J'avoue être fasciné par les représentations cartographiques des sorties vélo enregistrées grâce au GPS.
Voici une vue issue de Strava lab : l'ascension de la butte de Mousson lors de notre sortie Vélo Sport Montigny de dimanche dernier, à regarder en "grand écran" et en "HD".
mercredi 29 octobre 2014
mardi 28 octobre 2014
Ma carte de chaleur, de 2010 à 2014 (my heatmap)
De cette carte issue de Strava, on observe que mon rayon d'action se développe sérieusement sur le territoire de Metz Métropole et au delà depuis 2010, où je commençais par rouler en VTT autour du Saint Quentin, puis les années suivantes à force de pratiquer le vélo de route, je me suis aventuré de plus en plus loin... et encore, on ne voit pas mes pérégrinations vosgiennes et alpines de cet été !
lundi 27 octobre 2014
Le cycliste du dimanche : Fabrice
Encore grâce à Strava, je fais la connaissance de Fabrice en mars 2014 où il m'invite à une sortie d'entraînement de son club, Metz Triathlon. Je découvre une personnalité attachante, comme sont souvent les personnes originaire du nord de la France. En roulant avec lui, je remarque l'efficacité de son coup de pédale et une certaine facilité à accélérer dans les bosses, un point fort que sa modestie ne mentionnera pas dans l'entretien ci-dessous !
Fabrice, 49 ans dans quelques semaines et oui tout arrive ! Technico-commercial pour une PME de Rhône-Alpes et résidant à proximité de Metz depuis une vingtaine d’années.
Philosophie de vie : Amoureux de la vie et des gens en général. Il y a forcément quelque chose de bon, de positif dans chaque personne.
Depuis février 2014, ma nouvelle monture est un Specialized / Venge Pro force et j’en suis plus qu’enchanté. Que ce soit ma position, la nervosité du cadre, sa tenue en descente ou en courbe, ce vélo est bluffant d’efficacité. Équipé d’un groupe SRAM Force nécessitant très peu de réglage (contrairement au Shimano 105 de mon autre vélo de route) et pour le néophyte en mécanique que je suis, c’est parfait !
Pour terminer une paire de roues Roval CL60 en pneus (Turbo de chez Specialized), assez peu connue et à priori aussi efficace que des Zipps 404.
De plus ce vélo a une classe folle et il m’est très difficile de le mettre ailleurs que dans mon bureau... Là il y a peut être une séance de psy à faire !
Pour les sorties par temps maussade voire pluvieux (comme c’est le cas six mois de l’année en Lorraine) et également pour les entraînements sur « home-trainer », j’utilise mon Look 595 équipés de roues FFWD F4R (en 40 mm et jante alu/carbone)
Pour le VTT, c’est un Stumpjumper FST toujours de chez Specialized en 26 pouces.
- Combien de km par an roules-tu ?
Pour la première fois je dépasserai en 2014 les 6500 kilomètres. Les années précédentes les distances étaient plus proches des 4000 kilomètres car étaient inclues beaucoup plus de sorties VTT (donc des sorties plus courtes qu'en vélo de route) que cette année. La raison principale est due au planning découlant de mes objectifs prévus, soit deux ou trois Triathlons XL et un pauvre XTerra en VTT.
- Utilise-tu des sites web communautaires dédiés aux cyclistes pour mettre en ligne tes parcours : Garmin Express, Strava, Endomondo…
Oui et comme beaucoup il s’agit de Strava via l’application de l’Iphone ou du transfert des différentes séances course à pied ou natation de la montre Garmin 910 XT. Ce site est hyper stimulant et permet (entre autre) de rencontrer d’autres passionnés de vélos, de se confronter aux pros sur certains segments et de gagner puis perdre ces fameux KOM (King Of Mountain).
J’utilise également le site de Garmin connect pour préparer ou planifier les sorties vélos.
- Souvenirs d'enfances liés au sport ou au vélo ?
Une course cycliste la « boucle des Flandres » à laquelle participait un jeune pro : Bernard Hinault. Le parcours passé à quelques mètres de chez moi et au fil des tours, ce jeune champion creusait de plus en plus l’écart avec le reste du peloton. Après son dernier passage, j’ai pris mon vélo et rejoins la ligne d’arrivée. Lorsqu’il a regagné son hôtel, j’étais à ses cotés, portant ses affaires, fier comme Artaban mais je n’ai aucun souvenir d’un quelconque échange, à mon avis je ne devais absolument pas l’intéresser !
- As-tu pratiqué un autre sport avant le vélo ?
Oui du foot parce que c’était pour faire comme les copains. Vite arrêté, car ce sport ne m’a jamais plu et puis trop « violent » pour moi. Du hand-ball et même constat.
- A quel rythme pratiques-tu tes sports ?
En moyenne cette année, et par semaine entre onze et quatorze heures. Soit trois heures de natation, trois heures en course à pied (pas assez), une heure de musculation et le reste pour le vélo (route ou VTT). Et il faut avouer que nous avons eu beaucoup de chance cette année avec cette météo si clémente nous permettant de rouler un maximum jusqu’au printemps.
- Fais-tu de la compétition et si oui, fais-tu partie d'un club ?
Compétition à mon niveau est un bien grand mot. Mais oui et essentiellement en triathlon
- Un moment fort vécu lors d'une randonnées, une course, un raid...
En 2011, lors d’un raid VTT Oxygen’ Challenge dans le Cantal. Nous étions au 45ème kilomètres et face à nous un mur terrible, interminable et pour couronner le tout une averse ou plutôt un déluge nous tombe dessus, ce qui avait pour effet de rendre le tracé quasiment impraticable et même invisible. Alors deux choses te viennent rapidement à l’esprit : Ne pas poser le pied par terre car ce sera très compliqué (voire impossible) pour repartir Éviter de lever la tête pour ne pas voir cette pente terrible C’était un grand moment de solitude.
- Tes points faibles, ce que tu voudrais améliorer ?
La liste est trop longue ! Trêve de plaisanterie, j’aimerai gagner en puissance et rouler plus rapidement et plus longuement Pour cela j’espère fortement progresser grâce aux conseils du staff technique de VS2M (Vélo Sport Montigny-les-Metz, futur club de vélo dont Fabrice est l'un des initiateurs).
- Tes points forts ?
La liste est trop courte ! Là je ne plaisante pas.
- Une course, un défi, un parcours mythique que tu aimerais réaliser...
Un Ironman et pourquoi pas le premier d’une liste pas obligatoirement (trop) longue. Je rêve depuis plusieurs années de faire le Challenge ROTH (Allemagne), Distance Iron réputé pour être le plus beau ou du moins le plus populaire d’Europe.
Et si tout se passe bien, ce rêve va se concrétiser le 12 juillet 2015
- Une course, un défi, un parcours mythique que tu as déjà réalisé...
Je n’ai pas de noms qui me viennent à l’esprit mise à part les ascensions des cols mythiques en France comme le Ventoux, l’Alpe d’Huez….
Mais je crois tout de même que le triathlon Longue Distance de Gérardmer est tout de même le plus beau de tous les triathlons réalisés à ce jour.
- En prenant de l'âge en quoi cela t'apporte-t-il de l'expérience dans ta pratique du vélo ?
Que j’en ai de plus en plus besoin et notamment pour conserver la ligne. Et puis tellement de coins en France (tout comme à l’étranger) sont splendides alors autant les découvrir en vélo afin d’en prendre plein les yeux. Point essentiel : de partager une passion comme le vélo avec ses amis. De voir les sourires de vos coéquipiers ou partenaires lors d’une sortie à vélo. Et puis découvrir des paysages hors du commun avec seulement le bruit du vent dans les roues…. C’est tout simplement magique !
- Comment aménages-tu tes temps d'entrainements avec ta vie professionnelle, familiale…?
Mon épouse est également triathlète et c’est une chance car nous adaptons les impératifs sportifs de chacun pour atteindre nos objectifs. J’aménage mon temps de travail pour les entrainements en commun comme la natation et la course à pieds. Sinon et comme beaucoup de triathlètes, je profite de la coupure en milieu de journée, le soir et bien entendu le week-end quand je n’ai pas d’impératif familial.
Triathlon de Gérardmer, 2013 |
Depuis février 2014, ma nouvelle monture est un Specialized / Venge Pro force et j’en suis plus qu’enchanté. Que ce soit ma position, la nervosité du cadre, sa tenue en descente ou en courbe, ce vélo est bluffant d’efficacité. Équipé d’un groupe SRAM Force nécessitant très peu de réglage (contrairement au Shimano 105 de mon autre vélo de route) et pour le néophyte en mécanique que je suis, c’est parfait !
Pour terminer une paire de roues Roval CL60 en pneus (Turbo de chez Specialized), assez peu connue et à priori aussi efficace que des Zipps 404.
De plus ce vélo a une classe folle et il m’est très difficile de le mettre ailleurs que dans mon bureau... Là il y a peut être une séance de psy à faire !
Pour les sorties par temps maussade voire pluvieux (comme c’est le cas six mois de l’année en Lorraine) et également pour les entraînements sur « home-trainer », j’utilise mon Look 595 équipés de roues FFWD F4R (en 40 mm et jante alu/carbone)
Pour le VTT, c’est un Stumpjumper FST toujours de chez Specialized en 26 pouces.
- Combien de km par an roules-tu ?
Pour la première fois je dépasserai en 2014 les 6500 kilomètres. Les années précédentes les distances étaient plus proches des 4000 kilomètres car étaient inclues beaucoup plus de sorties VTT (donc des sorties plus courtes qu'en vélo de route) que cette année. La raison principale est due au planning découlant de mes objectifs prévus, soit deux ou trois Triathlons XL et un pauvre XTerra en VTT.
