Cycliste du dimanche, pour qui chaque jour serait un dimanche. Regard d'un cycliste passionné, vivant quelque part dans l'est de la france. Retours d'expériences sur la route et sur les chemins. Tests de différents matériels, lectures, rencontres, art, tout ce qui touche au vélo...
Sortie solo vers le nord, pour endurer le vent froid défavorable de 30 km/h qui souffle nord/nord-est sur la plaine mosellane.
Je suis vêtu pour supporter une température négative. Je pars à 11h avec un parcours d'une centaine de borne chargé dans mon gps, vers la vallée de la Canner.
Je commence par longer la moselle sur la voie Charles le Téméraire. Ensuite à la hauteur de Ay-sur-moselle, je vais me prendre du bon gros vent de face jusqu'à Inglange où je tourne vers le sud.
Après quelques changements de direction pour grimper quelques côtes, je descend sur Aboncourt et sa côte de 1,4 km à 6%, que je passe sans forcer.
Bettelainville, Saint-Hubert et Vigy belles petites routes départementales empruntée en septembre dernier lors de la gentleman de Vigy.
Je rentre dans Metz par Saint Julien avec l'intention de monter le Saint Quentin et le col de Lessy. Dans la descente je croise Olivier Corps et Stéphane Bierlein qui enquillaient plusieurs ascensions. Là, Olivier me dit que Bernard Wirth a laissé un message sur FB disant qu'il faisait une sortie récup. sur la Charles le Téméraire, dommage j'aurais pu l'accompagner...
Je commence à avoir les cuisses bien tétanisée par le froid lorsque je grimpe le col de lessy.
Je descend sur Woippy avec 101 kilomètres et 1200 de D+
Ce dimanche, une remontée de température de presque 6° nous fait supporter au mieux cette petite bruine persistante qui nous mouille lentement. Nous Sommes 13 au départ, et nos copains de retour du stage espagnol, Jean Denis Becart, Marc Bettoni et Corentin Florence sont là, affutés comme des lames. A Arnaville, nous rejoignons l'énorme peloton du Palais des Sport, mais comme nous prenons la route de Pagny et eux la route du Rupt de Mad, nous ne fusionnons pas. Ce genre de situation arrive parfois et après le peloton d'une quarantaine de cyclistes devient dangereux et difficile à gèrer.
Quatuor dans le vent
Nous continuons en prenant des relais sur le plat vers Pagny-s-moselle où nous attend cette belle côte de Preny, que j'ai passé samedi dernier sous la pluie par 0°. Aujourd'hui, la douceur de la température me convient bien mieux pour forcer sur les cuisses. La côte de Preny va tous nous faire bien travailler car à son sommet nous attendent de fortes rafales de vent défavorable. Le peloton se disperse. On est tous arc-boutés sur nos machines à 17 km/h luttant contre le vent insatiable.
Fantômes dans la bruine
Stephane Coheleach, qui n'en est qu'à sa deuxième sortie de l'année, affiche une belle allure. En voulant me passer par la droite sa roue avant va dans une ornière, il tombe, entraînant Jean-Marc Henault qui est juste derrière. Je me retourne et m'approche d'eux qui sont à-terre. Pas de casse et pas de bobos heureusement. Heureusement qu'ils roulaient pas vite, à cause ou grâce au vent. Ils repartent pour finir l'ascension.
Au sommet de Preny
Ensuite on bascule sur Jaulny, parcours classique avec le vent dans le dos, on file sur la fameuse route de la vallée du Rupt de Mad en prenant des relais en binômes. Ensuite, retour non moins classique par Ars, Novéant et Moulins.
Je propose de rallonger. Laurent Joly, Olivier Piat, suivent. On escalade le Saint Quentin à bonne allure. Ensuite, le col de Lessy, puis Laurent continue par la côte de Saulny, comme je dois rentrer je l'accompagne jusqu'au lavoir de Saulny, pour prendre à droite en direction de Semécourt.
Total, 100 kilomètres, 900 de D+ en 3h44.
Second rendez-vous au départ de l'Eglise de Woippy à 13h, avec Jean Marc Henault, Bernard Viennot, Alexandre Stenger pour aller à la découverte des petites routes de l'est de Metz, en passant par des communes aux noms qui laissent rêveur : Sainte Barbe, Hayes, Mussy l'Evèque, Condé Northen, Les Etangs, Landonvillers, Courcelles Chaussy, Chevillon, Maizeroy, Pange...
