Un site passionnant sur le vélo sous tous ses aspects que je viens de découvrir lors d'une pérégrination sur internet : http://gravillon.net/
Différentes rubriques qui laisse la place à la littérature, des récits, des instantanés...
Je recommande fortement, prendre le temps de parcourir cet espace dédiés à notre passion, au retour d'une sortie Gran Fondo par exemple...
lundi 26 octobre 2015
dimanche 25 octobre 2015
Automne et brume sur la meuse
Départ à 8h30, il fait relativement doux 10°, juste un petit vent d'ouest. Nous sommes sept au départ, Bernard Wirth, Natale Barreca, Jean Marc Henault, Marc Bettoni, Jean Denis Becart, qui s'occupera du groupe loisir découverte et moi.
Bernard nous a préparé un parcours plein-ouest direction la meuse, jusqu'à Hannonville-sous-les côtes, puis retour vent dans le dos avec la Croix St Clément dans le final. On commence par la vallée de Montvaux qui sera escaladée à bonne allure, je bats mon record perso vieux de plus d'un an.
Marc donne le tempo. Sur le plateau, en emprunte des départementales désertes, avec ce petit vent de face qui nous freine un peu.
Marc nous quitte car il doit rentrer. Du coup le rythme baisse un peu, ce qui n'est pas pour me déplaire. On passe devant le superbe château de Moncel du XIIe siècle mais qui fût refait au XVIIIe.
Bernard nous guide au son de sa voix rocailleuse et nous annonce les intersections et changements de direction.
Régis Lhermitte nous rejoint, il vient de Jarny et connait notre club depuis quelques temps.
La meuse est belle et triste à la fois lorsqu'on aperçoit au loin les côtes dans le brouillard.
Nous filons bon train.
A St Maurice, nous tournons à gauche et vent de dos nous fonçons à 40 km/h en prenant des relais à tour de rôle. Arrivés à Gorze, nous escaladons la Croix St Clément, sur un tempo assez rapide. Bernard arrive au sommet le premier suivi de Régis. Jean Marc, Natale et moi arrivons dans le même temps, moi à 17 secondes de mon record perso.
La descente est dangereuse mais comme la route est sèche, Natale et moi pouvons lâcher les freins.
Sur la route du retour entre Novéant et Moulins, nous rattrapons un gars roulant à VTT avec des pneus slicks et un gros sac à dos. Il parvient à prendre nos roues alors qu'on est entre 38 et 40 km/. J'échange quelques mots avec lui, il s'appelle Philippe (si je me souviens bien) et il serait intéressé de tenter une sortie d'entrainement avec nous la prochaine fois...
Je termine seul direction Woippy. Plutôt bien en jambe malgré la promenade à pied de 8 kilomètres la veille. Au total, 117 kilomètres 800 de D+ à 30,9 km/h.
Bernard nous a préparé un parcours plein-ouest direction la meuse, jusqu'à Hannonville-sous-les côtes, puis retour vent dans le dos avec la Croix St Clément dans le final. On commence par la vallée de Montvaux qui sera escaladée à bonne allure, je bats mon record perso vieux de plus d'un an.
Marc donne le tempo. Sur le plateau, en emprunte des départementales désertes, avec ce petit vent de face qui nous freine un peu.
Jean Denis, Jean-Marc, Bernard, Natale, Marc |
Marc nous quitte car il doit rentrer. Du coup le rythme baisse un peu, ce qui n'est pas pour me déplaire. On passe devant le superbe château de Moncel du XIIe siècle mais qui fût refait au XVIIIe.
Bernard nous guide au son de sa voix rocailleuse et nous annonce les intersections et changements de direction.
Régis Lhermitte nous rejoint, il vient de Jarny et connait notre club depuis quelques temps.
La meuse est belle et triste à la fois lorsqu'on aperçoit au loin les côtes dans le brouillard.
Nous filons bon train.
A St Maurice, nous tournons à gauche et vent de dos nous fonçons à 40 km/h en prenant des relais à tour de rôle. Arrivés à Gorze, nous escaladons la Croix St Clément, sur un tempo assez rapide. Bernard arrive au sommet le premier suivi de Régis. Jean Marc, Natale et moi arrivons dans le même temps, moi à 17 secondes de mon record perso.
