Une nouvelle fonction, ou peut-être que je viens de la découvrir grâce à un copain du club, Jean Denis, le "Top training partners" (lien : http://labs.strava.com/roster/) qui permet de regarder sur la durée quels sont les partenaires d'entraînement les plus présents lors de ses sorties.
Selon Strava, je suis encore "un loup solitaire" car je n'ai été accompagné que 12 jours sur 48 possibles de sorties à vélo ! Je suis inscrit depuis juillet 2012 quand même... Donc 48 jours de vélo, mis bout-à-bout, c'est la durée de toutes mes sorties, soit 30 000 kilomètres.
mercredi 16 septembre 2015
dimanche 13 septembre 2015
Faire le gentleman à la Marcel Hocquaux
Au centre, Jean Denis et Marc à l'inscription |
Ce dimanche où l'on sent que la pluie est prête crever les nuages et à inonder la route, à Vigy, il fait relativement doux, 14° et les bons cyclistes de la région sont présents, les jeunes et les vieux, les anciennes gloire lorraine, puisque le but d'une "gentleman" est de former un binôme, un cycliste de plus de 40 ans et un de moins de 40 ans en contre-la-montre.
Tous les niveaux cohabitent, coureurs FFC, Triathlètes, Vétérans, cyclosportifs, et des équipes mixte aussi...
Les anciens, je vais en nommer quelques uns de ceux que je connais de réputation : Michel Friedmann, Alain Renard, Philippe Zabée, André Wilhelm, Cyrille Rayebois, et des anciens pros, Régis Simon, Bruno Lebras, Zbigniew Krasniak (l'un des organisateurs avec sa fille Héléna Krasniak), Christophe et Francis Mengin...
Un circuit de 12 kilomètres vallonné, 150 mètres de dénivelé à parcourir deux fois, nous est offert par le club organisateur "Alliance Cycliste Compétition", en hommage au coureur lorrain Marcel Hocquaux disparut en 2014 et qui vivait dans la région.
Je ne pourrais nommer tous les sympathiques bénévoles, sinon à minima les remercier pour leur dévouement. Les virages dangereux étaient signalés, chaque carrefour également. Sans ces "signaleurs" pas de bonne conditions de sécurité.
Après les formalités d'inscriptions, merci au club VS2M (nous présentons pas moins de six équipes), ne reste plus qu'à coller le dossard sur le maillot et à s'échauffer. A noter les petits cadeau offerts, des barres énergétiques de Nutri-Bay, une entrée à Thermapolis d'Amnéville, des coupons de réductions, un bidon, un stylo...
J'attend mon co-équipier Julien Stenger, 27 ans et compétiteur en année sabbatique mais qui roule toujours à VTT et sur la route, qui doit venir de Metz à Vélo, son échauffement sera parfait !
Je suis venu en voiture, avec ce ciel menaçant et un retour prévu pour 11h30 à Woippy.
Je retrouve Julien et on roulote ensemble en attendant de se faire appeler sur la ligne de départ à 9h57.
Ce départ fait, j'oublie de déclencher mon Garmin, tellement je suis concentré. On part à 38/40 km/h sur une portion de route en faux-plat avec un vent de sud favorable. J'essaie tout au long du premier tour de prendre mes relais régulièrement, plus sur le plat, et un peu moins en montée. Julien mouline allègrement avec une impression de facilité. Moi j'emmène un braquet plus gros, incapable de tourner les jambes aussi vite. Le vent ne sera pas si défavorable que ça sur la fin de parcours dans l'ultime côte de Vigy.
Au second tour je commence à avoir mal au dos, ce qui m'arrive jamais, et je sent que je ne peux plus prendre les mêmes relais qu'au premier. Je vais donc suivre mon Julien au mieux, lui indiquant les moments où je lâche dans les côtes, pour qu'il ralentisse. On double pas mal d'équipes, mais on se fait rejoindre par deux équipes, dont une qui entame son premier tour, alors que nous finissons notre second. L'autre équipe finira par perdre un peu de terrain sur nous. On finit à bloc.