C'est particulièrement beau entre Hayes et Condé Northen, car la route départementale est un étroit ruban de bitûme qui serpente par monts et par vaux.
Bernard, Jean-Marc, Alexandre et Michel
Une sortie que j'avais prévu en endurance, mais comme on lutte vent de face sur les longs faux plats, en sortant de la ville, le rythme s'accélère sensiblement. Puis on va calmer le jeu.
Peu après Les Etangs, on va croiser Michel Aubriot, qui va faire la route avec nous et que je vais enfin pouvoir filmer.
Il à déjà roulé le matin une quarantaine de kilomètres et va en faite encore une bonne centaine cet après midi, quel infatigable cycliste, mais quand on a déjà participé plusieurs fois à Paris-Brest-Paris...
D'ailleurs, comme je veux le filmer, je dois rouler devant lui pour le filmer avec ma gopro en travelling arrière, et forcément la sortie récupération commence à se transformer en sortie "rythme". Je passe ainsi plusieurs fois devant, ce qui à pour effet de galvaniser les troupes.
Du coup Bernard se sent pousser des ailes et lâche les chevaux. Jean-Marc qui s'était assagis en remet une couche. On finis la sortie jusqu'aux portes de Metz sur un rythme assez rapide.
Au Sablon, Bernard et Jean Marc s'arrêtent chez eux, Alex, Michel et moi on continue vers le nord de Metz.
Ensuite, Michel va continuer son périple en continuant par la côte de Saulny...
Finalement, pour ma part, une sortie récupération à 81% de ma FC Max, 77 kilomètres en 2h43 avec toujours une thermomètre à zéro.
Ce mardi, soleil, vent du nord-est froid, température ressentie -1°, mais le coeur vaillant on se retrouve pour cette deuxième semaine de vacances devant l'église de Woippy pour rouler vers le Nord-Est sur des petites routes aux paysages charmeurq, sur lesquelles nous n'allons pas souvent.
Alex, Jean-Marc, Baptiste et Ghyslain
Se retrouvent Alex Stenger, Florence Souman qui nous accompagnera jusqu'au 28e kilomètre, Jean Marc Henault, Ghyslain Peiffer et Baptiste Portenseigne dont je fais la connaissance.
Le soleil parvient à nous chauffer tandis que le petit vent du nord nous refroidis. Le contraste est vivifiant.
Alex, Jean-Marc, Baptiste et Ghyslain
Nous roulons sur un bon tempo en enfilant les multiples bosses qui constellent le parcours : Montrequienne, Vinsberg, Inglange, rue de Klang, Kemplich, la D 55 et son passage à 12%, Vigy, Saint Julien ...
On se fait plaisir, on relance dans certaines, on gère la montée dans d'autres, ce qui fait quand même bien monter les pulsations. Pour une sortie en endurance, il faudra repasser, car c'est plutôt une sortie au seuil pour ma part.
Mais comme le temps est sec, le soleil éblouissant, on garde un moral d'acier après ces derniers jours pluvieux.
On a (re)découvert de belles routes, et comme a chaque fois, on se dit qu'il faut y retourner plus souvent lorsque le vent soufflera du Nord-Est !
Au total, 102 kilomètres avec 1100 mètres de D+.
Une surprise dans ma boîte aux lettres ce matin, une enveloppe en plastique argenté venant de Londres, marquée "Rapha Festive 500", le challenge bien connu des utilisateurs de Strava.
Je suis étonné car je n'ai pas aboutis dans ce challenge en faisant seulement 437 kilomètres entre Noël et Nouvel an au lieu des 500.
Mais comme les échecs étaient également à mettre en avant, avec mon blog, j'avais raconté dans le détails ces sorties hivernales illustrées de vidéos et de photos. Je m'étais ensuite inscrit sur le site de Strava. Je suppose que viens de là, cet envoi du macaron Rapha.
Ce samedi maussade nous oblige à avancer la sortie de l'après midi au matin.
9h, se retrouvent, Alex Stenger, Natale Barreca, Laurent Joly, Arnaud Kremeur et moi, sous une bruine insistante qui va se transformer en pluie, intermittente !
