lundi 27 juin 2016

L'alsacienne, une nouvelle cyclosportive... en alsace... et c'est pas du flanc !

Nous nous avons migré en masse à Cernay (Haut-Rhin), certains dés le samedi après midi, d'autres le dimanche matin, pour participer à cette cyclo qui s'annonce déjà mythique qui propose 3 parcours sur les sommets vosgiens les plus difficiles.

Le club VS2M est représenté par douze de ses plus beaux specimen :

- Jean Denis Becart, Michel Obriot, Christophe Corneloup, Philippe Hallinger et Jeff Dorn sur le 179 km, 4500 de D+

- Michel Bimboes, Alex Stenger, Fabrice Boddaert, Fred Amella et moi-même sur le 137 km, 3800 de D+

- Benoit Guillot et Réjane Pierson sur le 102 km, 2500 de D+.

Pas de Gopro sur le vélo aujourd'hui, car je décide de m'alléger au maximum, et puis je pense que je vais être occupé à autres chose que penser à filmer...

Le temps est au beau fixe, même si quelques nuages traînent sur les sommets, peu de vent et température de 12° dans la plaine.
Sur le 137 km, en compagnie d'Alex et Fabrice, nous sommes rejoins par Michel sur la ligne de départ. Il annonce d'entrée qu'il n'est pas au mieux de sa forme, qu'il à prit un coup de chaud il y a quelques jours et qu'il espère finir le parcours au mieux.

Le départ est lancé, aussitôt Alex sonne la charge suivi de Michel et de moi nous fonçons vers les premiers contreforts du "Vieil Armand". Dés les premiers mètres je sent que je suis partis un peu trop vite, je vais laisser filer mes compagnons, me faire rejoindre puis dépasser par Fabrice, et continue dans de petits groupes en gardant un oeil sur le cardio pour ne pas trop aller au-delà de 90% de ma FC max.
Les pentes ne sont pas trop fortes et il faut en garder sous la pédale pour la suite. Le grand Ballon s'enchaîne, je reste très prudent et sur ma réserve. En 20 km il y a déjà plus de 1000 mètres de dénivelé !
Moi, Fabrice, Alexandre, Michel, photo Christine Obriot
Le Markstein, une descente faite de replats où il faut relancer sur la plaque.

C'est dans le Petit Ballon que je vais puiser au plus profond de moi pour pouvoir parvenir à son sommet. Je rappelle que je suis pas un grimpeur et que cette cyclo est une préparation à l'étape du Tour qui se déroule dans quinze jours. Mais là, je suis confronté à des limites pour moi jamais atteintes. Mal de dos, mal aux mollets et mal aux cuisses, bouche pâteuse car plus d'eau plate, et premiers dégoûts du sucrés me font endurer l'ascension du Petit Ballon.
Je recherche une image mentale qui me détourne des ces douleurs physiques, et je répète en boucle une phrase qui n'a de sens que pour moi afin de continuer à tourner les jambes en rythme sur le 34x28. D'ailleurs je me dis après coup que je vais changer de cassette car celle-ci est décidément mal étagée passant du 25 au 28 dents. Et pourquoi pas un 30 dents ! (sur les conseils de Michel Bimboes)

Les écarts de température sont assez larges, on passe de 18° en plaine à 7° sur certains sommets, heureusement que j'ai les bras couverts.

Le Platzerwasel se passe également dans la douleur. Au sommet, j'interpelle un monsieur au bord de la route pour lui demander s'il a de l'eau. Compatissant en voyant ma tête défaite, il me tend sa bouteille personnelle, je m'empresse de boire quelques gorgées comme un mort de soif. Après l'avoir chaleureusement remercié, je bascule dans la descente et continue jusqu'au dernier ravitaillement, où je me jette sur toutes les victuailles salées, fromage, paté, saucisson et pain.

Remis en selle par toutes ces bonnes choses, je retrouve un peu d'énergie pour la route du retour par le Grand Ballon et le Vieil Armand qui me semblent moins durs de se côté-ci, en bonus nous avons le vent de dos.

Je me fait dépasser par le groupe de Jean Denis qui est sur le grand parcours, les quelques mots d'encouragements qu'il me glisse en passant me regonflent le moral. Je vais aussi croiser Marc Karleskind de Culture Vélo, qui m'encourage lui aussi.

Le final, la longue descente du "Vieil Armand", elle est rapide et en lacets, ce qui demande une attention soutenue à cause de la fatigue qui s'abat sur mes épaules.
Et tout en bas, des signaleurs indiquent une brusque bifurcation en montée, là il faut changer de braquet en quelques mètres car ça monte sec, la montée finale du Hirtzenstein avant le franchissement de la ligne d'arrivée. 1,2 km à 9% dans la forêt.
Belle arrivée ! Les copains du club sont là pour m'encourager. Là aussi, je vais retrouver un gain d'énergie pour finir.

Nous descendons ensuite sur Cernay à 8 km de là, à vélo, pour manger notre plateau repas, richement doté.

Un mot sur l'organisation. Beaucoup de bénévoles attentionnés. Des signaleurs partout où c'est nécessaire, à chaque croisements, il y a beaucoup de circulation sur les hauteurs un dimanche matin.
Un accueil chaleureux d'une manière générale. Cette Alsacienne à tout d'une grande !

Résultats :

179 km / classement sur 397 participants
Jean Denis Becart 11e, 7e en cat B
Michel Obriot 32e, 6e en cat D
Philippe Hallinger 72e, 11e en cat D
Jeff Dorn 124e, 48e en cat C
Christophe Corneloup 181e, 43e en cat D


137 km / classement sur 411 participants
Michel Bimboes 76e, 18e en cat D
Alex Stenger 81e,  28e en cat C
Fabrice Boddaert 138e, 32e en cat D
Pierre Villemin 192e, 49e en cat D
Fred Amella 337e, 56e en cat B

102 km / classement sur 468 participants
Benoit Guillot 235e, 37e en cat A
Réjane Pierson 426e, 19e en cat W2

Vidéo retracant mon parcours proposée par "www.relive.cc" qu'il faut auparavant relier à son compte Strava.

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