Content malgré la pluie |
Contents de notre parcours, Julien satisfait, moi aussi, même si je l'ai un peu ralenti par moments.
On reste quelques instants sur le circuit pour discuter, je retrouve certains copains du club, et Michel Aubriot, rencontré deux semaines auparavant. On observe les arrivants finissant tous à fond essouflés...
Il y a aussi quelques équipe mixtes, des couples souvent, qui évidemment n'avancent pas à la même allure. J'observe toujours un dépassement de soi, à l'arrivée des courses, à plus forte raison d'un contre-la-montre, visages marqués par l'effort, le souffle coupé... En tout cas, je mesure les progrès à réaliser dans ce secteur.
Merci à Alliance Cycliste Compétition de nous avoir permis de vivre ce moment en toute convivialité.
Les résultats viennent de tomber ! Classement scratch Villemin/Stenger : 14e sur 69 participants
Classement catégorie 70 ans : 2e sur 6 participants, que du bonheur ....
Notre équipe leader du VS2M avec Jean Denis Becart et Marc Bettoni finissent 3e,
Greg Wojton et Stephane Coheleach 4e et 1er de la catégorie des 70 ans,
Pierre Wechsler et Arnaud André 6e, 1er cat. 60 ans
Corentin Florence Loïc Trouillot 8e, 2e cat. 60 ans
Ci-dessous tous le classement.
mardi 8 septembre 2015
Retour sur la Charlie Gaul
Après cette belle cyclosportive, dimanche dernier, qui s'est déroulée du point de vue des conditions climatiques, sans pluie, pas trop froid, un peu de vent et couronnée d'une organisation parfaite, je reviens pour analyser ma course plus finement.
Les points positifs :
Dorénavant, Je gère bien le départ, j'arrive à prendre les bonnes roues, à suivre le rythme élevé. Je me replace bien lorsque qu'il y à des accélérations et ceci grâce aux entrainements avec le club !
Et puis grâce également aux sorties en fractionnées que j'ai faite les quinze jours précédents, je sent que j'ai plus de mordant, sans toutefois pouvoir "gicler" car là c'est encore un point faible rédhibitoire qui ne s'améliorera plus !
Le saut de chaîne lors du passage du petit vers le grand plateau que j'ai subit au début de course, j'ai gardé mon sang-froid et j'ai pu la repositionner à la main sans descendre du vélo et ainsi recoller au peloton. C'est quand même curieux, car j'étais munis d'un anti-déraillement empêchant le saut de chaîne lors du passage du grand vers le petit plateau, donc vers l'intérieur ! Et ce jour, pour la première fois, saut de chaîne vers l'extérieur !
J'ai été bien concentré durant tout le parcours, suite aux deux chutes qui me sont arrivées lors d'une randonnée, La Guy Cividin, et une sortie d'entrainement. J'ai roulé de manière à rester à bonne distance des cyclistes pouvant déboiter ou roulant de façons aléatoires, mais j'en ai peu vu. J'en profite pour souligner l'excellent comportement sur la route de la plupart des cyclosportifs composant les différents pelotons dans lequel je me trouvais. Je me suis globalement toujours senti en sécurité, peut-être est-ce dû au fait que l'essentiel des participants venait de Belgique, Hollande et Luxembourg, terres de cyclistes, habitués des sorties venteuses... des formations en éventails...
J'ai bien géré mon ravitaillement, avec deux barres de céréales, deux barres à la pâte d'amandes, deux tubes de gel et deux bidons de 800 ml dont un avec une boisson isotonique et l'autre de l'eau plate.
Je passe mieux les bosses courtes, en danseuse ou assis force lorsqu'il le faut. Les sorties spécifiques "force-vélocité" ont renforcées, c'est le cas de le dire, mon coup de pédale.
Les montées longues sont mieux gérées au train, grâce aux entrainements avec le club VS2M, la sortie dans les Vosges et le passage au Ventoux cet été n'y sont pas étrangers.