- Utilise-tu des sites web communautaires dédiés aux cyclistes pour mettre en ligne tes parcours : Garmin Express, Strava, Endomondo…
Oui et comme beaucoup il s’agit de Strava via l’application de l’Iphone ou du transfert des différentes séances course à pied ou natation de la montre Garmin 910 XT. Ce site est hyper stimulant et permet (entre autre) de rencontrer d’autres passionnés de vélos, de se confronter aux pros sur certains segments et de gagner puis perdre ces fameux KOM (King Of Mountain).
J’utilise également le site de Garmin connect pour préparer ou planifier les sorties vélos.
- Souvenirs d'enfances liés au sport ou au vélo ?
Une course cycliste la « boucle des Flandres » à laquelle participait un jeune pro : Bernard Hinault. Le parcours passé à quelques mètres de chez moi et au fil des tours, ce jeune champion creusait de plus en plus l’écart avec le reste du peloton. Après son dernier passage, j’ai pris mon vélo et rejoins la ligne d’arrivée. Lorsqu’il a regagné son hôtel, j’étais à ses cotés, portant ses affaires, fier comme Artaban mais je n’ai aucun souvenir d’un quelconque échange, à mon avis je ne devais absolument pas l’intéresser !
- As-tu pratiqué un autre sport avant le vélo ?
Oui du foot parce que c’était pour faire comme les copains. Vite arrêté, car ce sport ne m’a jamais plu et puis trop « violent » pour moi. Du hand-ball et même constat.
- A quel rythme pratiques-tu tes sports ?
En moyenne cette année, et par semaine entre onze et quatorze heures. Soit trois heures de natation, trois heures en course à pied (pas assez), une heure de musculation et le reste pour le vélo (route ou VTT). Et il faut avouer que nous avons eu beaucoup de chance cette année avec cette météo si clémente nous permettant de rouler un maximum jusqu’au printemps.
- Fais-tu de la compétition et si oui, fais-tu partie d'un club ?
Compétition à mon niveau est un bien grand mot. Mais oui et essentiellement en triathlon
- Un moment fort vécu lors d'une randonnées, une course, un raid...
En 2011, lors d’un raid VTT Oxygen’ Challenge dans le Cantal. Nous étions au 45ème kilomètres et face à nous un mur terrible, interminable et pour couronner le tout une averse ou plutôt un déluge nous tombe dessus, ce qui avait pour effet de rendre le tracé quasiment impraticable et même invisible. Alors deux choses te viennent rapidement à l’esprit : Ne pas poser le pied par terre car ce sera très compliqué (voire impossible) pour repartir Éviter de lever la tête pour ne pas voir cette pente terrible C’était un grand moment de solitude.
- Tes points faibles, ce que tu voudrais améliorer ?
La liste est trop longue ! Trêve de plaisanterie, j’aimerai gagner en puissance et rouler plus rapidement et plus longuement Pour cela j’espère fortement progresser grâce aux conseils du staff technique de VS2M (Vélo Sport Montigny-les-Metz, futur club de vélo dont Fabrice est l'un des initiateurs).
Triathlon de Gérardmer, 2013 |
La liste est trop courte ! Là je ne plaisante pas.
- Une course, un défi, un parcours mythique que tu aimerais réaliser...
Un Ironman et pourquoi pas le premier d’une liste pas obligatoirement (trop) longue. Je rêve depuis plusieurs années de faire le Challenge ROTH (Allemagne), Distance Iron réputé pour être le plus beau ou du moins le plus populaire d’Europe.
Et si tout se passe bien, ce rêve va se concrétiser le 12 juillet 2015
- Une course, un défi, un parcours mythique que tu as déjà réalisé...
Je n’ai pas de noms qui me viennent à l’esprit mise à part les ascensions des cols mythiques en France comme le Ventoux, l’Alpe d’Huez….
Mais je crois tout de même que le triathlon Longue Distance de Gérardmer est tout de même le plus beau de tous les triathlons réalisés à ce jour.
- En prenant de l'âge en quoi cela t'apporte-t-il de l'expérience dans ta pratique du vélo ?
Que j’en ai de plus en plus besoin et notamment pour conserver la ligne. Et puis tellement de coins en France (tout comme à l’étranger) sont splendides alors autant les découvrir en vélo afin d’en prendre plein les yeux. Point essentiel : de partager une passion comme le vélo avec ses amis. De voir les sourires de vos coéquipiers ou partenaires lors d’une sortie à vélo. Et puis découvrir des paysages hors du commun avec seulement le bruit du vent dans les roues…. C’est tout simplement magique !
- Comment aménages-tu tes temps d'entrainements avec ta vie professionnelle, familiale…?
Mon épouse est également triathlète et c’est une chance car nous adaptons les impératifs sportifs de chacun pour atteindre nos objectifs. J’aménage mon temps de travail pour les entrainements en commun comme la natation et la course à pieds. Sinon et comme beaucoup de triathlètes, je profite de la coupure en milieu de journée, le soir et bien entendu le week-end quand je n’ai pas d’impératif familial.
dimanche 26 octobre 2014
Sortie dominicale Vélo Sport Montigny n°4
Cette fois-ci un dimanche matin, on est des "cyclistes du dimanche" quand même, pas du samedi, le brouillard est épais lorsqu'on part de Montigny, certains de nos vélos équipés de petits feux clignotants pour se faire voir par les automobilistes dans cette purée de pois.
Pour la première fois, on fait la connaissance de Christophe, vrai montignien tout comme Jean Denis. Loïc et Arnaud comme d'habitude viennent d'Hagondange, Bernard de Cuvry et moi de Woippy. Gregory nous accompagne quelques kilomètres mais décide de nous laisser car la veille au soir il à fêté un anniversaire ! (le sien ?)
Cette fois c'est moi qui ai conçu le parcours de cette sortie sur Strava puis je l'ai exporté sur mon Garmin Edge 1000 qui me guide. J'ai pas trop l'habitude de ce mode, si bien qu'en parlant j'oublie le premier changement de direction, mais c'est pas grave, Bernard est un vrai "GPS humain", on roule sur ses routes habituelles. A l'idée de grimper la butte de mousson prévue à mi-parcours, il nous gratifia d'une exclamation de dédain, il n'aime vraiment pas cette côte et son passage à 18% !
On roule sur un rythme soutenu, 30 km/h. J'ai pas roulé depuis cinq jours, je ne sais pas si c'est lié, mais je trouve que mes pulsations montent très vite haut par rapport à l'habitude ou bien est-ce la fraîcheur du matin, 10° ? Dans la butte de Mousson, Christophe arrive au sommet le premier avec Loïc dans sa roue. Le paradoxe de Strava est que Loïc fait un meilleur temps que Christophe... Moi, le dernier, mais j'améliore mon temps de 1'15" par rapport à mon passage ici même au mois d'août, ça suffit à mon bonheur !
On redescend vers la vallée de la moselle... côte de Bouxière-sous-froidmont, 2 km à 4%. Puis la côte d'Arry depuis Lorry, 1,5 km à 7%.
On file vers Corny, Fey, et là on décide de faire un segment court et plat où passa le tour de france en 2012 dans l'étape Epernay-Metz, longueur 1km. Le record est détenu par un coureur pro, Levi Lepheimer en 1' ! soit à 62 km/h ! On décide de le faire à fond avec un petit vent d'est défavorable, Christophe parvient à le faire à 47 km/h de moyenne quand même !
J'ai les cuisses bien en feu après ce passage à fond. Bernard nous laisse avant Montigny et bifurque vers Cuvry.
Loïc, Arnaud et moi on rentre ensembles au nord de Metz, en tentant le segment "rue du canal" détenu par notre ami Jérôme en 1'13", duathlète qui avait participé à la sortie VS2M n°2. On passe tous les trois en 1'28', 1'29" et 1'30"... pas mieux.
Pour la première fois, on fait la connaissance de Christophe, vrai montignien tout comme Jean Denis. Loïc et Arnaud comme d'habitude viennent d'Hagondange, Bernard de Cuvry et moi de Woippy. Gregory nous accompagne quelques kilomètres mais décide de nous laisser car la veille au soir il à fêté un anniversaire ! (le sien ?)
Cette fois c'est moi qui ai conçu le parcours de cette sortie sur Strava puis je l'ai exporté sur mon Garmin Edge 1000 qui me guide. J'ai pas trop l'habitude de ce mode, si bien qu'en parlant j'oublie le premier changement de direction, mais c'est pas grave, Bernard est un vrai "GPS humain", on roule sur ses routes habituelles. A l'idée de grimper la butte de mousson prévue à mi-parcours, il nous gratifia d'une exclamation de dédain, il n'aime vraiment pas cette côte et son passage à 18% !
On roule sur un rythme soutenu, 30 km/h. J'ai pas roulé depuis cinq jours, je ne sais pas si c'est lié, mais je trouve que mes pulsations montent très vite haut par rapport à l'habitude ou bien est-ce la fraîcheur du matin, 10° ? Dans la butte de Mousson, Christophe arrive au sommet le premier avec Loïc dans sa roue. Le paradoxe de Strava est que Loïc fait un meilleur temps que Christophe... Moi, le dernier, mais j'améliore mon temps de 1'15" par rapport à mon passage ici même au mois d'août, ça suffit à mon bonheur !
On redescend vers la vallée de la moselle... côte de Bouxière-sous-froidmont, 2 km à 4%. Puis la côte d'Arry depuis Lorry, 1,5 km à 7%.
On file vers Corny, Fey, et là on décide de faire un segment court et plat où passa le tour de france en 2012 dans l'étape Epernay-Metz, longueur 1km. Le record est détenu par un coureur pro, Levi Lepheimer en 1' ! soit à 62 km/h ! On décide de le faire à fond avec un petit vent d'est défavorable, Christophe parvient à le faire à 47 km/h de moyenne quand même !
J'ai les cuisses bien en feu après ce passage à fond. Bernard nous laisse avant Montigny et bifurque vers Cuvry.