La descente est dangereuse mais comme la route est sèche, Natale et moi pouvons lâcher les freins.
Sur la route du retour entre Novéant et Moulins, nous rattrapons un gars roulant à VTT avec des pneus slicks et un gros sac à dos. Il parvient à prendre nos roues alors qu'on est entre 38 et 40 km/. J'échange quelques mots avec lui, il s'appelle Philippe (si je me souviens bien) et il serait intéressé de tenter une sortie d'entrainement avec nous la prochaine fois...
Je termine seul direction Woippy. Plutôt bien en jambe malgré la promenade à pied de 8 kilomètres la veille. Au total, 117 kilomètres 800 de D+ à 30,9 km/h.
lundi 19 octobre 2015
Des instants de bonheur partagés
La fin de l'année approche... la froidure automnale motive à se replonger dans mes images...
Je ne peux résister à l'envie de retracer nos sorties en club.
La "Gopro" fixée sous la selle, mon "vélo-caméra" à surpris ces instants de bonheur partagé sur le bitume.
Entre neige et canicule
Ensembles en coeur
Comme des libellules
Jouons à faire le coureur
Je ne peux résister à l'envie de retracer nos sorties en club.
La "Gopro" fixée sous la selle, mon "vélo-caméra" à surpris ces instants de bonheur partagé sur le bitume.
Entre neige et canicule
Ensembles en coeur
Comme des libellules
Jouons à faire le coureur
dimanche 18 octobre 2015
Sortie VS2M dans la froidure automnale
8h30, 5° ce dimanche matin, l'air est humide. Nous sommes huit : Marc Bettoni, Natale Barreca, Jean Marc Henault, Loïc Trouillot, Bernard Viennot, Bernard Wirth, Pierre Wechsler et Jean Denis Becart qui comme à son habitude nous accompagne quelques kilomètres avant de retourner au point de rendez-vous pour prendre en main le groupe loisir découverte à 9h00.
Un beau parcours cassant parsemé de petites côtes. Nos compétiteurs vont imprimer un rythme soutenu. Je remarque que je suis pas en super forme, je plafonne vite dans les bosses, incapable d'accélèrer sans raisons apparentes.
Au bout de deux heures, à Hémilly, voyant "le peloton des copains affutés" au loin, les deux Bernard et moi on décide de couper notre effort et de suivre le parcours prévu, nous pensions qu'ils s'étaient trompés. On verra plus tard qu'ils avaient eu raison !
On se retrouve entre "tontons flingueurs". On continue ainsi à trois durant environ trois quart d'heure, puis devant être rentré pour midi, je vais au plus direct pour rentrer sur Woippy.
Pas de bonnes sensations, les jambes lourdes, je suis un peu déçu de ma sortie.
Au total 102 kms, 950 de D+ à 28,4 km/h.
Un beau parcours cassant parsemé de petites côtes. Nos compétiteurs vont imprimer un rythme soutenu. Je remarque que je suis pas en super forme, je plafonne vite dans les bosses, incapable d'accélèrer sans raisons apparentes.
Au bout de deux heures, à Hémilly, voyant "le peloton des copains affutés" au loin, les deux Bernard et moi on décide de couper notre effort et de suivre le parcours prévu, nous pensions qu'ils s'étaient trompés. On verra plus tard qu'ils avaient eu raison !
On se retrouve entre "tontons flingueurs". On continue ainsi à trois durant environ trois quart d'heure, puis devant être rentré pour midi, je vais au plus direct pour rentrer sur Woippy.
Pas de bonnes sensations, les jambes lourdes, je suis un peu déçu de ma sortie.