Une perte de lucidité au kilomètre 96, lorsque je sort de ma poche arrière une barre de céréale, je me laisse malgré moi, décrocher du peloton et ne parvient plus à revenir.
Au 106e kilomètres je sent que mon corps commence à accumuler la fatigue et je ne parviens pas à trouver de réel second souffle, manque de sorties en endurance peut-être ? Pourtant le mois précédent j'ai fait deux sorties de 6 heures.
Ceci a pour conséquence d'inverser les points positifs cités plus haut. Je ne parviens plus à prendre les roues, je passe moins bien les bosses courtes. Je suis comme "diesélisé", je ne parviens plus à hausser le rythme. On l'observe bien sur le schéma des pulsations cardiaques ci-dessous au 106e km, elles ne montent plus guère au delà de 160 puls/m alors qu'avant j'allais facilement à 167 puls/m.
Peut-être à cause de la fraicheur de l'atmosphère, environ 12° vers midi, ayant le corps peu habitué, mes muscles sont tétanisés, et je ressent des crampes, ce qui m'arrive rarement, aux cuisses dans la dernières longue ligne droite d'arrivée face au vent. J'aurai dû, avant de partir, soit mettre de la crème chauffante, ou garder les jambières. Il y a une semaine encore je faisais ma sortie dominicale, les Côtes de moselle, par presque 30°.
C'est la première année ou je réalise deux grands parcours de cyclosportives.
Autant les petits parcours (les 3 Ballons, la Charlie Gaul) l'année dernière m'avaient procurés de meilleures sensations et moins de douleurs physiques, autant je suis marqué dans mon corps par La Route Verte mais surtout La Charlie Gaul, et constate les progrès à faire pour mieux figurer et prendre plus de plaisir à ces courses.
Je constate aussi que l'année dernière, à la même période j'affichais un kilométrage d'entraînement plus important que cette année, à cause de l'arrêt forcé de quinze jours suite à ma luxation acromio-claviculaire de stade 1, le moins grave (une petite pensée pour Martin et la sienne qui est de stade 2 !)
L'année dernière, au 8 septembre : 8311 kilomètres pour 100 000 mètres de dénivelé ne pas trop en tenir compte puisque c'est le dénivelé calculé et surévalué par l'application Strava, je n'avais pas encore de gps Garmin.
Cette année : 7560 kilomètres pour 78000 mètres de dénivelé.
A cette heure je suis mitigé, à la fois content d'avoir participé à cette cyclo et déçu de n'avoir pas pu suivre certains groupes. Avec un petit plus d'énergie, cela m'aurait permis de mieux finir le parcours.
L'essentiel est là cependant, je suis à mon niveau, et j'ai pu m'exprimer sans retenues sur ces routes luxembourgeoises, qui doivent ressembler au parcours de certaines classiques belges.
Je fini en remerciant tous les copains du VS2M, qui m'accompagnent lors des sorties d'entraînement du samedi et du dimanche, de m'apporter leur expérience et leur dynamisme, moteur ultime et légal
(en référence aux moteurs électriques dissimulés) lorsqu'on roule à vélo !
Les résultats du club VS2M à la Charlie Gaul reçu ce jour :
Parcours 155 km, 2200 D+, 490 participants dont 26 français et 6 membres du VS2M
les différentes catégories :
F : 30/39 ans - G : 40/49 ans - H : 50/59 ans
Montée "à l'arrache" |
Dorénavant, Je gère bien le départ, j'arrive à prendre les bonnes roues, à suivre le rythme élevé. Je me replace bien lorsque qu'il y à des accélérations et ceci grâce aux entrainements avec le club !
Et puis grâce également aux sorties en fractionnées que j'ai faite les quinze jours précédents, je sent que j'ai plus de mordant, sans toutefois pouvoir "gicler" car là c'est encore un point faible rédhibitoire qui ne s'améliorera plus !