Loïc, Arnaud et moi on rentre ensembles au nord de Metz, en tentant le segment "rue du canal" détenu par notre ami Jérôme en 1'13", duathlète qui avait participé à la sortie VS2M n°2. On passe tous les trois en 1'28', 1'29" et 1'30"... pas mieux.
lundi 20 octobre 2014
Velowiever est un complément à Strava, mais qu'est-ce que c'est ?
Pour en avoir discuté avec des copains cyclistes, samedi dernier, je me suis aperçu que certains utilisateurs de Strava ne connaissaient pas cette subtile application Velowiever inventée par un passionné américain, Ben Lowe qui est à la fois "geek" et cycliste...
Ce site reprend toutes les statistiques de votre compte Strava de manière analytique et offre une autre vision de votre pratique vélocipédique en différents onglets. (J'ai fait des captures d'écran de mon propre Velowiever).
Les résumés de toutes vos sorties vue annuelle et comparaison avec les autres années
Tous vos "challenges" Strava
Vos activités depuis que vous utilisez Strava, avec toutes les statistiques possible
Tous vos segments avec un barême de point qui vous sont attribués en fonction de vos classements
La "roue" qui montre vos dernières sorties, dont on peut paramétrer les périodes, trés joli esthétiquement,
Une option qui vous permet de générer un code HTML pour se créer sa propre signature
Une page qui resence tous vos collègues et amis sur Strava et vous compare les uns par rapport aux autres
Et enfin, la page "update" qui sert à mettre en ligne sur Velowiever vos sorties Strava (c'est évidemment par celui là que devra commencer tout nouvel utilisateur)
La cerise sur le gâteau étant cette fonction qui vous permet de rejouer votre sortie en compagnie de vos amis Strava, une vision cartographiée avec un lecteur dont on peut varier la vitesse, propose une animation très ludique où l'on peut détailler les représentations de chacun sous forme de petites pastilles rondes (le visuel que vous utilisez dans votre profil Strava), en train de circuler sur les routes parcourues auparavant ! On peut y accéder de deux façon différentes. Soit dans l'onglet activité en cliquant sur les deux flêches superposées gauche/droite (voir image)
soit depuis Strava si vous avez le navigateur Chrome et que vous avez téléchargé l'application dont j'avais évoqué l'existence dans cet article, en cliquant sur "Flyby". C'est aussi un outil qui montre quel cycliste on a croisé sur la route et dont le visage nous est connu, qui est sur Strava...
Ce site reprend toutes les statistiques de votre compte Strava de manière analytique et offre une autre vision de votre pratique vélocipédique en différents onglets. (J'ai fait des captures d'écran de mon propre Velowiever).
Les résumés de toutes vos sorties vue annuelle et comparaison avec les autres années
Tous vos "challenges" Strava
Vos activités depuis que vous utilisez Strava, avec toutes les statistiques possible
Tous vos segments avec un barême de point qui vous sont attribués en fonction de vos classements
La "roue" qui montre vos dernières sorties, dont on peut paramétrer les périodes, trés joli esthétiquement,
Une option qui vous permet de générer un code HTML pour se créer sa propre signature
Une page qui resence tous vos collègues et amis sur Strava et vous compare les uns par rapport aux autres
Et enfin, la page "update" qui sert à mettre en ligne sur Velowiever vos sorties Strava (c'est évidemment par celui là que devra commencer tout nouvel utilisateur)
La cerise sur le gâteau étant cette fonction qui vous permet de rejouer votre sortie en compagnie de vos amis Strava, une vision cartographiée avec un lecteur dont on peut varier la vitesse, propose une animation très ludique où l'on peut détailler les représentations de chacun sous forme de petites pastilles rondes (le visuel que vous utilisez dans votre profil Strava), en train de circuler sur les routes parcourues auparavant ! On peut y accéder de deux façon différentes. Soit dans l'onglet activité en cliquant sur les deux flêches superposées gauche/droite (voir image)
soit depuis Strava si vous avez le navigateur Chrome et que vous avez téléchargé l'application dont j'avais évoqué l'existence dans cet article, en cliquant sur "Flyby". C'est aussi un outil qui montre quel cycliste on a croisé sur la route et dont le visage nous est connu, qui est sur Strava...
Une capture d'image de ce que ça représente dans un segment parcouru lors de la sortie "Vélo Sport Montigny numéro 3" de samedi dernier, évidemment ç'est plus représentatif lorsque chaque "pastilles" est à une certaine distance l'une de l'autre, car lorsqu'on roule en peloton elle se superposent toutes. Donc les montées qui font "exploser" le peloton comme celle ci-dessous, nous détaillent bien chacun des participants, hormis ceux qui sont en dehors de la carte que je ne nommerai pas. Et on observe que Bernard est en tête du groupe !
Mes nouvelles roues Mavic Ksyrium Elite S
Après l'achat de mon Cannondale CAAD 10 en décembre 2013, je savais que j'avais acquis un bon vélo, cadre aluminium parmi les plus léger et performant dans sa catégorie, équipement correct en 105, le point faible étant les roues Shimano RS 11, solides mais un peu lourdes : 1,9 kg (sans les pneus)
Donc j'ai attendu la fin de saison pour acquérir une paire de Ksyrium Elite (1,5 kg sans les pneus). Par la même occasion, un fouet à chaîne pour pouvoir faire le changement de cassette moi-même... (je ne suis pas un as de la mécanique).
Mavic à livré la paire avec ses pneus Yksion en 25 mm, pour le même prix et j'ai pas été déçu même si je m'étais habitué aux Continental GP 4000 S en 23 mm. Ces Yksyon ont la particularité d'avoir un "grip" différent pour le pneu arrière et le pneu avant. (voir le test sur Vélo 101).
Après un premier test court de 25 km comprenant l'ascension du Saint Quentin, en forçant dans la montée avec le 50x21 dans l'intention de battre mon record personnel du segment, une plus grande facilité dans les relances en danseuse ainsi qu'une sensation d'un meilleur "roulage", notamment dans les passages où la route est dégradée.
Le lendemain, lors de la sortie Vélo Sport Montigny, où là je vais puiser dans mes ressources pour parvenir à suivre sans trop décrocher les meilleurs du groupe dans les ascensions, j'ai de nouveau cette bonne surprise de ressentir au mieux les relances en danseuses.
Ce ne sont pas pas de grands bouleversements, ces petits "plus" me confortent dans ma pratique, ç'est cohérent avec ma logique d'amélioration dans ce sport exigeant physiquement, qui demande un minimum de confort technique, surtout quand on a plus vingt ans.
Donc j'ai attendu la fin de saison pour acquérir une paire de Ksyrium Elite (1,5 kg sans les pneus). Par la même occasion, un fouet à chaîne pour pouvoir faire le changement de cassette moi-même... (je ne suis pas un as de la mécanique).
Mavic à livré la paire avec ses pneus Yksion en 25 mm, pour le même prix et j'ai pas été déçu même si je m'étais habitué aux Continental GP 4000 S en 23 mm. Ces Yksyon ont la particularité d'avoir un "grip" différent pour le pneu arrière et le pneu avant. (voir le test sur Vélo 101).
Après un premier test court de 25 km comprenant l'ascension du Saint Quentin, en forçant dans la montée avec le 50x21 dans l'intention de battre mon record personnel du segment, une plus grande facilité dans les relances en danseuse ainsi qu'une sensation d'un meilleur "roulage", notamment dans les passages où la route est dégradée.
Le lendemain, lors de la sortie Vélo Sport Montigny, où là je vais puiser dans mes ressources pour parvenir à suivre sans trop décrocher les meilleurs du groupe dans les ascensions, j'ai de nouveau cette bonne surprise de ressentir au mieux les relances en danseuses.
Ce ne sont pas pas de grands bouleversements, ces petits "plus" me confortent dans ma pratique, ç'est cohérent avec ma logique d'amélioration dans ce sport exigeant physiquement, qui demande un minimum de confort technique, surtout quand on a plus vingt ans.
dimanche 19 octobre 2014
Sortie Vélo Sport Montigny numéro 3
Belle arrière saison, on ne pouvais pas ne pas rouler avec ces vingt degrés, un beau soleil sans nuages... Alain passe me prendre à Woippy et on se rend au lieu de rendez-vous. Pour cette troisième sortie, Jean Denis propose un parcours à l'est de Metz (des noms bien poétiques : Coin les Cuvry, Pournoy la Grasse, Pontoy, Sorbey, Bazoncourt, Maizeroy, Courcelles Chaussy, Les Etangs, Hayes, Montoy Flanville...) ponctué de petites bosses cassantes. On part en roulant groupés : deux cyclistes roulent de concert durant quelques kilomètres et laissent la place à deux autres et ainsi de suite. On parvient à tenir ainsi durant quelques kilomètres et dans les ascensions les meilleurs attendent les suivants. Une bonne ambiance pour cette sortie bien "cadencée"... On commence à apprécier les particularités de chacun en fonction des difficultés offertes par la route, combiné a un petit vent du sud qui nous a accompagné toute l'après-midi.
Au retour, Alain, Loic, Arnaud et moi même qui devons rentrer au nord de Metz, on se décide à rallonger pour passer par la vallée de Montvaux. Grâce à Loic, qui tient une forme d'enfer et qui à mené le train, nous avons monté à toute vitesse la vallée, battant au passage nos records personnels. Merci à lui ! On descend ensuite par la vallée de Bronvaux, puis on se sépare de Loic et d'Arnaud qui rentrent sur Hagondange, Alain me raccompagne sur Woippy, pour achever notre Gran Fondo sur Strava. Moi je tourne encore un peu dans Woippy pour finit pile poil à 130 km...
