moselle, j’avais pris une licence au club de Coincy. Cela a duré 2 ans, puis pour des raisons professionnelles, j’ai du limiter le temps consacré au sport.
Les courses FFC (Fédération Française de Cyclisme) sont un moyen de se retrouver entre copains, dans une ambiance sympa…et pourquoi pas, de remporter une victoire !. Ma première participation remonte au 22 mars, le Grand Prix Saint Michel à Commercy. Comme en témoigne la photo ci-dessous, notre petite équipe VS2M avait belle allure ! Et en plus, couronnée par la victoire de notre ami Olivier Corps.
Grand Prix de Saint Michel 2015 à Commercy
A Mance, Pierre et Jean-Denis
Pour la deuxième, je me suis retrouvé sur le Grand Prix de Chauvoncourt (meuse). Dommage, le sprint n’est pas mon point fort (je le travaille)…à part cela, une très belle course.

Enfin, pour la troisième course de la saison, la récompense est arrivée à Mance : un circuit taillé sur mesure avec une belle bosse à gravir 17 fois ! le top !
Le départ fut mitigé, j’avais déjeuné trop tard, et compte tenu de l’effort à fournir dans le casse-patte, mon estomac était mis à mal… mais au fur et à mesure que les tours passaient, ça allait de mieux en mieux. Trop bien même, à un moment mon copain Laurent de Briey, me conseille de lever le pied. Il avait raison, des tours il en restait. 
Par la suite, j’ai géré en prenant le vent régulièrement (pour moi rester planqué et sortir au dernier moment, c’est inimaginable). A trois tours de la fin, j’évite de justesse la gamelle : le gars devant moi tombe sans raison apparente ! Réflexe de freinage et d’évitement, ouf c’est passé… mais au même moment, ça part devant avec Jean-Denis Bécart dans l’échappée. Pour les trois derniers tours, on reste très proches, je m’arrange pour garder un peu d’écart, sachant que Jean-Denis et moi n’étions pas dans la même catégorie. 

Arrive la dernière bosse, je donne tout sur les deux-cent derniers mètres au coude à coude avec mon ami Laurent, celui-là même qui m’avait donné le conseil de m’épargner… pour l’emporter d’une roue et gagner dans la catégorie D3 sous les yeux de Fanny (ma compagne), qui pour la première fois, assistait à la course ! Trop heureux de pouvoir lui offrir le bouquet !

Un moment fort vécu lors d'une randonnées, une course, un raid...
Chaque année depuis 2007, je pars quinze jours à la montagne avec mon vélo. En 2008, après avoir beaucoup entendu parler de la Marmotte (cyclosportive se déroulant dans les Alpes), je décidais de me concocter un parcours similaire en solo. Le 16 août 2008, je m’élance sur le parcours : col du Glandon, la Croix de Fer, le Mollard, le Télégraphe, le Galibier…tout bien géré, sauf la température en haut du Galibier : proche de zéro degré en plein mois d’août. 
Pendant toute la descente, j’étais glacé, pas un coupe vent pour me protéger, rien…arrivé à la Grave, obligé de m’arrêter, mes dents claquaient et je ne maîtrisais plus rien, là-dessus l’hypoglycémie menaçait. J’ai fait une pause coca + gâteau à la pâtisserie du village, j’ai repris des forces et je suis reparti de plus belle pour boucler le parcours de 190 kilomètres.

Tes points faibles, ce que tu voudrais améliorer ?
La natation, car je voudrais faire du triathlon…

Tes points forts ?
Deux : la volonté et la résistance à la douleur

Une course, un défi, un parcours mythique que tu aimerais réaliser ?
Un Iron Man, un rêve…surtout sous les dix heures. Je ne désespère pas ! Et plus proche de la réalité, le Tour du Mont Blanc cet été…si j’arrive à trouver une solution d’organisation.

Une course, un défi, un parcours mythique que tu as  déjà réalisé ...
En solo, l’étape du tour dans le Massif des Bauges, terminant par l’ascension du Semnoz…les paysages sont époustouflants de beauté et le Semnoz, sans en avoir l’air, est bien abrupt.