Au total 102 kms, 950 de D+ à 28,4 km/h.
dimanche 11 octobre 2015
Cycliste du dimanche : Michel
Je connaissais déjà la réputation de Michel "cycliste au long cours" à travers Strava où j'ai commencé par suivre ses parcours. J'ai fais sa connaissance cet été. Il sortait une semaine plus tôt d'un Paris-Brest-Paris, soit 1200 kilomètres en 52 heures, et tranquillement il faisait de l'endurance de force dans les côtes, sur le Circuit des côtes de Moselle, randonnée cyclotouriste de 130 kilomètres.
Je l'ai revu par la suite, pour sa sortie la plus courte de l'année, la gentleman Marcel Hocquaux, 23 kilomètres ! J'ai pensé que de toute façon pour suivre Michel, mieux valait le faire court, car je ne me vois pas l'accompagner sur ces longues distances qu'il affectionne !
Michel Aubriot, né en 1963 à Nancy, je vis dans la région messine depuis 1984, où j’ai été embauché chez PSA à Tremery. La SMAE (Société Mécanique Automobile de l'Est) à l’époque, produit une grosse partie des moteurs essence et diesel du groupe. J’habite dans l’est Messin depuis 1989 à Courcelles Chaussy.
- matériel utilisé, marque du ou des vélos, roues, composants, gps…
Coté vélo, si je passe sur mon premier qui était un tricycle rouge avec une benne, je me souviens d’un randonneur vert qui n’avait pas de compteur…
Quand j’ai commencé à bosser j’ai acheté un beau vélo, Peugeot bien sûr, en tubes Reynolds, mais il a fait plus d’heures de crochets de garage que d’heures de route…
Un jour de 1999, lors d’une discussion café avec les collègues voilà qu’il nous prend l’idée un peu folle de s’entrainer pour faire ensembles le grand parcours de la fête d’été de la SMAE : 87 km !!! J’ai donc ressorti mon beau Peugeot et commencé l’entrainement, aujourd’hui je dirais en dilettante, je ne roulais que le weekend et encore pas tous. En septembre nous nous sommes retrouvés à une demi-douzaine de copains et nous avons réussi à boucler ce grand parcours, plus ou moins frais à l’arrivée mais ensembles. A la fin de cette saison j’avais parcouru 2700 km. Le Virus s’était introduit.
En 2000, première cyclosportive, la Meusienne sur le petit parcours, une horreur, je n’étais qu’une crampe à l’arrivée. En fin de saison je rachète un nouveau vélo, d’occasion, un Peugeot encore avec un triple plateau, je le trouve super.
Et le carbone fait son apparition, enfin je le découvre, et je craque pour un Look 461, quelle différence de confort par rapport au tout alu !! Vélo équipé en Campa 10V et roue Ksyrium SL.
Et le carbone fait son apparition, enfin je le découvre, et je craque pour un Look 461, quelle différence de confort par rapport au tout alu !! Vélo équipé en Campa 10V et roue Ksyrium SL.
Je vais garder ce Look, jusqu’à ce que Jean Charles Martin me propose un cadre nu, un BMC top gamme lors de la vente de son magasin. Une bête de course. Par contre une voiture au carrefour du petit marais, près de Sainte Barbe stoppa sa carrière brutalement.
C’est un "Cervélo R3" qui retient mon attention, toujours un cadre seul sur lequel je transfère mes composants. J’ai toujours tenu à faire tout, ou presque, moi-même sur mes vélos. La garantie servira à deux reprises, le boitier de pédalier se désolidarisait du cadre, la troisième version a bénéficié de la nouvelle technologie "Presfit" mais qui m’obligea à changer le pédalier et mon choix se posa sur un "Rotor 3D". Le changement du 2° cadre avait été l’occasion pour moi de passer aux 11 vitesses, toujours en Campagnolo.
En 2012, changement de vélo complet suite à la rencontre un peu forcée avec un Hollandais en cabriolet alors que je descendais le col d’Allos. La route était étroite, de son coté il y avait le vide et le temps que me rende compte qu’il ne se serrerait pas, "et PAF !" le cycliste.
Mon choix s’arrêta sur un "Trek Domane" que j’avais pu tester à l’Alpe d’Huez, encore plus confortable que le "R3" qui était déjà très bien placé. Je repart toujours en "Campa", toujours en "Ksyrium" mais à boyaux.