Au retour, Alain, Loic, Arnaud et moi même qui devons rentrer au nord de Metz, on se décide à rallonger pour passer par la vallée de Montvaux. Grâce à Loic, qui tient une forme d'enfer et qui à mené le train, nous avons monté à toute vitesse la vallée, battant au passage nos records personnels. Merci à lui ! On descend ensuite par la vallée de Bronvaux, puis on se sépare de Loic et d'Arnaud qui rentrent sur Hagondange, Alain me raccompagne sur Woippy, pour achever notre Gran Fondo sur Strava. Moi je tourne encore un peu dans Woippy pour finit pile poil à 130 km...
lundi 13 octobre 2014
La côte de Dornot
Le calvaire au sommet |
...de Google Street View, le passage à 18% |
Au lieu de filer droit vers le pont de Corny-sur-Moselle, je bifurque sur Dornot, sachant que la route est sans issue mais qu'elle offre un bon dénivelé sur une longueur de cinq cent mètre avec des passages à 18%. La difficulté de l'ascension est réelle mais vu sa courte durée ça se monte bien ; il faut passer devant l'église puis continuer la route qui serpente entre les maisons pour finir à un embranchement de deux chemins, on s'arrête devant le calvaire bien essouflé et on admire la vue sur la vallée de la moselle en direction de Metz. Il est à remarquer que sur ce calvaire est noté : "O Crux ave, spec unica"(Salut O croix, notre unique espérance")...
Je recommande cette petite escalade pour qui aime les raidars à passer en 34x25, et d'autant plus que sur le segment Strava je ne vois que neuf cyclistes classés !
Je recommande cette petite escalade pour qui aime les raidars à passer en 34x25, et d'autant plus que sur le segment Strava je ne vois que neuf cyclistes classés !
dimanche 12 octobre 2014
Cycliste du dimanche, Florent
J'ai rencontré Florent lors d'une sortie organisée entre forumeurs "Vélo 101 Lorraine", en mai de cette année. J'ai tout de suite remarqué son aptitude à "tirer des bouts-droits" c'est-à-dire rouler vite au tempo sur de longues ligne droites. Lors de cette sortie il nous avait largement emmené le train sur le plat et pourtant il ne bosse pas à la SNCF ! Garçon sympathique, discret, voire modeste au regard de sa pratique vélocipédique que nous allons détailler dans son entretien.
Je m'appelle Florent, 35 ans, employé en service clientèle dans le domaine des pièces détachées pour le machinisme agricole. J'ai deux vélos de route:
- un BH G6 coloris Sojasun de 2013, équipé en Campagnolo Athena, Roues Vision Trimax T42, c'est mon vélo principal avec lequel je fais 2/3 de mon kilométrage annuel
- un CAAD 8 de 2013 également, équipé en Shimano 2300... du 8 vitesses, un bon cadre sur lequel on peut monter des gardes-boues, des composants "low-cost", prêt à affronter la pluie, la boue, la neige, le sel, le froid, j'ai juste rajouté une paire de Campagnolo Khamsin à l'équipement d'origine.
J'ai également 1 VTT, un Rocky Mountain Vertex 50 de 2009, cadre alu semi-rigide, fourche Fox F32RL-100 mm, groupe Shimano SLX, roues Mavic Crossride, freins Formula. Je l'utilise très irrégulièrement, pour preuve je n'ai jamais rien changé dessus depuis l'achat !
Je possède aussi un Cardio-GPS Garmin Forerunner 305 qui me sert aussi bien en course à pied qu'à vélo. Très pratique pour se diriger sans s'embêter avec une carte en "terres inconnues" et pour des entraînements programmés avec alertes sonores : ça permet de se concentrer sur la route et sur l'effort sur des fractionnés de 30/30 par exemple. Le point faible : ont-ils fait exprès de faire une montre aussi moche ?
- Combien de km par an roules-tu ?
Pendant longtemps je n'ai pas dépassé les 3000 km par an, essentiellement pendant les beaux jours. Ces dix dernières années je dirais entre 5 et 9000 km par an, cette année 2014 sera l'une des mes deux plus grosses années vélo avec 2007.
- Utilises-tu des sites web communautaires dédiés aux cyclistes pour mettre en ligne tes parcours : Garmin Express, Strava, Endomondo…
J'utilise Garmin Connect depuis maintenant 3 ans et j'ai découvert Strava fin 2013. Le principe des segments est juste génial pour jauger sa progression et son état de forme du moment, varier les parcours, partager ses sorties, rencontrer d'autres pratiquants, bref une bonne idée!
- Souvenirs d'enfances lié au sport ou au vélo ?
J'ai passé mon enfance dans une petite cité ouvrière, trois rues parallèles en cul-de-sac avec au bout un terrain vague en descente, "le champs" comme on l'appelait alors, et des buttes de terre au bout de chaque rue...une belle piste de BMX d'autant qu'il n'y avait pas de circulation! Pendant les grandes vacances, pas un jour sans mercurochrome, un genou ou un coude râpé, les retours de manivelles dans les tibias. Quelle idée aussi de vouloir descendre les escaliers à vélo !?! Il m'en reste encore des marques, dont une bosse à la tête et dix-huit points de suture à la cuisse. Ca, et les matchs de foot en travers de la rue avec les portes de garages en guise de buts… qui avaient évidemment le don d'énerver les parents.
- As tu pratiqué un autre sport avant le vélo ? et pratiques-tu un sport en même temps que le vélo ?
Depuis qu'on m'a enlevé mes petites roulettes, j'ai toujours fait du vélo, BMX puis VTT, mais sans esprit de compétition : partir seul à la découverte de nouveaux sentiers avec la Forêt de Haye pour terrain de jeu, c'était avant tout un grand sentiment de liberté. Je me suis essayé au tennis, au judo, au basket, un an à chaque fois avant d'arrêter, les clubs, les horaires imposés et surtout les "coachs", c'est définitivement pas pour moi. J'ai continué à jouer au basket régulièrement jusque vers mes 25 ans mais pas en club, en mode libre sur les "playgrounds" de Nancy et périphérie. J'ai également pratiqué quelques années l'escalade que j'aimais énormément mais deux grosses chutes qui auraient pu se terminer très mal m'ont fait réfléchir.
Enfin je me suis "découvert" en course à pied au collège en cours d'EPS où j'arrivais à accrocher des vrais coureurs alors que je passais le plus clair de mon temps à... jouer à la Playstation. J'ai vraiment pris goût à la course à pied bien plus tard, à l'occasion d'un séjour "Erasmus" à Munich : privé de vélo, il fallait que je fasse quelque chose, c'est devenu mon deuxième sport que je pratique depuis dix ans maintenant, surtout l'hiver et ça a débouché sur un premier marathon à Metz en 2011. Reporté deux fois, faute de préparation suffisante les années précédentes, j'avais réussi à me concentrer sur cet objectif (deux mois sans vélo...) avec pour but de faire... au mieux! Je me savais capable de faire moins de 3h45, j'ai terminé en 3h29 et 36 secondes, le premier "semi" prudent en 1h50, le second en 1h39, en "negative split" (lorsqu’un coureur réalise une seconde partie de course plus rapide que la première) et sans temps mort, je crois pouvoir dire que j'étais fier de moi ce jour là. J'espère un jour pouvoir faire moins de 3h00.
- A quel rythme pratiques-tu le vélo ? (et l'autre sport)
Actuellement je pratique le vélo en moyenne trois fois par semaine, ça peut monter jusqu'à cinq entre avril et septembre et tomber à une fois par semaine l'hiver, ou je complète par deux entraînements de course à pied. Ma bonne résolution de 2014 était de faire du sport trois fois par semaine après un début d'année 2013 plombée par un hiver trop long et déprimant, elle devrait être tenue sauf hiver polaire et soudain. Je consacre toujours au moins une semaine de vacances par an au vélo, l'an dernier c'était en Espagne du côté de Benidorm en octobre, cette année ce fût en juin, dix jours sur les bords du Lac de Côme et quelques beaux Cols au programme.
- Fais-tu de la compétition et si oui, fais-tu partie d'un club ?
Je ne fais pas de compétition à proprement parler mais quelques cyclosportives par an, toujours les grands parcours, c'est ce que j'apprécie dans le vélo. Cette année j'ai fait la Bisou, le Liège-Bastogne-Liège Challenge, la Bourgogne Cyclo, la Vélomédiane et la Charly Gaul. Déçu par les clubs dans les autres sports je ne me suis du coup jamais lancé mais qui sait ? Je prends mon vélo et je vais rouler quand j'en ai envie (ou besoin), je roule volontiers en petit comité notamment avec les forumeurs du Lorraine 101 Club (après tant de messages échangés on s'est enfin rencontrés !), jamais en gros peloton hors épreuves signalisées, c'est trop dangereux. De manière générale je préfère rouler seul, de préférence dans un décor dépaysant et loin de chez moi, peut-être une certaine façon de partir à l'aventure.
- Un moment fort vécu lors d'une randonnées, une course, un raid...
Paradoxalement l'un de mes plus beaux moments à vélo c'était une sortie partagée avec mon père. Je le voyais assez rarement à cette époque et ce jour là on s'est fait un "raid" en Suisse : un ciel bleu magnifique, trois cols à plus de 2000 mètres, la neige et les marmottes au sommet du Nufenen, la montée pavée du St Gotthard complètement seuls, et la verte montée du Furka Pass à l'arrache pour terminer avant de redescendre sur Ulrichen en longeant le Rhône, pas très large à cet endroit, mais déjà bien agité avec la fonte des neiges. Un grand moment de vélo partagé par une magnifique journée de juin.
- Tes points faibles, ce que tu voudrais améliorer
Mon point faible avec l'âge c'est devenu le poids, cinq kilos en plus par rapport à il y a dix ans, cinq kilos qui ne partent pas, le travail de bureau n'aide probablement pas non plus. Je me console en me disant que ce que j'ai pris en poids, je l'ai également pris en force : venu du VTT avec une pratique non compétitive, j'ai mis beaucoup de temps au début avant de pouvoir emmener ne serait-ce que mon 53x21 de l'époque : je moulinais comme un damné dans les bosses pour avancer, ce n'est plus le cas maintenant et j'avance plus vite sur le plat.