Le saut de chaîne lors du passage du petit vers le grand plateau que j'ai subit au début de course, j'ai gardé mon sang-froid et j'ai pu la repositionner à la main sans descendre du vélo et ainsi recoller au peloton. C'est quand même curieux, car j'étais munis d'un anti-déraillement empêchant le saut de chaîne lors du passage du grand vers le petit plateau, donc vers l'intérieur ! Et ce jour, pour la première fois, saut de chaîne vers l'extérieur !
J'ai été bien concentré durant tout le parcours, suite aux deux chutes qui me sont arrivées lors d'une randonnée, La Guy Cividin, et une sortie d'entrainement. J'ai roulé de manière à rester à bonne distance des cyclistes pouvant déboiter ou roulant de façons aléatoires, mais j'en ai peu vu. J'en profite pour souligner l'excellent comportement sur la route de la plupart des cyclosportifs composant les différents pelotons dans lequel je me trouvais. Je me suis globalement toujours senti en sécurité, peut-être est-ce dû au fait que l'essentiel des participants venait de Belgique, Hollande et Luxembourg, terres de cyclistes, habitués des sorties venteuses... des formations en éventails...
J'ai bien géré mon ravitaillement, avec deux barres de céréales, deux barres à la pâte d'amandes, deux tubes de gel et deux bidons de 800 ml dont un avec une boisson isotonique et l'autre de l'eau plate.
Je passe mieux les bosses courtes, en danseuse ou assis force lorsqu'il le faut. Les sorties spécifiques "force-vélocité" ont renforcées, c'est le cas de le dire, mon coup de pédale.
Les montées longues sont mieux gérées au train, grâce aux entrainements avec le club VS2M, la sortie dans les Vosges et le passage au Ventoux cet été n'y sont pas étrangers.
Vers la fin de parcours en bas d'une descente |
Les points négatifs :
Une perte de lucidité au kilomètre 96, lorsque je sort de ma poche arrière une barre de céréale, je me laisse malgré moi, décrocher du peloton et ne parvient plus à revenir.
Au 106e kilomètres je sent que mon corps commence à accumuler la fatigue et je ne parviens pas à trouver de réel second souffle, manque de sorties en endurance peut-être ? Pourtant le mois précédent j'ai fait deux sorties de 6 heures.
Ceci a pour conséquence d'inverser les points positifs cités plus haut. Je ne parviens plus à prendre les roues, je passe moins bien les bosses courtes. Je suis comme "diesélisé", je ne parviens plus à hausser le rythme. On l'observe bien sur le schéma des pulsations cardiaques ci-dessous au 106e km, elles ne montent plus guère au delà de 160 puls/m alors qu'avant j'allais facilement à 167 puls/m.
Peut-être à cause de la fraicheur de l'atmosphère, environ 12° vers midi, ayant le corps peu habitué, mes muscles sont tétanisés, et je ressent des crampes, ce qui m'arrive rarement, aux cuisses dans la dernières longue ligne droite d'arrivée face au vent. J'aurai dû, avant de partir, soit mettre de la crème chauffante, ou garder les jambières. Il y a une semaine encore je faisais ma sortie dominicale, les Côtes de moselle, par presque 30°.
C'est la première année ou je réalise deux grands parcours de cyclosportives.
Autant les petits parcours (les 3 Ballons, la Charlie Gaul) l'année dernière m'avaient procurés de meilleures sensations et moins de douleurs physiques, autant je suis marqué dans mon corps par La Route Verte mais surtout La Charlie Gaul, et constate les progrès à faire pour mieux figurer et prendre plus de plaisir à ces courses.
Je constate aussi que l'année dernière, à la même période j'affichais un kilométrage d'entraînement plus important que cette année, à cause de l'arrêt forcé de quinze jours suite à ma luxation acromio-claviculaire de stade 1, le moins grave (une petite pensée pour Martin et la sienne qui est de stade 2 !)