Mon choix s’arrêta sur un "Trek Domane" que j’avais pu tester à l’Alpe d’Huez, encore plus confortable que le "R3" qui était déjà très bien placé. Je repart toujours en "Campa", toujours en "Ksyrium" mais à boyaux.
Coté compteur, après quelques essais de version avec altimètre, mon choix s’est porté sur des "Polar", un "710" dans un premier temps et depuis pas mal d’année maintenant un "CS600". Et depuis trois ans maintenant, je le complète par un GPS, un "Bryton 50" que je prends quasiment systématiquement. Quel confort lors de mes longs périples par rapport aux cartes ou au fiches plastifiées.
Pour l’hiver, j’ai également un home trainer, un "Tacx" sans fil qui me permet de contrôler mes séances sans me poser de question. Ce sont systématiquement des séances que je me programme avec contrôle de la puissance. Je travaille beaucoup la vélocité sur cet engin, alors que sur route je suis plus en force (sauf en cyclo).
Autre accessoire, indispensable à mon avis, à la pratique du vélo, le téléphone. Il s’agit d’un "Sony Xpéria Z1" qui a retenu mon attention pour deux raisons essentielles : Il est étanche, ce qui est pratique dans notre sport et autre détail, il a un bouton déclencheur photo externe … prendre une photo avec l'écran tactile n’est pas des plus aisé, surtout avec les gants hiver.
J’ai également pour certaines occasions un appareil photo, lui aussi étanche, GPS et antichoc. Je l’avais acheté pour ma traversée des Pyrénées en 2014, le positionnement GPS est idéal pour retrouver le lieu de prise.
- combien de kilomètres par an roules-tu ?
Actuellement, une année normale, ce sont environ 12 à 13000 kilomètres que je parcours. Une année à "Paris Brest", je frise les 15000.
- utilise-tu des sites web communautaires dédiés aux cyclistes pour mettre en ligne tes parcours : Garmin Express, Strava, Endomondo…
Depuis trois ans maintenant, je reporte mes sorties sur "Strava", la première année ce ‘était pas systématique, mais depuis 2014 j’ai quasi l’intégralité de mes sorties, quand je ne prends pas le "Bryton" c’est avec le GSM que j’enregistre mes sorties.
- souvenirs d'enfances lié au sport ou au vélo ?
Comme je l’ai écrit au-dessus il y a mes deux premiers vélo et ensuite j’ai eu un "Nancia" orange (je suis originaire de Nancy) et avec ce vélo quand j’étais ado je roulais avec mon père. Nous avions une maison de campagne dans la Meuse près de Commercy où mes grand parents habitaient et nous partions de Nancy avec mon père pour rejoindre la meuse en vélo alors que ma mère venait avec la voiture, nous avions fait quelques sorties de 100 km autour de cette maison de Cornieville et j’avais déjà pu monter à l’époque un clone du Mont Ventoux (que je ne connaissais pas encore) : la butte du Montsec… une véritable montagne pour moi.
- as-tu pratiqué un autre sport avant le vélo ? et pratiques-tu un sport en même temps que le vélo ?
Mis à part ces quelques randonnées, je n’ai eu aucune activité physique sportive jusqu’à ce jour de 1999 où nous avions décidé de faire ce grand parcours de la fête d’été de la SMAE.
J’ai pratiqué quand même un sport pendant trois saison : le sport auto en rallye de 1986 à 1988 sur "104 ZS groupe F", une catégorie prototype où pratiquement tout était permis dans le respect d’un poids minimum et de la cylindrée. Cette voiture, comme le vélo, je l’avais montée entièrement moi-même.
Sinon le vélo est mon seul sport auquel j’ajoute un peu de home-trainer et de musculation en hiver puisque je ne roule pas en semaine quand l’heure d’hiver s’installe.
- a quel rythme pratiques-tu le vélo ?
Pendant l’heure d’été, ce sont en principe deux sorties de 50 km en semaine le soir après le boulot et deux sorties le weekend un peu plus longues. Je ne sors pas quand il pleut en principe. Ce qui fait une moyenne annuelle d’une sortie un jour sur trois. Sachant que toutes les vacances sont prises avec le vélo et là tous les jours le vélo a le droit de prendre l’air.