- Tes points forts
J'arrive plutôt bien à élever mon niveau sur un objectif, ou quand il y a un enjeu et pas seulement en vélo, les fins de matchs indécises en basket c'était un régal... dans ces moments là : ne rien lâcher, s'accrocher coûte que coûte à la roue de devant, recoller au peloton en grignotant centimètre par centimètre.
- Une course, un défi, un parcours mythique que tu aimerais réaliser...
Le Tour des Flandres cyclo, parce que pour moi c'est LA classique, l'Eroïca (manifestation cyclotourisme avec des vélos vintages) et dans mes rêves les plus fou, la RAAM (Race Across America)
- En prenant de l'âge en quoi cela t'apporte-t-il de l'expérience dans ta pratique du vélo ?
Dans ma première moitié de "vie cycliste", je dépassais rarement 3000 km par an, je roulais pour le plaisir, pendant les grandes vacances surtout et je faisais mes plus belles sorties en septembre. Je roulais souvent trop vite trop longtemps et je finissais carbonisé. Ce n'est que par la suite que j'ai commencé à fractionner mon entraînement en testant différentes méthodes par intervalle piochées çà et là. A force, on retient ce qui nous sert à nous personnellement et ce qui sert... aux autres. Pour moi c'est trois séries de douze minutes de 1'/1' au seuil entrecoupées de six minutes de récupération active, deux jours d'affilée, une sortie en force à 65% de ma FC Max le troisième jour et une sortie longue le dimanche en s'employant dans les bosses. Dans l'idéal c'est le programme qui me réussirait le mieux. Je gère aussi beaucoup mieux l'alimentation à vélo, LA clé pour rouler vite longtemps sur des cyclos qui dépasse les 5h00. Je connais aussi parfaitement mes limites, fini les fringales et les fins de sortie à la ramasse où on n'a qu'une seule envie : rentrer parce qu'on a attendu dix minutes de trop pour boire, parce qu'on a sprinté dix fois en haut d'un petit talus pour ne pas ralentir. Bref, ça m'a définitivement appris à mieux me connaître physiquement.
- Comment aménages-tu tes temps d'entrainements avec ta vie professionnelle, familiale…?
Pour l'entraînement, j'ai la chance de finir en semaine à 16h00 deux semaines sur quatre donc ces semaines là je peux caser deux à trois entraînements après le boulot en heure d'été. Je sais que je cale à dix heures d'entraînement hebdomadaire, quelle que soit l'intensité, c'est le volume maximum que je peux encaisser en faisant attention à mon sommeil, chose que j'ai trop tendance à négliger.
L'hiver je fais avec la météo, souvent une sortie de deux heures en bosses et en force dans les côtes de Moselle le samedi et une sortie plus longue le dimanche avec départ en fin de matinée. Je prends aussi régulièrement un jour de congé en pleine semaine aux périodes où l'activité est plus calme, janvier, février, mars. Sinon, c'est course à pied.
C'est l'été que ça coince avec une activité professionnelle soutenue sur juillet / août, travail le weekend, semaines d'astreinte soutenues, d'où des objectifs plutôt avant et après cette période. Mais bon, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre...
samedi 11 octobre 2014
Sortie Vélo Sport Montigny numéro 2, encore du soleil !
le groupe Vélo Sport Montigny... |
On part vent de face pour une sortie de 70 kilomètres sur des petites routes départementales au sud de Metz en direction de Nomeny. Certains ont rallongés, Loic et Arnaud, venant d'Hagondange, moi de Woippy et comme je suis en avance je fais une petite boucle vers Augny pour arriver à l'heure au rendez-vous.
... avec moi |
dimanche 5 octobre 2014
Cycliste du dimanche, Jean-Marc
J'ai rencontré Jean-Marc Birat grâce à Strava. Habitant Villeurbanne mais originaire de Semécourt (moselle), on a roulé une fois ensemble avec Alain Marigliano (précédent "cycliste du dimanche") en mai de cette année. La première chose qui saute aux yeux quand on roule avec Jean Marc, c'est son aptitude à grimper les bosses avec aisance. Ensuite c'est son don pour raconter des anecdotes tout en roulant sans être essoufflé dans l'ascension de ces bosses, moi à la peine, je m'aperçois que je suis monté plus vite que si j'avais été seul porté par la voix de Jean-Marc !
Je m'appelle, Jean-Marc Birat, 36 ans, ingénieur en maitrise des risques industriels, Villeurbannais. Comme Vélos j'ai : un Cannondale Synapse Hi-mod Sram Red 2011, roues Xentis Squad 2.5. Pour les compétitions sur routes planes, Reynolds 66 mm.
- Combien de kilomètres par an roules-tu ?
Le volume est assez variable en fonction des objectifs. Je suis triathlète, donc le vélo n'est pas toujours le sport "cible". Mais dans le Triathlon le vélo reste le sport central. Central, car il se situe toujours entre la Natation et la Course à pied, central, car c'est l'épreuve qui est la plus chronophage de notre triptyque sportif, central, car si l'on ne s'impose pas un volume conséquent de vélo dans notre préparation on ne peut pas courir à hauteur de notre potentiel réel en course à pied. En moyenne, je roule entre 5000 et 6000 kilomètres de vélo de course et 3000 kilomètres de vélotaf par an. En 2013, où l'objectif de l'année était cycliste avec le Milan-San-Remo amateur, j'ai roulé presque 10000km de vélo de course dans l'année.
- Utilise-tu des sites web communautaires dédiés aux cyclistes pour mettre en ligne tes parcours ? J'utilise depuis 2012 Garmin Connect (via le Garmin 910 XT, mais depuis 2011 via le Garmin 500 et le 110). C'est un outil qui intègre de manière très complète tous les sports. J'utilise Strava depuis 2012. Je l'utilise surtout pour le Vélo. J'y entre maintenant mes entrainements en Course à pied. J'aimerais que l'application devienne performante sur la Natation pour y intégrer ces séances.
- Souvenirs d'enfances liés au sport ou au vélo ?
J'ai pratiqué le vélo très jeune... Sans pédaler d'abord, sur le porte-bagages du vélo de mon père. A huit ans mon père m'a offert un vélo de course que j'ai utilisé jusqu'à ma 5 ème. Nous faisions des sorties de vingt kilomètres en moyenne. J'ai un souvenir précis de la première sortie que je considère comme "longue" lorsque j'étais en 6 ème ou 5 ème. Une sortie partant de Semécourt passant par Metz puis Gorze, retour par Sainte-Marie-aux-Chênes. 65 kilomètres en 4 heures. J'avais fini "ruiné". Après j'ai coupé les ponts avec le vélo... Jusqu'en 2008, lorsque j'ai commencé à faire du Triathlon, le vélo étant le dernier sport que j'ai pratiqué à l'époque, étant coureur d'origine, puis nageur.
- As tu pratiqué un autre sport avant le vélo ? et pratiques-tu un sport en même temps que le vélo ? J'ai pratiqué beaucoup de sports. Je pense que le vélo a été le premier que j'ai pratiqué sur la durée. Je l'ai expliqué dans la question précédente. Quand j'étais enfant je n'ai pratiqué que deux sports en tant que licencié : le Foot et le Judo. C'était surtout lié au fait que je vivais à la campagne. En loisir, je me suis essayé au Tennis et au Basket. Je faisais aussi beaucoup de Tennis de table. A partir de 1992, pendant trois ou quatre ans, je suis devenu un mono-maniaque du Basket. Je passais au moins une heure par jour sur les "playground", hiver comme été, à "shooter" ou faire des "trois contre trois" avec des amis. Le week-end, je pouvais passer à trois ou quatre heures par jour. En été, cela pouvait basculer vers le cours de tennis du village, surtout pendant la période qui couvrait Rolland-Garros et Wimbledon. Lors de mon adolescence, j'ai pris une licence en Basket deux ans mais j'ai renoncé pour incompatibilité d'emploi du temps. J'ai été licencié en Tennis de table pendant trois ans de 2005 à 2008
- A quel rythme pratiques-tu le vélo ? (et l'autre sport)
Je suis triathlète donc j'essaie d'équilibrer les disciplines en fonction de mes sensations physiques et mes objectifs. A mes débuts en triathlon je pédalais hiver comme été. Depuis deux ans j'avoue qu'en hiver je ne pédale plus du tout. Quand les températures redeviennent clémentes, je commence par sortir samedi et dimanche, puis quand nous passons à l'heure d'été, je sors aussi souvent que possible après la journée de travail. Je rallonge aussi les sorties du week-end car j'aime les sorties longues de plus de 100 km. Pour préparer des objectifs précis je peux prendre une ou deux demi-journée de RTT pour faire une sortie longue.
- Fais-tu de la compétition et si oui, fais-tu partie d'un club ?
Je fais de la compétition en triathlon, licencié au sein de l'ASVEL triathlon (Association Sportive de Villeurbanne Eveil Lyonnais). La licence de Triathlon nous permet de faire de la compétition dans tous les sports encadrés par la fédération de Triathlon (Triathlon, Triathlon vert, Triathlon des neiges, Duathlon et Aquathlon) et les fédérations d'athlétisme et de cyclisme. Je participe essentiellement à des triathlons, sur tous les formats S (750 mètres de Natation, 20 kilomètres de Vélo, 5 kilomètres de Course à pied), M (1500 mètres de Natation, 40 kilomètres de Vélo, 10 kilomètres de Course à pied), L (3000 mètres de Natation, 80 kilomètres de Vélo, 20 kilomètres de Course à pied, XL (4000 mètres de Natation, 120 kilomètres de Vélo, 30 kilomètres de Course à pied) ou XXL (3800 mètres de Natation, 180 kilomètres de Vélo, 42 kilomètres de Course à pied) mais aussi sur des compétitions de Course à pied ou de cyclisme.