On roule plein sud de Metz, par Fey, puis vallée de la moselle jusqu'à Pagny-s-moselle où nous avons rendez-vous avec la seule côte de la journée, la côte de Preny (2,6 km à 6%) que j'emprunte pour la seconde fois seulement.
C'est une montée bien casse-patte par paliers avec un passage à 18%.
Je vais m'employer à rester au contact du groupe qui grimpe vite, et malgré mes jambes durcies par le froid je vais quand même améliorer mon temps d'ascension.
Regroupement sur le plateau
Après, sur le plateau, dans une bruine persistante, on va foncer, poussé par un vent de trois-quart arrière pour descendre sur Jaulny.
Le retour se fait par la vallée du Rupt de Mad, en prenant des relais à tour de rôle. Nous sommes tous trempés.
A Arnaville, Natale crève de la roue avant. Sous un porche, on s'abrite, tandis qu'il répare. On ressent lentement mais sûrement le froid humide qui transperce nos vêtements après cet arrêt forcé. On repart de plus belle pour se réchauffer.
A Novéant on passe devant un accident de voiture auprès duquel les pompiers s'affairent pour désincarcèrer le conducteur. On jette un oeil en passant car la circulation est fortement ralentie à cet endroit, ou les deux véhicules occupent la moitié de la chaussée. Natale nous dit que peut-être s'il n'avait pas eu cette crevaison on aurait, malgré-nous, été concerné par cet accident...
Qui sait ?
Réparation dans la froidure
Sur les longues lignes droites on va prendre de bons relais pour rentrer au plus vite se sècher. Mes pieds sont complètement mouillés, et je crois que je ne suis pas le seul dans ce cas.
Alexandre me raccompagne jusqu'à mon quartier. Où je suis content de retirer mes chaussures, nettoyer le vélo et prendre une douche : toujours le vélo avant le bonhomme !
Au total 74 km en 2h34.
Parfois, la météo nous réserve de belles surprises, comme ce 6 février, on savait depuis quelques temps que cette journée allait être radieuse, unique en son genre, après des jours de pluie et de vent. Presque 12°, un peu de vent du sud et une belle brochette de gars, au moins une quarantaine, se donnent rendez-vous cet après-midi à Montigny.
On prend le temps de se saluer et de retrouver tel ou tel visage. Je retrouve par exemple Martial Fraioli, qui, il faut le souligner, vient de Forbach en voiture pour venir s'entraîner avec nous. Il ne vient qu'avec le beau temps.
Le pont sous la voie ferrée à Montigny
Ce jour, parcours constellé de grosses bosses de la région : côte de Lorry, côte de Rozerieulle, croix Saint Clément (côté ouest), et côte d'Arry. Le thème de la sortie c'est mettre "la plaque" dans les ascensions et mouliner sur le plat. Jean Denis Becart part avec le groupe compétition, suivi par Alexandre Stenger et moi même avec le groupe sportif, tandis que Fabrice Boddaert prend le groupe loisir pour une boucle différente de la nôtre dans le sud messin.
Nous partons vers le nord de Metz, sur mes terres, et celle d'Alexandre, pour emprunter cette belle côte de Lorry, qui, prise depuis son début à Metz-Devant-Les-Ponts, constitue tout de même une montée par paliers, de 5,3 km à 3% de moyenne ce qui s'apparente presque à un petit col vosgien.
Alex Weber, Christophe et Philippe sur la route de Rezonville
Martial et moi, on joue le jeu en tournant les jambes à 50 tours par minutes en emmenant un braquet de 50x19 ce qui à pour effet de nous retrouver en queue de peloton, car les autres semblent avoir oublié le thème du jour... Qu'importe, on se fait plaisir en discutant tout en montant sur le plateau inondé de soleil, après Lorry. On descend ensuite par la vallée de Montvaux sur Moulins, et se présente la côte de Rozérieulles où là, je vais tourner les jambes un peu plus vite.
A Gravelotte pause bidon pour quelques assoiffés.
Christophe Cartigny et Christophe Corneloup, le sosie de Fabrice
Boddaert...
Direction Rezonville et sa belle petite route qui mène à Gorze, bien exposée au vent de travers qui va fractionner notre groupe en plusieurs pelotons.
La Croix Saint Clément, se monte encore sur la plaque, comme un refrain entêtant, avec ce même vent de travers qui selon certains, va nous pousser dans le dernier raidar avant le sommet.