L'année dernière, au 8 septembre : 8311 kilomètres pour 100 000 mètres de dénivelé ne pas trop en tenir compte puisque c'est le dénivelé calculé et surévalué par l'application Strava, je n'avais pas encore de gps Garmin.
Cette année : 7560 kilomètres pour 78000 mètres de dénivelé.
A cette heure je suis mitigé, à la fois content d'avoir participé à cette cyclo et déçu de n'avoir pas pu suivre certains groupes. Avec un petit plus d'énergie, cela m'aurait permis de mieux finir le parcours.
L'essentiel est là cependant, je suis à mon niveau, et j'ai pu m'exprimer sans retenues sur ces routes luxembourgeoises, qui doivent ressembler au parcours de certaines classiques belges.
Je fini en remerciant tous les copains du VS2M, qui m'accompagnent lors des sorties d'entraînement du samedi et du dimanche, de m'apporter leur expérience et leur dynamisme, moteur ultime et légal
(en référence aux moteurs électriques dissimulés) lorsqu'on roule à vélo !
Les résultats du club VS2M à la Charlie Gaul reçu ce jour :
Parcours 155 km, 2200 D+, 490 participants dont 26 français et 6 membres du VS2M
les différentes catégories :
F : 30/39 ans - G : 40/49 ans - H : 50/59 ans
99 - MARC BETTONI 25/154 cat G (3e français pour l'anecdote...)
163 - NATALE BARRECA 55/125 cat F
171 - ERIC MANTOVANI 49/154 cat G
205 - FLORENT GALLION 64/125 cat F
311 - PIERRE VILLEMIN 50/102 cat H
401 - SALVATORE PRATI 74/ 102 cat H
163 - NATALE BARRECA 55/125 cat F
171 - ERIC MANTOVANI 49/154 cat G
205 - FLORENT GALLION 64/125 cat F
311 - PIERRE VILLEMIN 50/102 cat H
401 - SALVATORE PRATI 74/ 102 cat H
dimanche 6 septembre 2015
Je suis Charlie Gaul, enfin... non pas du tout.
Il fait frais ce matin, huit degrés, à Echternach pour le départ de cette cyclosportive familière des mosellans frontaliers du Luxembourg.
Deux parcours : 100 et 155 kilomètres, l'année dernière j'étais parti sur le 100. Cette année je me lance sur le grand parcours, sachant que c'est ma deuxième cyclos de l'année après la Route Verte, qui faisait 150 km mais avec seulement 1700 mètres de D+.
Le dénivelé affiché est assez conséquent, 2200 mètres, soit 13 côtes répertoriées entre 1 km et 3,5 km.
Je vais les compter, les côtes, surtout les dernières...
Nous sommes un petit groupe du club VS2M. Il y a Natale Barreca, Eric Mantovani, Marc Bettoni, Florent Gallion et Salvatore Prati.
Je sais que je ne les verrais pas durant la course, il sont d'un niveau supérieur au mien.
Par contre, je retrouve le sympathique Alain Marigliano (cycliste du dimanche n°1), qui lui va rouler avec moi, un certain temps.
Le départ est donné à 9h sur la petite place pavée du centre historique, le désavantage de cette rue étroite est que lorsque qu'on va s'échauffer trop longtemps, on arrive en retard et donc mal placé. Cette année j'ai réduit mon échauffement, donc je suis au milieu du peloton composé à la louche de 500 coureurs. De toute façon je n'ai aucune ambition si ce n'est de finir à la moyenne de 30 km/h, mais c'est pas gagné avec le dénivelé conséquent, 2200 mètres.
Donc on démarre assez tendu car on circule en ville avec des îlots directionnel, des ralentissements divers, il faut rester concentré les mains aux poignées de freins prêt à réagir. Puis en sortant de l'agglomération on commence une belle montée dite de Berdorf, 3,9 km à 5%.
Les groupes se forment. Là, je retrouve, des copains du VS2M qui foncent devant et Alain qui monte à ma main. Après quelques minutes la vitesse du peloton se stabilise.