- Un moment fort vécu lors d'une randonnées, une course, un raid...
Il y en a eu trois moments très forts. Le premier fut l'arrivée sur le Triathlon L à Doussard à 2009 (au sud du lac d'Annecy ; 3 kilomètres de Natation, 80 kilomètres de Vélo et 20 kilomètres de Course à pied). J'avais totalement improvisé cette participation. J'étais dans ma deuxième année de Triathlon, la première en tant que licencié et je me lançais sur un format long sans aucun repère en terme de préparation. J'avais fait un début de saison d'apprentissage et j'avais vécu des déconvenues sur les formats dits "courts". Je me trouve face à un cadre exceptionnel avec une natation dans le lac d'Annecy, un vélo dans les Alpes et une course à pied sélective. A l'arrivée je suis submergé par l'émotion, à la fois liée au plaisir éprouvé tout au long de l'épreuve et à la fatigue.
Mon second grand souvenir vient du Milan-San-Remo amateur en 2012. Ce fut ma première cyclosportive. Je l'ai préparée avec beaucoup de rigueur et j'ai éprouvé un sentiment de plénitude unique à l'arrivée. Je suis arrivé très frais, malgré les 295 km courus à 36 km/h de moyenne. Un bonheur immense à l'arrivée et tout au long de la la préparation de la course.
Mon troisième souvenir, sans aucun doute le plus grand, l'Engadin Swinrun 2014. Une épreuve sur un format novateur, un enchaînement de secteurs de course à pied et de natation en autonomie matériel. Vous faites toute la course avec le même équipement, en Natation comme en Course à pied. 46 kilomètres de Course à pied avec 1500 mètres de dénivelés positifs et 6 kilomètres de Natation dans des lacs à 9°, tout ça entre 1800 mètres et 2500 mètres d'altitude. Cerise sur le gâteau, nous courons en binôme. Une expérience de partage unique avec mon coéquipier, dans un cadre d'une beauté indécente. Il y a eu des barrières horaires difficiles à passer, mon coéquipier qui a frôlé l'hypothermie, à l'arrivée une émotion immense.
- Tes points faibles, ce que tu voudrais améliorer.
Si je raisonne Triathlon, je vais dire la Natation. En Vélo, je voudrais être beaucoup plus puissant sur le plat, mais je ne me fais pas beaucoup d'illusion avec mon gabarit de poche (1,66 mètre).
- Tes points forts ?
En Vélo, les bosses, les cols. Je suis un "poids plume " (60 kg en moyenne, 56 kg sur le triathlon de l'Alpe d'Huez). Mais ma spécialité reste la course à pied en triathlon (je ne fais plus de compétitions de course à pied Fédération Française d'Athlétisme).
- Une course, un défi, un parcours mythique que tu aimerais réaliser.
Liège-Bastogne-Liège, O-Till-O (60 kilomètres de course à pied, 10 kilomètres de natation course qui se déroule en Suisse), n'importe quel 10 kilomètres de Natation, le Tour du Mont Blanc Vélo.
- En prenant de l'âge en quoi cela t'apporte-t-il de l'expérience dans ta pratique du Vélo ?
La gestion de l'effort, la planification de l'entrainement, savoir couper quand on sent la fatigue arriver, la gestion de la compétition.
- Comment aménages-tu tes temps d'entrainements avec ta vie professionnelle, familiale…?
Dans la mesure du possible, j'essaie de doubler mes entrainements en période de compétition, du printemps à l'automne, en tournant sur les différents sports en plaçant une séance le midi et une, soit le matin pour la Natation en Club à 7h, soit le soir, après le travail, pour le Vélo en été, ou la Course à pied. Je laisse un jour de repos total tous les 6 jours. Pour des raisons professionnelles ou personnelles, ce planning idéal est souvent lissé.
Jean Marc anime un blog intéressant à découvrir ici
Je m'appelle, Jean-Marc Birat, 36 ans, ingénieur en maitrise des risques industriels, Villeurbannais. Comme Vélos j'ai : un Cannondale Synapse Hi-mod Sram Red 2011, roues Xentis Squad 2.5. Pour les compétitions sur routes planes, Reynolds 66 mm.
- Combien de kilomètres par an roules-tu ?
Le volume est assez variable en fonction des objectifs. Je suis triathlète, donc le vélo n'est pas toujours le sport "cible". Mais dans le Triathlon le vélo reste le sport central. Central, car il se situe toujours entre la Natation et la Course à pied, central, car c'est l'épreuve qui est la plus chronophage de notre triptyque sportif, central, car si l'on ne s'impose pas un volume conséquent de vélo dans notre préparation on ne peut pas courir à hauteur de notre potentiel réel en course à pied. En moyenne, je roule entre 5000 et 6000 kilomètres de vélo de course et 3000 kilomètres de vélotaf par an. En 2013, où l'objectif de l'année était cycliste avec le Milan-San-Remo amateur, j'ai roulé presque 10000km de vélo de course dans l'année.
- Utilise-tu des sites web communautaires dédiés aux cyclistes pour mettre en ligne tes parcours ? J'utilise depuis 2012 Garmin Connect (via le Garmin 910 XT, mais depuis 2011 via le Garmin 500 et le 110). C'est un outil qui intègre de manière très complète tous les sports. J'utilise Strava depuis 2012. Je l'utilise surtout pour le Vélo. J'y entre maintenant mes entrainements en Course à pied. J'aimerais que l'application devienne performante sur la Natation pour y intégrer ces séances.
Milan San Remo, 2012 |
- Souvenirs d'enfances liés au sport ou au vélo ?
J'ai pratiqué le vélo très jeune... Sans pédaler d'abord, sur le porte-bagages du vélo de mon père. A huit ans mon père m'a offert un vélo de course que j'ai utilisé jusqu'à ma 5 ème. Nous faisions des sorties de vingt kilomètres en moyenne. J'ai un souvenir précis de la première sortie que je considère comme "longue" lorsque j'étais en 6 ème ou 5 ème. Une sortie partant de Semécourt passant par Metz puis Gorze, retour par Sainte-Marie-aux-Chênes. 65 kilomètres en 4 heures. J'avais fini "ruiné". Après j'ai coupé les ponts avec le vélo... Jusqu'en 2008, lorsque j'ai commencé à faire du Triathlon, le vélo étant le dernier sport que j'ai pratiqué à l'époque, étant coureur d'origine, puis nageur.
- As tu pratiqué un autre sport avant le vélo ? et pratiques-tu un sport en même temps que le vélo ? J'ai pratiqué beaucoup de sports. Je pense que le vélo a été le premier que j'ai pratiqué sur la durée. Je l'ai expliqué dans la question précédente. Quand j'étais enfant je n'ai pratiqué que deux sports en tant que licencié : le Foot et le Judo. C'était surtout lié au fait que je vivais à la campagne. En loisir, je me suis essayé au Tennis et au Basket. Je faisais aussi beaucoup de Tennis de table. A partir de 1992, pendant trois ou quatre ans, je suis devenu un mono-maniaque du Basket. Je passais au moins une heure par jour sur les "playground", hiver comme été, à "shooter" ou faire des "trois contre trois" avec des amis. Le week-end, je pouvais passer à trois ou quatre heures par jour. En été, cela pouvait basculer vers le cours de tennis du village, surtout pendant la période qui couvrait Rolland-Garros et Wimbledon. Lors de mon adolescence, j'ai pris une licence en Basket deux ans mais j'ai renoncé pour incompatibilité d'emploi du temps. J'ai été licencié en Tennis de table pendant trois ans de 2005 à 2008
- A quel rythme pratiques-tu le vélo ? (et l'autre sport)
Je suis triathlète donc j'essaie d'équilibrer les disciplines en fonction de mes sensations physiques et mes objectifs. A mes débuts en triathlon je pédalais hiver comme été. Depuis deux ans j'avoue qu'en hiver je ne pédale plus du tout. Quand les températures redeviennent clémentes, je commence par sortir samedi et dimanche, puis quand nous passons à l'heure d'été, je sors aussi souvent que possible après la journée de travail. Je rallonge aussi les sorties du week-end car j'aime les sorties longues de plus de 100 km. Pour préparer des objectifs précis je peux prendre une ou deux demi-journée de RTT pour faire une sortie longue.
Engadim Swim Run, 2014 |
- Fais-tu de la compétition et si oui, fais-tu partie d'un club ?
Je fais de la compétition en triathlon, licencié au sein de l'ASVEL triathlon (Association Sportive de Villeurbanne Eveil Lyonnais). La licence de Triathlon nous permet de faire de la compétition dans tous les sports encadrés par la fédération de Triathlon (Triathlon, Triathlon vert, Triathlon des neiges, Duathlon et Aquathlon) et les fédérations d'athlétisme et de cyclisme. Je participe essentiellement à des triathlons, sur tous les formats S (750 mètres de Natation, 20 kilomètres de Vélo, 5 kilomètres de Course à pied), M (1500 mètres de Natation, 40 kilomètres de Vélo, 10 kilomètres de Course à pied), L (3000 mètres de Natation, 80 kilomètres de Vélo, 20 kilomètres de Course à pied, XL (4000 mètres de Natation, 120 kilomètres de Vélo, 30 kilomètres de Course à pied) ou XXL (3800 mètres de Natation, 180 kilomètres de Vélo, 42 kilomètres de Course à pied) mais aussi sur des compétitions de Course à pied ou de cyclisme.
- Un moment fort vécu lors d'une randonnées, une course, un raid...