La descente sur Ancy et ses deux virages en épingle, dangereux, mais comme la route est sêche, ça passe.
Sur la route, rivc droite de la moselle qui mène au pont de Corny, nous roulons calmement avant d'aborder la côte d'Arry, juge de paix séculaire. J'avoue délaisser le grand plateau durant cette ascension pour retrouver un peu de vélocité. Nous sommes accompagné par Ghislain Peiffer qui passait par là, et qui redescendra par où il est venu faute de temps.
Philippe Kientzy, Arnaud André et Alex Weber
début le la Croix Saint Clément
On finit par un classique, Lorry Mardigny, Marieulles, Vezon, la route des vins de moselle, avec ses petits talus, vent de dos ça passe tout seul pour rentrer à Montigny, où nous rencontrons Jean Denis et une partie de son groupe qui viennent d'arriver ainsi qu'une partie du groupe loisir... le temps de papoter et on rentre en petit comité vers le nord de Metz, je raccompagne Alex jusqu'à chez lui et en profite pour refaire un petit bout de la côte où nous sommes passés il y à quelques heures.
Au total, 104 kilomètres en 3h46 et 1160 mètres de D+.
Ce jour du 1er février, je suis né il y a 53 ans, j'aurais voulu faire 53 kilomètres mais c'est pas assez... j'aurais voulu faire 530 kilomètres, mais c'est trop, alors je décide de faire une grosse sortie d'endurance d'au moins 110 kilomètres, avec du dénivelé, en compagnie de quelques copains du VS2M que j'ai averti par FB la veille.
Bernard, Salvatore, François
Je pars à 11h30 pour rouler une heure seul avant le rendez-vous de 12h40 au pied de la route touristique du Saint Quentin. Je ne peux m'empêcher de passer par le col de Lessy, la montée sur Lessy, et encore un petit morceau de Saint Quentin pour redescendre sur le lieu de rencontre.
S'y trouvent Bernard Viennot, Dominique Tozzo qui nous rejoindra plus tard, Salvatore Prati et François Adam. Ces deux derniers, ne feront qu'une boucle de 60 km car ils doivent être rentrés plus tôt. On part sur la route de Pont-à-Mousson face au vent, qui souffle en moyenne à 30 km/h avec des rafales à 60 km/h venant du Sud-Ouest. Sous l'impulsion de Salvatore on se relaie toutes les trente secondes en s'efforçant de garder notre ligne pour ne pas trop se rabattre sur la droite lorsqu'on passe devant. Salva à raison de préciser ceci, car celui qui est devant permet au suivant de profiter de l'aspiration au maximum.
Bernard, devant le superbe viaduc après Waville
On roule ensemble jusqu'à Jaulny et son château. Je me souviens d'un jour d'été de canicule ou on venait là pour se baigner dans le Rupt de Mad.
François et Salva bifurquent pour faire une boucle et rentrer sur Metz. Bernard et moi on continue. Après Thiaucourt on va se prendre de belles rafales de vent de travers contre lesquelles on va batailler durant une dizaine de kilomètres sur la D904. On se relaie péniblement avec la crainte de dévier brusquement de notre trajectoire et embarquer l'autre, tant la force du souffle est puissante. On est souvent "planté" dans les petites bosses à 17 km/h.
pendant ce temps, certains travaillent
Mon gps m'indique de retourner en arrière depuis le départ je ne parviens pas à visualiser le parcours, heureusement que Bernard l'a en tête !
A Euvezin je crève de l'arrière, ça fait deux fois en quatre sorties ! Le temps de réparer, retirer le silex, regonfler, on repart vent de dos et enfin soulagés.
Avant Vieiville-en-Haye, on croise Dominique qui peinait vent de face lui aussi. On se retrouve à trois à foncer dans la descente sur Vandières. Je commence à avoir les jambes dures.
A Novéant on prend à gauche sur Gorze. Vent de travers un instant puis de nouveau dans le dos.
On remonte vers Rezonville, dans la bosse, je lâche un peu de terrain, incapable de suivre mes compagnons, qui vont ralentir à l'orée du bois. Je mange quelques abricots et ça repart.
Gravelotte, Vernéville, je suis déjà à 110 kilomètres. Je quitte mes compagnons à Chatel-saint-Germain pour rentrer par Scy-Chazelle.
Au final, j'arrive à Woippy avec 127 kilomètre en 4h47 et 1278 de D+.