Au sommet, j'ai un saut de chaîne en voulant remettre le grand plateau, cette fois-ci la chaîne sort à l'extérieur, je panique pas et me penche pour la remettre tout en roulant. On bascule dans une belle descente, le groupe s'éloigne à toute vitesse ; je m'emploie à foncer dans la descente pour recoller au peloton, ce qui est fait en quelques trop longues minutes !
La côte de Boursheid est la plus dure vu sa longueur 3,5 km et son pourcentage moyen, 7%.
Je perd un peu de terrain. Alain monte comme une gazelle.
Au premier ravitaillement, il va s'arrêter pour faire le plein de ses bidons. Moi je préfère continuer sans m'arrêter à aucun ravitaillement, avec mes deux bidons de 800 ml ça devrait suffir.
Le groupe dans lequel je suis s'entend plutôt bien, les relais passent régulièrement, et c'est primordial car nous avons souvent le vent de face.
Au 96e kilomètres, je me ravitaille tout en roulant. Mais je perd trop de temps pour sortir la barre de céréale de ma poche arrière. Le contact est perdu avec le groupe que je vois filer de plus en plus vite. Je me retrouve seul avec un vent défavorable. Je vais rouler ainsi durant une dizaine de kilomètres avant de retrouver quelques compagnons d'infortunes. Les nuages s'amoncellent et quelques gouttes commencent à tomber. j'ai l'impression qu'il fait plus froid. Je commence à avoir des petites crampes aux cuisses et aux mains.
Les kilomètres se finissent dans la douleurs. Je saute de groupes en groupes, me fait souvent larguer. Soudain, Alain, surgit et me dépasse en m'encourageant, il pête la forme !
Je termine "bien cuit", avec un début de crampe dans la cuisse droite, néanmoins heureux d'en avoir terminé avec ce grand parcours.
Il est noter la parfaite organisation de cette cyclo Luxembourgeoise. Des signaleurs à chaque carrefour. Des motards pour prévenir les descentes dangereuses. On se sent vraiment en sécurité. De plus le revêtement de la route est parfait, hormis sur quelques mètres à un endroit, des trous sur une petite route.
Par comparaison avec La Route Verte, que j'ai faite le 8 mai dernier, sur presque la même distance, je trouve que La Charlie Gaul est beaucoup plus dure, en raison des petites côtes "casse-pattes" de la fin de parcours.
Pas de photos pour l'instant, j'attend les publications des trois photographes qui étaient sur le parcours.
Pas de classement non plus à cette heure... dans quelques jours j'espère.
Au total, 159 km, en 5h24, soit 29,5 de moyenne avec 2200 de dénivelé
A lire, la suite, les photos, le classement, deux jours plus tard !
Deux parcours : 100 et 155 kilomètres, l'année dernière j'étais parti sur le 100. Cette année je me lance sur le grand parcours, sachant que c'est ma deuxième cyclos de l'année après la Route Verte, qui faisait 150 km mais avec seulement 1700 mètres de D+.
Le dénivelé affiché est assez conséquent, 2200 mètres, soit 13 côtes répertoriées entre 1 km et 3,5 km.
Je vais les compter, les côtes, surtout les dernières...
Nous sommes un petit groupe du club VS2M. Il y a Natale Barreca, Eric Mantovani, Marc Bettoni, Florent Gallion et Salvatore Prati.
Je sais que je ne les verrais pas durant la course, il sont d'un niveau supérieur au mien.
Par contre, je retrouve le sympathique Alain Marigliano (cycliste du dimanche n°1), qui lui va rouler avec moi, un certain temps.
Le départ est donné à 9h sur la petite place pavée du centre historique, le désavantage de cette rue étroite est que lorsque qu'on va s'échauffer trop longtemps, on arrive en retard et donc mal placé. Cette année j'ai réduit mon échauffement, donc je suis au milieu du peloton composé à la louche de 500 coureurs. De toute façon je n'ai aucune ambition si ce n'est de finir à la moyenne de 30 km/h, mais c'est pas gagné avec le dénivelé conséquent, 2200 mètres.