Il y en a eu trois moments très forts. Le premier fut l'arrivée sur le Triathlon L à Doussard à 2009 (au sud du lac d'Annecy ; 3 kilomètres de Natation, 80 kilomètres de Vélo et 20 kilomètres de Course à pied). J'avais totalement improvisé cette participation. J'étais dans ma deuxième année de Triathlon, la première en tant que licencié et je me lançais sur un format long sans aucun repère en terme de préparation. J'avais fait un début de saison d'apprentissage et j'avais vécu des déconvenues sur les formats dits "courts". Je me trouve face à un cadre exceptionnel avec une natation dans le lac d'Annecy, un vélo dans les Alpes et une course à pied sélective. A l'arrivée je suis submergé par l'émotion, à la fois liée au plaisir éprouvé tout au long de l'épreuve et à la fatigue.
Mon second grand souvenir vient du Milan-San-Remo amateur en 2012. Ce fut ma première cyclosportive. Je l'ai préparée avec beaucoup de rigueur et j'ai éprouvé un sentiment de plénitude unique à l'arrivée. Je suis arrivé très frais, malgré les 295 km courus à 36 km/h de moyenne. Un bonheur immense à l'arrivée et tout au long de la la préparation de la course.
Mon troisième souvenir, sans aucun doute le plus grand, l'Engadin Swinrun 2014. Une épreuve sur un format novateur, un enchaînement de secteurs de course à pied et de natation en autonomie matériel. Vous faites toute la course avec le même équipement, en Natation comme en Course à pied. 46 kilomètres de Course à pied avec 1500 mètres de dénivelés positifs et 6 kilomètres de Natation dans des lacs à 9°, tout ça entre 1800 mètres et 2500 mètres d'altitude. Cerise sur le gâteau, nous courons en binôme. Une expérience de partage unique avec mon coéquipier, dans un cadre d'une beauté indécente. Il y a eu des barrières horaires difficiles à passer, mon coéquipier qui a frôlé l'hypothermie, à l'arrivée une émotion immense.
Half Iron Man de Doussard, 2011 |
Si je raisonne Triathlon, je vais dire la Natation. En Vélo, je voudrais être beaucoup plus puissant sur le plat, mais je ne me fais pas beaucoup d'illusion avec mon gabarit de poche (1,66 mètre).
- Tes points forts ?
En Vélo, les bosses, les cols. Je suis un "poids plume " (60 kg en moyenne, 56 kg sur le triathlon de l'Alpe d'Huez). Mais ma spécialité reste la course à pied en triathlon (je ne fais plus de compétitions de course à pied Fédération Française d'Athlétisme).
- Une course, un défi, un parcours mythique que tu aimerais réaliser.
Liège-Bastogne-Liège, O-Till-O (60 kilomètres de course à pied, 10 kilomètres de natation course qui se déroule en Suisse), n'importe quel 10 kilomètres de Natation, le Tour du Mont Blanc Vélo.
- En prenant de l'âge en quoi cela t'apporte-t-il de l'expérience dans ta pratique du Vélo ?
La gestion de l'effort, la planification de l'entrainement, savoir couper quand on sent la fatigue arriver, la gestion de la compétition.
- Comment aménages-tu tes temps d'entrainements avec ta vie professionnelle, familiale…?
Dans la mesure du possible, j'essaie de doubler mes entrainements en période de compétition, du printemps à l'automne, en tournant sur les différents sports en plaçant une séance le midi et une, soit le matin pour la Natation en Club à 7h, soit le soir, après le travail, pour le Vélo en été, ou la Course à pied. Je laisse un jour de repos total tous les 6 jours. Pour des raisons professionnelles ou personnelles, ce planning idéal est souvent lissé.
Jean Marc anime un blog intéressant à découvrir ici
samedi 4 octobre 2014
Sortie "Vélo Sport Montigny"
A l'initiative de Jean Denis Bécart, on se retrouve devant la piscine de Montigny-les-Metz, pour une première sortie, entre gentlemen, d'un groupe dont certains feront partie du futur club "Vélo Sport Montigny" qui verra le jour dans quelques mois.
Je détaille les participants : Jean Denis, Gaël, Jérome, Sébastien (tous triathlètes à "Metz Tri"), Florian, Bernard, Etienne (qui précise qu'il est à court de forme et qu'il nous lâchera assez tôt, il voulait juste nous rencontrer intéressé par le projet) et moi.
On discute avant de partir pour faire connaissance, et puis on part tranquille à 40 km/h... J'exagère un peu.
Jean Denis à dessiné un parcours assez roulant avec la Croix St Clément côté Ouest en guise de dessert.
On profite de la température douce de cet été indien ; on passe sur les belles petites route départementales (que je devrais pratiquer plus souvent) en traversant les villages aux noms évocateurs de Vernéville, Jouaville, Doncourt-les-Conflans, Bruville, Mars-la-Tour, Gorze... et la Croix-St-Clément. Jean Denis, Gaêl, Florian arrivent les premiers au sommet, ensuite Bernard dont j'avais pris la roue mais qui m'à lâché dans les derniers hectomètres, j'arrive 17" après lui en battant mon record personnel de la montée... et lui aussi ! En tout cas, merci Bernard de m'avoir prêté ta roue !
Ensuite on descend dans la vallée de la moselle, en finissant par Corny, Fey. Bernard nous laisse là pour rentrer chez lui. Et d'autres rentrent de leur côté. On finit Gaël, Jean-Denis, Sébastien et moi à la piscine de Montigny. On se quitte en se disant qu'on remettra ça avant la froidure !
Je décide de rallonger en montant le Saint Quentin pour la 49 ème fois de l'année avant de rentrer sur Woippy.
Bonne sortie, bien rythmée, avec des personnes d'excellente compagnie !
Je détaille les participants : Jean Denis, Gaël, Jérome, Sébastien (tous triathlètes à "Metz Tri"), Florian, Bernard, Etienne (qui précise qu'il est à court de forme et qu'il nous lâchera assez tôt, il voulait juste nous rencontrer intéressé par le projet) et moi.
On discute avant de partir pour faire connaissance, et puis on part tranquille à 40 km/h... J'exagère un peu.
Jean Denis à dessiné un parcours assez roulant avec la Croix St Clément côté Ouest en guise de dessert.
On profite de la température douce de cet été indien ; on passe sur les belles petites route départementales (que je devrais pratiquer plus souvent) en traversant les villages aux noms évocateurs de Vernéville, Jouaville, Doncourt-les-Conflans, Bruville, Mars-la-Tour, Gorze... et la Croix-St-Clément. Jean Denis, Gaêl, Florian arrivent les premiers au sommet, ensuite Bernard dont j'avais pris la roue mais qui m'à lâché dans les derniers hectomètres, j'arrive 17" après lui en battant mon record personnel de la montée... et lui aussi ! En tout cas, merci Bernard de m'avoir prêté ta roue !
Ensuite on descend dans la vallée de la moselle, en finissant par Corny, Fey. Bernard nous laisse là pour rentrer chez lui. Et d'autres rentrent de leur côté. On finit Gaël, Jean-Denis, Sébastien et moi à la piscine de Montigny. On se quitte en se disant qu'on remettra ça avant la froidure !
Je décide de rallonger en montant le Saint Quentin pour la 49 ème fois de l'année avant de rentrer sur Woippy.
Bonne sortie, bien rythmée, avec des personnes d'excellente compagnie !
mercredi 1 octobre 2014
Le cycliste du dimanche, Alain
Alain
est un cycliste que j'ai rencontré grâce à Strava en début de
l'année 2014. Il habite à quelques kilomètres de chez moi. Lors de notre première rencontre à vélo, on s'est
découvert un objectif commun, faire la cyclo les 3 ballons à Luxeuil-les-Bains, dans les Vosges au mois de juin. Lui voulait faire le
grand parcours, 210 km avec 4100 de dénivelé alors que moi j'étais
parti pour le petit, 105 km, 2100 de dénivelé. C'est ce que j'ai
fait finalement après avoir longuement hésité. Alain lui, à fait
le grand ! Admiratif, je me dis que l'année prochaine je tenterai de
faire comme lui. Il a un sens du détail en ce qui concerne son
entraînement et sa préparation qui m'à influencé fortement. Il pratique le
triathlon, ce qui en fait un athlète complet.
C'est le premier portrait de cycliste du dimanche...
C'est le premier portrait de cycliste du dimanche...
Dans le Galibier, en 2012 |
«
Je
m'appelle Alain Marigliano, 45 ans, je vis à
Semécourt (moselle). J'ai plusieurs vélos, un VTT
Cannondale
Rush 4
et deux vélos de route : un Scott
Addict RC
que je réserve pour les longues cyclos, notamment en montagne, équipé avec un pédalier compact 50/34 et une cassette
11/28.
Un Mathot Prospekt, profil un peu plus aéro, équipé de roues carbone FFW à boyaux, que j'utilise sur des parcours roulants et notamment quand je participe à des triathlons. J'ai aussi le home trainer Tax Flow, qui va bientôt me servir durant l'hiver.
J'enregistre mes parcours sur le GPS Garmin Edge 800 et je télécharge mes séances sur Strava et Garmin Connect. Je
réserve en principe Strava
pour les sorties vélo. Je roule de plus
en plus ces dernières années, 6000 km en 2013, et je devrais
atteindre 8000 km en 2014. Les vrais cyclistes atteignent ce
kilométrage en juin, mais comme je m'entraîne en plus pour le
triathlon, se rajoutent les séances de natation et de course à
pied. »
-
Souvenirs d'enfances lié au sport ou au vélo ?
Mon
premier vélo, reçu pour ma communion, un Peugeot rouge à pignon
fixe. Certains copains avaient déjà des vélos à trois vitesses, quel
luxe pour l’époque ! Ou alors, mon premier but marqué
pendant un match de foot. Je devais avoir dans les dix ans, c’était
un match de coupe, la balle traine dans la surface, je frappe, elle
passe entre les jambes d’un défenseur, je marque le but de la
victoire, 3 à 2.
-
As-tu pratiqué un autre sport avant le vélo ?