- fais-tu de la compétition et si oui, fais-tu partie d'un club ?
Je ne fais pas de compétitions, j’ai testé deux courses FFC mais je n’ai pas accroché. Je préfère et de loin les cyclosportives de montagne. Je ne fais pas partie d’un club actuellement mis à part celui du Comité d'Entreprise de l’usine où je m’occupe des sorties sur les cyclosportives. Mais l’an prochain il y a une probabilité forte pour que je rejoigne un club aux couleurs noire et orange… le VS2M.
- un moment fort vécu lors d'une randonnées, une course, un raid...
Des moments forts, j’en ai vécu plusieurs pour ne pas dire beaucoup, je fais du vélo plaisir et du plaisir j’en prend beaucoup, chaque arrivée au bout d’une grande épreuve procure une joie intense mêlée d’émotion. J’aime repousser les limites. Mon premier 200 kilomètres a été une expédition en terme de préparation, d’alimentation embarquée et de vêtement. C’était entre Courcelles et Combeaufontaine près de Vesoul. Ensuite j’y ai rajouté du dénivelé et des kilomètres, "l’Ardéchoise" puis "l’Ardéchoise vélo marathon", "la Marmotte", le "DFU" (Défi des Fondus de l’Ubaye) qui a été mon premier 300 en montagne, le "REV" (Raid extrême Vosgien) raid ultra avec en assistance des copains et ma femme qui étaient dans la voiture à quelques mètres derrière moi, une grande aventure et ma première nuit sur le vélo. Il y a eu également le "Tour du Mont Blanc", magnifique. En distance il y a le "PBP" (Paris Brest Paris) que j’ai fait en 2011 puis cette année avec deux nuit sans pratiquement dormir, dans le genre distance et dénivelé, il y a aussi le "Trirhéna" que j’ai fait en 2014 après la traversée des Pyrénées.
- tes points faibles, ce que tu voudrais améliorer
Mon point faible, que je ne cherche peut être pas forcément à améliorer, c’est le manque d’explosivité.
- tes points forts
Je pense que l’endurance est mon réel point fort et indirectement mon mental.
- une course, un défi, un parcours mythique que tu aimerais réaliser
J’aimerais découvrir les Dolomites et je regarde du côté du "Marathon des Dolomites" pour l’an prochain pour commencer une semaine découverte de ce massif. J’aimerais également refaire le "REV" et pour la fin de saison "le 1000 du sud". Je ne vais pas tout dire maintenant ces lignes pourraient être lues…
- une course, un défi, un parcours mythique que tu as déjà réalisé
Je dois être à sept "Marmottes", cinq "Ardéchoise vélo marathon", trois "DFU", un "REV", deux "PBP", un "Trirhéna" , un nombre important de grimpées du Ventoux par toutes ses faces, j’ai le diplôme de "Galérien du Ventoux" (4 ascensions du Ventoux) à chaque fois que nous passons à coté, le vélo m’oblige à sortir de l’autoroute pour aller titiller le géant chauve et au moins autant de grimpées de l’Alpe d’Huez.
- en prenant de l'âge en quoi cela t'apporte-t-il de l'expérience dans ta pratique du vélo ?
En prenant de l’âge, je perds des cheveux et donc du poids, ce qui est favorable pour grimper des côtes, je me suis rasé la moustache (en guidon de vélo bien sûr) le jour de mes 50 ans, c’était à Vaison… au pied du Ventoux J
- comment aménages-tu tes temps d'entrainements avec ta vie professionnelle, familiale…?
Chaque sortie est menée bon train, je ne fais pratiquement jamais de sortie récupération mis à part après les grosses cyclosportives, n’est-ce pas Bernard Viennot ? Donc la récupération passive je l’occupe à entretenir un peu la maison. Je bosse à temps complet donc peu de possibilité de sortie en semaine : deux fois une heure et demie le soir après le boulot s’il ne pleut pas, s’il n’y a pas de réunion qui se poursuivent…
En fait c’est le vélo qui pilote nos vacances et nos week-end, il sert de support à la découverte de la France, avec une préférence pour l'est et plutôt la montagne.