En prenant de l'âge en quoi cela t'apporte-t-il de l'expérience dans ta pratique du vélo ?
Il faut différencier les courses des sorties longue distance : dans les courses, l’expérience permet de mieux comprendre les aspects stratégique et tactique… savoir où se placer, comment conserver son rang dans le peloton, repérer les bonnes roues…dans les randonnées, cyclosportives, la longue distance en général, la gestion de l’effort dans la durée, et en particulier la diététique sont des éléments déterminants.

Comment aménages-tu tes temps d'entrainements avec ta vie professionnelle, familiale ?
La planification, c’est la clef de voûte du système. Mes agendas personnels et professionnels sont très liés. Globalement, je dors peu (de quatre à six heures par nuit). Mon bureau étant basé à la maison, je ne perds pas de temps dans ces trajets. 
Ces deux points me permettent de gagner du temps. Pour le reste, je suis très flexible, chaque semaine, je me fais une planification des séances combinée à mes impératifs pros. J’essaie de m’y tenir. Lors de mes déplacements, j’ai toujours une paire de chaussure de running dans les bagages. 
En été, lorsque les journées sont plus longues, il m’arrive également de prendre le vélo. Toute occasion est bonne à prendre, quand on a un planning chargé.

mercredi 10 juin 2015

Cycliste du dimanche, Arnaud

J'ai roulé avec Arnaud lors d'une des premières sorties du futur club VS2M fin 2014. C'est un jeune homme plein d'énergie qui fait allègrement baisser la moyenne d'âge de notre groupe. Son style de pédalage est simple mais efficace : il tourne vite les jambes et parvient à se propulser comme une balle au sommet des côtes ce qui, par contre, fait augmenter sa vitesse moyenne. Malgré l'appellation de son cursus scolaire, c'est un garçon chaleureux et toujours de bonne humeur.

Je m'appelle Arnaud André, 17 ans,  je suis en Première "Bac Pro Technicien du froid", en internat à Freyming Merlebach, j'habite Hagondange le weekend.

A l'entraînement
Je roule sur un vélo Bianchi Vertigo acheté d'occasion en février 2014. C'est mon premier vélo de route. Ensuite, j'ai acheté des roues artisanales Strombicycles pour alléger le vélo de presque 800 grammes.
J'utilise l'application Strava sur mon smartphone depuis 2014 et je n'ai pas encore de GPS.
L'an dernier, en 2014, je roulais plus ou moins 1000 km par mois,  en comptant le VTT donc environ 12.000 km.
Souvenirs d'enfance : on va dire que vu mon jeune âge, je suis en train de les vivres, rendez-vous dans vingt ans !

Sport pratiqués avant le vélo ?
J'ai fais 5 ans de judo, 2 ans de tennis, 4 ans de basket et 7 ans de hockey sur glace. Toute ses pratiques sportives m'ont lassées bien que je regrette de ne pas avoir continué le hockey. Maintenant, je fais du kayak depuis 6 ans au club de Bousse-Hagondange.

A quel rythme roules - tu ?
Avec l'internat, je roule les weekends uniquement mais comme les vacances reviennent vite j'accentue le rythme de mes sorties. D'ailleurs, durant les vacances d'été prochaine, je vais animer au sein du club VS2M, des sorties avec des jeunes de moins de vingt ans avec mon copain Loïc, lui aussi membre du club.

Fais tu de la compétition ?
J'ai commencé les compétitions cette année avec le VS2M, je courre en catégorie Pass'Cyclisme D1/D2. Ma 1ère course n'est pas un bon souvenir c'était à Villers-lès-Nancy : un circuit où il fallait parcourir 33 tours de 2 km avec un grosse relance en faux plat.
Ce jour là, il pleuvait, je n'étais pas en confiance du tout avec un gros peloton lancé à toute vitesse sur la route mouillée et rendue glissante par une pluie diluvienne, la course s'est vite terminée sur casse mécanique…
J'ai cassé mon "corps de roue libre" au 40 ème km et en fin de compte c'était pas plus mal de finir ainsi…
Sinon j'aime bien l'ambiance des autres courses que j'ai faites notamment : Mance, Étain, Grindorff-Bizing, Yutz ou encore Dieulouard... que de bons souvenirs.
Loïc, Corentin et Arnaud


Tes points faibles ? 
Les côtes en générales, bien que je me sois beaucoup amélioré depuis que j'ai perdu 8 kg, je commence a mieux les apprécier.

Tes points forts ?
Rouler sur le plat en général.