« Je
peux dire que j'ai toujours fais du sport. J'ai commencé par le
football, dans le club de mon village natal, à Montois-la-Montagne.
J'ai arrêté vers dix-huit ans, l'ambiance chez les seniors n'était
plus la même qu'au cours de toutes ces années avec mes amis
d'enfance. J'étais aussi au club de tennis, on m'entendait
souvent crier sur le terrain, les jours ou les balles ne
voulaient pas rester à l'intérieur des limites du cour...
Par
la suite, j'ai commencé le VTT, un peu par hasard en récupérant un
vélo, et puis je m'y suis mis plus régulièrement en montant
progressivement en gamme dans la qualité des vélos. J'ai participé
à beaucoup de randonnées du dimanche matin autour de Metz.
J'ai
eu une période pendant laquelle j'ai fais beaucoup moins de
sport : mariage, achat de maison, naissance des enfants. J'ai alors
atteint mon poids maximal...
Et
puis un jour, un copain m'a proposé de faire une sortie VTT, j'ai
décroché mon bon vieux Scott
Boulder
qui prenait la poussière au garage. Après quelques kilomètres, je
me suis senti minable. Dès lors, j'ai décidé de reprendre les
choses en main. Je me suis entraîné régulièrement et j'ai
commencé à faire plus attention à mon alimentation.
Trois
mois plus tard, je refaisais une sortie VTT avec la même
équipe, et sans prétention, ils étaient plutôt bluffés par
ma progression.
J'ai
continué à pratiquer le VTT régulièrement. Je suis passé
au "tout suspendu", un Sunn.
J'ai participé trois fois aux 24H des Crapauds par équipe (course
d'endurance VTT qui se déroule près de Metz).
J'ai
acheté mon premier vélo de route chez Décathlon,
je voulais une alternative au VTT, car à force de rouler dans toutes
les conditions, j'en avais marre de la boue et du rituel du lavage de
vélo après chaque sortie. Et puis, petit-à-petit, le virus de la
route m'a pris.
En 2010,
j'ai commencé la pratique du triathlon, très exigeant au niveau de
l'emploi du temps, et en définitive beaucoup plus de séances
d'entrainement que de compétitions, mais j'aime beaucoup l'ambiance
lors de ces compétitions. Je regrette toutefois que les prix
d'inscriptions soient de plus en plus élevés et que pour certains
triathlons très réputés comme Gérardmer, il faut s'inscrire au
moins six mois à l'avance.
A
ce jour, 2012 reste ma meilleure année : J'ai fait deux Half
IronMan
à Belfort et Gérardmer, ce qui veut dire : 1900 mètres de
natation, 90 kilomètres à vélo et 21 kilomètres de course à
pied, La
Marmotte,
course cyclosportive de 175 kilomètres avec 5000 mètres de
dénivelé, l'ascension du mont Ventoux pendant les vacances (en 1h40) et
pour finir la saison, le
Marathon de Metz
(j'y avais pour objectif moins de 4 heures et j'ai réalisé 3h59). »
Au sommet du Ventoux, 2012 |
- A
quel rythme pratiques-tu le vélo ?
« J'ai
la chance de travailler pour une société qui dispose d'un
local vélo sécurisé et de vestiaires. Nous avons un club
vélo, dont je suis actuellement le président, on organise des
sorties pendant la pause déjeuner de 35 à 45 km en fonction du
dénivelé. Donc en fonction de la météo, cela fait une à deux
sorties en semaine, et une sortie longue le dimanche matin. J'essaie
aussi de caser dans mon emploi du temps au moins une séance de CAP
et une séance de natation. Je dois me forcer un peu pour aller
courir... »
- Fais-tu
de la compétition et si oui, fais-tu partie d'un club ?
« Je participe
à des cyclosportives et des triathlons. Je suis au TGV54 (Triathlon Grand-Villerupt), cela peut paraître bizarre car résidant à
Semécourt. C'est parce que je travaille à Esch-sur-Alzette
(Luxembourg) et les amis qui m'ont donné l'envie de pratiquer le
triathlon sont de la région et inscrits au TGV54. »
-
Raconte un moment "fort" vécu lors d'une randonnée, une course, un
raid.
« Au
cours de ma première participation à la
Marmotte,
l'objectif était de terminer. En arrivant au sommet du Galibier, il y avait tout d'abord la magie de l'endroit, la
traditionnelle photo devant le panneau indiquant le sommet et là
je me suis dis que j'allais aller jusqu'au bout. »
- Tes
points faibles, ce que tu voudrais améliorer
« Je
ne suis pas très à l'aise dans un gros peloton, je reste
plutôt dans les dernières places, car je n'aime pas me sentir
enfermé. Résultat, je perds pas mal d'énergie à combler les
trous. Je ne suis pas un très bon descendeur, je suis plutôt
prudent. Et en VTT, c'est carrément catastrophique, je me fais
reprendre par tout ceux que j'ai pu doubler dans la montée. La
dernière fois que je m'étais un peu laissé aller et que j'ai pris
quelque risques, cela s'est terminé par une fracture de la clavicule
! »
- Tes
points forts
« Je
pense que je me débrouille pas trop mal dans les ascensions, pas un
pur grimpeur du fait de mon gabarit, 1.88m pour 77/78 kg mais je me
sens plutôt à l'aise dans les cols. J'aime bien trouver
mon rythme et monter au train. J'ai fais pas mal de progrès aussi
sur les parties roulantes, notamment grâce au triathlon. J'aime
d'ailleurs beaucoup "le contre-la-montre". C'est mon
point fort dans les triathlons, là ou je me classe le mieux. »
-Une
course, un défi, un parcours mythique que tu aimerais réaliser
...
« Il
y a encore pas mal de cols que je voudrais grimper : l'Izoard,
la
Madeleine,
L'Aubisque,
le Tourmalet,
etc... quelques cyclos, comme l'Ardéchoise,
l'Etape
du Tour,
… et pourquoi pas un jour un IronMan
(3900 mètres de natation, 180 kilomètres à vélo et 42 kilomètres
en course à pied). Il y a quelques temps je n'aurais jamais osé y
penser, mais après avoir fait deux Half
IronMan
(dommage que deux Half ne comptent pas pour un !), je me
dis pourquoi pas un jour, mais cela demande énormément
d'investissement en terme d'entraînement. Et puis les années
passent …..»
-
Une course, un défi, un parcours mythique que tu as déjà
réalisé...
« J'ai
participé deux fois à la Marmotte.
La première fois en 2012. Quand on s'est inscrit avec deux
copains, je n'avais encore jamais grimpé un col de ma vie, même pas
dans les Vosges. Alors je me suis entrainé sérieusement pendant les
mois précédents : travail en côtes, sorties d'entraînement dans
les Vosges.
Pour
cette première participation, l'objectif était d'aller au bout.
J'ai roulé au "cardio" pour ne pas me griller et arriver
au pied de L'Alpe
d'Huez
dans les meilleures conditions possibles. Très content d'y être
arrivé, même si à certains moment on se demande ce qu'on fout là.
A l'arrivée, on se dit qu'on ne le fera plus, et puis quelques
semaines plus tard on attend avec impatience l'ouverture des
inscriptions pour l'année suivante. En 2013, rebelotte. Cette fois
je me fixe comme objectif le "brevet d'or" (temps minimal
défini par les organisateurs en fonction de la catégorie d'âge).
Je me suis entrainé plus dur que l'année précédente. Petit
bémol dans ma préparation, un de mes meilleurs amis s'est marié à
Perpignan le week-end précédent. Je suis donc parti pour un
week-end de quatre jours, j'ai essayé de ne pas faire trop d'excès,
mais on était quand même là pour faire la fête... Cette année
là, il a fait vraiment très chaud, pas besoin de "coupe-vent"
ou "manchettes" à 2600 mètres. J'avais des débuts de
crampes dans l'ascension du Galibier,
j'ai géré la situation pour ne pas exploser. L'ascension de l'Alpe
D'huez
sous la chaleur c'était pas mal aussi.... et on revoit les images du
Tour avec les coureurs qui se versent les bouteilles d'eau sur la
tête... Je finis en 9h12, 33 minutes de trop pour le "brevet
d'or", ce n'était pas pour cette fois alors. J'étais très
déçu quand même ! Peut-être que je n'ai pas le niveau après
tout. J'ai pris ma revanche en 2014, sur les 3 Ballons Master,
j'ai obtenu le "brevet d'or" même au delà de mes
espérances, en 8h45 mais je pense que la
Marmotte
c'est quand même autre chose. »
-
En prenant de l'âge en quoi cela t'apporte-t-il de l'expérience
dans ta pratique du vélo ?
« Ces
dernières années, je me suis intéressé à la technique, au
matériel, et aussi à la diététique. Très important à mon
avis pour des épreuves de longue distance, que ce soit cyclosportive
ou triathlon. Tout en oubliant pas de me faire plaisir, j'essaie
d'avoir une bonne hygiène de vie pour rester en forme et ne pas
commencer la saison avec plus de 2kg de trop par rapport à mon poids
de forme. J'ai pris l'habitude de me préparer mes propres barres
énergétiques par exemple, c'est finalement assez simple et
économique. Aujourd’hui, j’ai le sentiment d’être en meilleure forme qu’il y a 15 ans».
-
Comment aménages-tu tes temps d'entrainements avec ta vie
professionnelle, familiale…?
« La
question qui fâche ! Ma femme trouve que j'en fais trop. Comme
déjà expliqué, j'ai la chance de pouvoir pratiquer sur le temps de
midi. Pour les sorties longues du week-end, cela oblige à des
départs très matinaux, parfois avant 7h00 pour une sortie de 6h00,
afin de rentrer à une heure encore raisonnable pour le déjeuner.
Heureusement qu'il y a parfois les sorties avec toi pour se motiver à
se lever tôt ! »
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