J’ai la chance que ma femme Christine me suive dans la plupart de mes périples où elle fait beaucoup de photo et de rencontres, elle est, comme j’aime à le dire, la "Jean Paul Olivier" des cyclosportives. Et heureusement elle a été atteinte elle aussi par mon virus et parcours elle aussi les routes de la région où elle commencerait même à apprécier les bosses.
Cette année, lors de la "Women 100" organisée par les sœur Héléna et Julie Krasniak elle a réalisé son premier passage de la barrière des 100 km en allongeant un peu le parcours à 108 km.
VS2M, à fond plein est !
Départ habituel piscine de Montigny, nous sommes huit, Arnaud Szevo, Bernard Viennot, Bernard Wirth, Natale Barreca, Jean Marc Henault et Jean Denis Becart qui nous accompagnera quelques kilomètres mais reviendra sur ses pas pour prendre en main le groupe loisir.
Il fait soleil voilé, 7°, vent d'est, le cuissard long est de sortie, et même pour ma part le cache-oreille et les gants. Comme ça fait deux fois que je n'ai pas participé aux sorties dominicales, je constate que l'habitude est prise de soigner la moyenne horaire au dessus de 30 km/h, vu la belle forme affichée par tous en cette fin de saison.
Bernard Wirth nous à préparé un parcours vers l'est de Metz pour éviter le marathon qui se déroule au même moment au Sud, Sud-est.
Bernard part d'un bon rythme. En traversant la ville, nous tombons sur le groupe du "Palais des Sport", qui s'était arrêté au feu. Nous saluons quelques membres du VS2M s'y trouvant, Pierre Wechsler, Olivier Corps, Corentin Florence...
Puis notre sortie se changea subitement en cyclosportive. Un peloton d'une vingtaine de coureur foncent sur la route de Saint Julien en direction de Vigy à 40 km/h !
On se tire la bourre vent de face, durant une bonne dizaine de kilomètres puis à Ebersviller notre groupe continue sur Dalstein plein est. On ralenti un peu le rythme.
La route départementale est particulièrement agréable, et les noms des villages ont des noms typiques : Menskirch, Bibiche, Freistroff... Nous sommes en moselle-est sur des routes que je ne pratique pas souvent et ce n'est pas pour me déplaire.
Nous passons près de Bouzonville et c'est déjà la route du retour, vent de dos.
Après la montée de Piblange, 3 kms à 4%, nous organisons notre peloton en file montante / descendante pour contrer le vent latéral. On va filer ainsi durant vingt minutes entre 40 et 50 km/h, les cuisses ont chauffées. Exercice profitable car on a trop rarement l'occasion de le pratiquer.
On remarque les hommes en formes lorsqu'il s'agit d'escalader les bosses en force. Par exemple, nos "deux Bernards" nous ont fait des numéros chacun dans leur style.
Depuis trois semaines je n'avais plus fait de grosse sorties longues et en intensité. Mais la préparation des deux gentlemen m'ont fait le plus grand bien. J'arrive à suivre le groupe de tête beaucoup plus facilement.
On parvient à Metz avec un bon 32 km/h de moyenne pour environ 90 kilomètres parcourut.
Les copains se séparent, et comme il n'est que 11h, (c'est l'avantage de rouler vite), je continue sur Montigny avec Natale et Sylvain. Le marathon est encore bien actif. Nous prenons des portions du parcours pour retourner au parking de Montigny.
Là, Natale est au bord de la fringale, il faut dire que hier il a roulé encore plus vite sur une sortie de 70 kms en groupe.
On se dit qu'on va rallonger chacun de notre côté pour réaliser le Gran Fondo du mois d'octobre sur Strava et parvenir au 120 kilomètres. Lui rentre à Montois, moi sur Woippy.
Je vais me retrouver avec le vent de face pour finir, en revenant par la ZAC d'Augny.