Donc on démarre assez tendu car on circule en ville avec des îlots directionnel, des ralentissements divers, il faut rester concentré les mains aux poignées de freins prêt à réagir. Puis en sortant de l'agglomération on commence une belle montée dite de Berdorf, 3,9 km à 5%.
Les groupes se forment. Là, je retrouve, des copains du VS2M qui foncent devant et Alain qui monte à ma main. Après quelques minutes la vitesse du peloton se stabilise.
Au sommet, j'ai un saut de chaîne en voulant remettre le grand plateau, cette fois-ci la chaîne sort à l'extérieur, je panique pas et me penche pour la remettre tout en roulant. On bascule dans une belle descente, le groupe s'éloigne à toute vitesse ; je m'emploie à foncer dans la descente pour recoller au peloton, ce qui est fait en quelques trop longues minutes !
La côte de Boursheid est la plus dure vu sa longueur 3,5 km et son pourcentage moyen, 7%.
Je perd un peu de terrain. Alain monte comme une gazelle.
Au premier ravitaillement, il va s'arrêter pour faire le plein de ses bidons. Moi je préfère continuer sans m'arrêter à aucun ravitaillement, avec mes deux bidons de 800 ml ça devrait suffir.
Le groupe dans lequel je suis s'entend plutôt bien, les relais passent régulièrement, et c'est primordial car nous avons souvent le vent de face.
Au 96e kilomètres, je me ravitaille tout en roulant. Mais je perd trop de temps pour sortir la barre de céréale de ma poche arrière. Le contact est perdu avec le groupe que je vois filer de plus en plus vite. Je me retrouve seul avec un vent défavorable. Je vais rouler ainsi durant une dizaine de kilomètres avant de retrouver quelques compagnons d'infortunes. Les nuages s'amoncellent et quelques gouttes commencent à tomber. j'ai l'impression qu'il fait plus froid. Je commence à avoir des petites crampes aux cuisses et aux mains.
Les kilomètres se finissent dans la douleurs. Je saute de groupes en groupes, me fait souvent larguer. Soudain, Alain, surgit et me dépasse en m'encourageant, il pête la forme !
Je termine "bien cuit", avec un début de crampe dans la cuisse droite, néanmoins heureux d'en avoir terminé avec ce grand parcours.
Il est noter la parfaite organisation de cette cyclo Luxembourgeoise. Des signaleurs à chaque carrefour. Des motards pour prévenir les descentes dangereuses. On se sent vraiment en sécurité. De plus le revêtement de la route est parfait, hormis sur quelques mètres à un endroit, des trous sur une petite route.
Par comparaison avec La Route Verte, que j'ai faite le 8 mai dernier, sur presque la même distance, je trouve que La Charlie Gaul est beaucoup plus dure, en raison des petites côtes "casse-pattes" de la fin de parcours.
Pas de photos pour l'instant, j'attend les publications des trois photographes qui étaient sur le parcours.
Pas de classement non plus à cette heure... dans quelques jours j'espère.
Au total, 159 km, en 5h24, soit 29,5 de moyenne avec 2200 de dénivelé
A lire, la suite, les photos, le classement, deux jours plus tard !
mercredi 2 septembre 2015
Sortie spécifique
L'idée incongrue m'est venue d'embarquer ma Gopro sur la potence de mon guidon, tournée vers moi pour observer la tronche que je tire en plein effort. Je suis pas trés porté sur les images de mon visage, mais je me dit que ça pourrait être un dispositif pour tirer le portrait des copains en plein effort...
Là, il s'agit d'un entrainement au seuil de huit fois une minute au début de l'ascension du Saint Quentin. C'est en accéléré bien entendu...
Là, il s'agit d'un entrainement au seuil de huit fois une minute au début de l'ascension du Saint Quentin. C'est en accéléré bien entendu...
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