Une course, un défi que tu aimerais réaliser ?
J'aimerai découvrir les Vosges en vélo qui sont si proches et en même temps si lointaines, quand on à pas de permis voiture.  Je voulais cette année m'inscrire a la cyclo les "3 ballons" sur le grand parcours mais il faut avoir 18 ans... Donc l'année prochaine j'espère !

Un souvenir épique ?
Avec Loic Trouillot, nous aimons bien faire des longues distances. Un jour nous sommes partis au Luxembourg puis en Meuse pour 214 kilomètres. Mon genou m'a lâché à 190 kilomètres. J'ai retiré mon pied droit du cale-pied automatique et j'ai continué à pédaler en "unijambiste" jusqu'à Hagondange, ce fut assez éprouvant.
Sinon j'ai fais une belle randonnée en groupe, une boucle de 303 kilomètres en Allemagne et au Luxembourg. De Luxembourg-Ville à Metz sous la pluie, avec la fatigue, nous nous sommes comme "endormis" sur le vélo.
Après cette aventure, nous avons regardé sur internet si d'autres avaient déjà ressenti cette sensation, et ça s'appelle de l'hypnose, lorsque l'effort est trop long, que l'on roule sur une route monotone, le cerveau se déconnecte et se met dans un état second.
Ceci fut renforcé par la pluie et le vent qui étaient éprouvant ce jour là. C'est une étrange sensation que je n'ai plus ressentie par la suite.

dimanche 7 juin 2015

Retour sur le vélo

Après ma chute du 24 mai dernier à la Guy Cividin, où je m'étais fait une luxation acromio-claviculaire de stade 1, (le moins grave), après une semaine de bras en écharpe, je commence la rééducation avec un kinésithérapeute.
Je retrouve peu-à-peu la mobilité de mon bras gauche sans pouvoir toutefois le lever en l'air. Le médecin m'avait dit un mois sans toucher au vélo, j'ai tout de suite compensé mon manque d'exercice par quelques marches rapides dans le Saint Quentin.
Puis, m'enhardissant je décide de remonter sur le vélo douze jours après mon accident.
Vendredi matin,  je commence par une petite sortie sur la "Véloroute Charles-le-Téméraire" sans forcer, en moulinant bien. Malgré une gêne au niveau de mon épaule je parviens à tenir sans problèmes. En rentrant, je me pose une pochette glacée pour décongestionner la luxation qui me lance.
Dimanche, je remet çà en rallongeant ma sortie et commençant à y inclure des bosses à faibles pourcentages, la vallée de Montvaux. J'ai toujours cette petite gêne mais pas de douleurs. J'essaye d'alterner des phases d'hypervélocité et des phases de cadences lentes, car comme je ne peux me mettre en danseuse, j'ai des curieuses sensations dans les jambes, des picotements, qui disparaissent lorsque je force avec de gros braquets.
Je m'efforce de rester en endurance, mes pulsations ne montent pas très haut. Comme le temps est au beau fixe, je fais une cinquantaine de kilomètres agréables et c'est prometteur en vue de mon rétablissement...

lundi 1 juin 2015

Cycliste du Dimanche : Philippe

Lorsqu'on roule avec Philippe, il faut se préparer à faire l'expérience de pratiquer le vélo en développant sa respiration pour pouvoir soutenir la conversation avec lui. Donc, on ralentit pour retrouver son souffle et on peut reprendre la discussion. Ensuite, il en profite pour sortir une bonne blague en danseuse... Il y a les "rouleurs", les "grimpeurs", les "rouleurs-sprinters", les "rouleurs complets", mais Philippe c'est un rouleur-blagueur !

Philippe Rocha, 42 ans, Sapeur-pompier professionnel, résidant à Verny (moselle).
Mon vélo, un Specialized  Tarmac SL2, Ultegra, pédaliers Rotor, roues Mavic Carbone SLR 50 mm, Zipp 303 et roues carbones artisanales 50 mm. Roues Specialized Transition Pro (pour le contre-la-montre), shimano 105, pédaliers Rotor, même roues + roue carbone AR 88mm, GPS 910 XT Triathlon.

Je roule 8000 à 9000 kms et en plus de 50 à 60 heures d'home-trainer et j'enregistre mes parcours sur Strava.