Au total 122 kilomètres, 900 de D+ à 31,2 km/h de moyenne... Content !
Il fait soleil voilé, 7°, vent d'est, le cuissard long est de sortie, et même pour ma part le cache-oreille et les gants. Comme ça fait deux fois que je n'ai pas participé aux sorties dominicales, je constate que l'habitude est prise de soigner la moyenne horaire au dessus de 30 km/h, vu la belle forme affichée par tous en cette fin de saison.
Bernard Wirth nous à préparé un parcours vers l'est de Metz pour éviter le marathon qui se déroule au même moment au Sud, Sud-est.
Bernard part d'un bon rythme. En traversant la ville, nous tombons sur le groupe du "Palais des Sport", qui s'était arrêté au feu. Nous saluons quelques membres du VS2M s'y trouvant, Pierre Wechsler, Olivier Corps, Corentin Florence...
Puis notre sortie se changea subitement en cyclosportive. Un peloton d'une vingtaine de coureur foncent sur la route de Saint Julien en direction de Vigy à 40 km/h !
On se tire la bourre vent de face, durant une bonne dizaine de kilomètres puis à Ebersviller notre groupe continue sur Dalstein plein est. On ralenti un peu le rythme.
La route départementale est particulièrement agréable, et les noms des villages ont des noms typiques : Menskirch, Bibiche, Freistroff... Nous sommes en moselle-est sur des routes que je ne pratique pas souvent et ce n'est pas pour me déplaire.
Nous passons près de Bouzonville et c'est déjà la route du retour, vent de dos.
Après la montée de Piblange, 3 kms à 4%, nous organisons notre peloton en file montante / descendante pour contrer le vent latéral. On va filer ainsi durant vingt minutes entre 40 et 50 km/h, les cuisses ont chauffées. Exercice profitable car on a trop rarement l'occasion de le pratiquer.
On remarque les hommes en formes lorsqu'il s'agit d'escalader les bosses en force. Par exemple, nos "deux Bernards" nous ont fait des numéros chacun dans leur style.
Depuis trois semaines je n'avais plus fait de grosse sorties longues et en intensité. Mais la préparation des deux gentlemen m'ont fait le plus grand bien. J'arrive à suivre le groupe de tête beaucoup plus facilement.
On parvient à Metz avec un bon 32 km/h de moyenne pour environ 90 kilomètres parcourut.
Les copains se séparent, et comme il n'est que 11h, (c'est l'avantage de rouler vite), je continue sur Montigny avec Natale et Sylvain. Le marathon est encore bien actif. Nous prenons des portions du parcours pour retourner au parking de Montigny.
Là, Natale est au bord de la fringale, il faut dire que hier il a roulé encore plus vite sur une sortie de 70 kms en groupe.
On se dit qu'on va rallonger chacun de notre côté pour réaliser le Gran Fondo du mois d'octobre sur Strava et parvenir au 120 kilomètres. Lui rentre à Montois, moi sur Woippy.
Je vais me retrouver avec le vent de face pour finir, en revenant par la ZAC d'Augny.
Au total 122 kilomètres, 900 de D+ à 31,2 km/h de moyenne... Content !
dimanche 4 octobre 2015
Gentlemen de Briey, (si t'es radieuse..)
Ce dimanche, au pied de la cité Radieuse de Le Corbusier, qui ressemble en tous points à celle de Marseille, où ils la nomme "la maison du fada", la gentlemen de Briey se déroule sur un circuit en forme d'aller-retour sur la route de Landre, soit au total 27 kilomètres, avec 300 mètres de dénivelé.
A la différence de Marseille, il fait frais, 11°, il a plu durant la nuit, la route est mouillée, et 45 équipes de fadas se préparent à participer à ce contre-la-montre...
7 équipes du club VS2M sont présentes.
J'ai le plaisir de rouler cette fois encore avec Julien Stenger, qui a 24 ans et non 27, car je m'étais trompé la dernière fois, et qui arrive de Mars-la-Tour à vélo, bien chaud pour notre parcours. Il a l'avantage d'avoir déjà participé à plusieurs reprises à cette course, donc il me renseigne sur les reliefs de la route, pas très prononcés, hormis deux côtes, une à l'aller, 1 km à 4%, l'autre dans le final, 900 mètres à 6%.
On remarque tout de suite qu'au départ pas mal de coureurs de 1ère et 2e catégories sont là, des beaux vélos, de belles roues lenticulaires, des casques profilés, des prolongateurs... Julien et moi, on est juste avec nos vélos habituels, la seule "customisation" que je me suis autorisée c'est de retirer le porte-bidon du tube de selle.
Au moment de partir on la bonne surprise de voir nos amis du groupe du Palais des Sports qui passait par là nous saluer.
Puis on part sur les chapeaux de roues, néanmoins prudemment dans le premier rond-point rendu glissant par la pluie.
Ensuite on va tenir un bon rythme, sachant que le vent est de 3/4 arrière. On arrive à Landre au bout de 23', on a fait la moitié du parcours. Demi-tour et on repart sur Briey, vent défavorable. Je commence à avoir les cuisses dures mais je tiens bon, ayant prit soin ces deux dernières semaines de me préparer des entrainements au seuil. Je constate que je suis un peu mieux que lors de la gentlemen de Vigy. Les côtes sont moins pentues et je relance mieux. Julien me donne quelques indications parfois lorsque je manque de lucidité pour mieux m'abriter derrière lui. On se fait rejoindre par une équipe, qui va nous larguer assez vite.
Les premiers vont boucler le parcours en 38'23'' (42 km/h de vitesse moyenne). Nous en 46'47'' (34,6 km/h de vitesse moyenne). On finit 18e sur 36 participants dans la catégorie, un vieux/un jeune.
23e sur 45 participants en mélangeant le classement des jeunes.
On est heureux comme des cadets et on ne résiste pas au plaisir de la photo d'après course !
En regardant mes statistiques d'après course, je constate que j'étais à bloc durant les 46 minutes, et je crois que c'est la première fois que ça m'arrive !
A la différence de Marseille, il fait frais, 11°, il a plu durant la nuit, la route est mouillée, et 45 équipes de fadas se préparent à participer à ce contre-la-montre...
7 équipes du club VS2M sont présentes.
les gars du VS2M : Jean Denis, Loïc, Arnaud, Natale, Marc, moi, Corentin |
On remarque tout de suite qu'au départ pas mal de coureurs de 1ère et 2e catégories sont là, des beaux vélos, de belles roues lenticulaires, des casques profilés, des prolongateurs... Julien et moi, on est juste avec nos vélos habituels, la seule "customisation" que je me suis autorisée c'est de retirer le porte-bidon du tube de selle.
Au moment de partir on la bonne surprise de voir nos amis du groupe du Palais des Sports qui passait par là nous saluer.
Puis on part sur les chapeaux de roues, néanmoins prudemment dans le premier rond-point rendu glissant par la pluie.
Ensuite on va tenir un bon rythme, sachant que le vent est de 3/4 arrière. On arrive à Landre au bout de 23', on a fait la moitié du parcours. Demi-tour et on repart sur Briey, vent défavorable. Je commence à avoir les cuisses dures mais je tiens bon, ayant prit soin ces deux dernières semaines de me préparer des entrainements au seuil. Je constate que je suis un peu mieux que lors de la gentlemen de Vigy. Les côtes sont moins pentues et je relance mieux. Julien me donne quelques indications parfois lorsque je manque de lucidité pour mieux m'abriter derrière lui. On se fait rejoindre par une équipe, qui va nous larguer assez vite.
Les premiers vont boucler le parcours en 38'23'' (42 km/h de vitesse moyenne). Nous en 46'47'' (34,6 km/h de vitesse moyenne). On finit 18e sur 36 participants dans la catégorie, un vieux/un jeune.
23e sur 45 participants en mélangeant le classement des jeunes.
On est heureux comme des cadets et on ne résiste pas au plaisir de la photo d'après course !
En regardant mes statistiques d'après course, je constate que j'étais à bloc durant les 46 minutes, et je crois que c'est la première fois que ça m'arrive !
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