Triathlon du Lac Vert, Mittersheim
- Souvenirs d'enfances lié au sport ou au vélo ?
Quand je n'étais pas à l'école, je faisais tout le temps du sport.

- As tu pratiqué un autre sport avant le vélo ? et pratiques-tu un sport en même temps que le vélo ?
J'ai fait du foot pendant 30 ans qui m'a valu deux opérations aux deux genoux, rupture des ligaments croisés.
Ensuite j'ai touché à beaucoup de sports, tels que : le Judo, le Hand-ball, le Volley-ball, le Basket, le Badminton, la course à pied... Je fais actuellement du triathlon au Club "Metz Triathlon".

- A quel rythme pratiques-tu le vélo ? 
3 à 5 fois par semaine.

- Fais-tu de la compétition et si oui, fais-tu partie d'un club ? 
Oui en FFC (Fédération Française de Cyclisme) au club VS2M bien sûr !

- Un moment fort vécu lors d'une randonnées, une course, un raid...
La Finish line de mon premier Ironman à Nice en 2013.

- Tes points faibles, ce que tu voudrais améliorer 
Ma puissance, mais là je ne dois pas faire preuve d'originalité pour un cycliste... Ma connaissance tactique en course FFC, mais j'y travaille.

- Tes points forts
Mon mental et ma détermination
Triathlon du Verdon 2014
- Une course, un défi, un parcours mythique que tu aimerais réaliser...
L'Embrunman 2015 (3.8 kms de natation, 188 kms de vélo avec 4000 D+ et 42.2 kms en course à pied avec 400 D+) qui se déroule le 15 Août prochain.

- Une course, un défi, un parcours mythique que tu as déjà réalisé...

L'IronMan de 2013 à Nice. Après une trop courte nuit, je me dirige vers le départ à 2 kilomètres de l'hôtel le long de la promenade des Anglais, la pression monte...
Nous arrivons sur place, dernières vérifications, gonflage des pneus et enfilage de la combinaison de natation. J'ai un petit coup de pression supplémentaire car j'ai oublié de donner mon sac de ravitaillement qui part pour le col de l'Ecre, j'arrive in extremis et je suis à la bourre pour rejoindre le départ de l'épreuve de natation...
J'arrive dégoulinant de sueur et je m'aperçois que la mer est hostile, la houle va nous secouer, ça promet !
Le départ est donné. Après 3800 mètres de  difficile en 1h12, pour ces raisons, je suis content de sortir et d'enfourcher le vélo. 
C'est parti pour 180 kilomètres et 4000 mètres de dénivelé. J'ai de bonnes sensations. Je connais le parcours par cœur, étant venu en stage deux mois auparavant, je sais où fournir les efforts. A 12 kilomètres de l'arrivée, j'ai une crevaison lente, je m'arrêterai deux fois pour regonfler rapidement et je fais le choix de continuer.  Je parcoure toute la promenade des Anglais à plat ! Temps du parcours à vélo, 5H45 à 32 km/h de moyenne... 
Triathlon du Lac Vert, Mittersheim

Départ de la course-à-pied... pas trop mal jusqu'au 22ème kilomètres, après, c'est le début de la galère, le rythme ralentit, les jambes sont dures mais j'ai la chance d'avoir mon entraîneur qui court de temps en temps avec moi et me dit quoi faire. Je me ravitaille beaucoup en Tuc (besoin de salé en fin de parcours) et Coca, les 2 derniers kilomètres sont euphorisants. Je me revois en train de m'entraîner dur, tout l'hiver et le printemps, et surtout ma famille m'attends et cette pensée me donne des ailes... Je finis le marathon en 4H00. Au total, 11h25 de course... Quand on me remets la jolie médaille, je me dis I AM AN IRONMAN !!!
 

- En prenant de l'âge en quoi cela t'apporte-t-il de l'expérience dans ta pratique du vélo ?
Meilleure gestion de soi-même et des efforts.

- Comment aménages-tu tes temps d'entrainements avec ta vie professionnelle, familiale…?
J'ai de la chance pour cet aspect là aussi bien du côté professionnel que du côté familial.

Ma profession est exigeante au niveau sportif, je peux m'entrainer dans certains domaines sur mon temps de travail.
La famille Rocha (4 personnes) est composée de 4 triathlètes, donc avec un peu d'organisation tout se passe bien.