Je retrouve sur le parking de la piscine de Montigny, Pascal et Bartek, deux nouveaux cyclistes intéressés par notre club et Paul, un habitué que je n'avais pas vu depuis un certain temps.
Nous avons la surprise de voir également Jean Denis, sans son vélo, qui est venu nous dire bonjour avant notre départ. Sa clavicule est toujours en phase de consolidation. Il a repris de Home-Trainer mais hésite encore à rouler par crainte d'une chute qui pourrait contrarier sa convalescence.
Nous partons sous un ciel hésitant, il fait humide, peu de vent, ciel lourd mais selon la prévision, pas de pluie prévue. Bartek me raconte qu'il s'est mis au vélo de route tout récemment, après avoir pratiqué le tennis de compétition, et le VTT de descente. Il à fait une grosse chute en VTT de descente et a subit une perforation des intestins. Depuis il reste timoré lorsque la route descend.
Lorsque le ruban bitumé s'incline, on le rassure en lui disant qu'on l'attendra en bas.
Paradoxalement dans les montées, il roule plutôt bien et on l'attend, certe, mais pas longtemps !
Pascal porte un nom de coureur célèbre : Pélissier. J'ai oublié de lui demander s'il était de la famille... Il pratique depuis plus longtemps le vélo que Bartek, mais il fait de la tachycardie de manière aléatoire, ce qui peut l'empêcher parfois de prolonger son effort. On se complète bien lui et moi, avec mon arythmie !
On file vers le "Pays-Haut", Roncourt, Homécourt, Moutiers, Valleroy, Paul nous guide sur ces petites routes qu'il connait bien, car il travaille à Valleroy.
La départementale entre Homécourt et Briey est particulièrement belle. La montée dans Briey qui permet d'aperçevoir son plan d'eau est jolie aussi. On roule ainsi sur une route tantôt mouillée, tantôt sêche.
moi, Paul et Pascal, les tontons flingueurs... |
Comme je dois rejoindre un repas de famille à Lorry Mardigny, je me prépare mentalement car je dois encore grimper la côte d'Arry.
On se sépare en bas du Saint Quentin et je fonce de nouveau vers Ars pour prendre ensuite le pont de Corny.
La côte d'Arry devient dure à escalader après le Saint Quentin. Comme il y a une brocante dans le village, je suis obligé de ralentir et me glisser entre les badaux. Puis je termine l'ascension plutôt frais (comme j'ai pu récupérer grâce à la brocante), et bascule sur Lorry. 120 km avec 1300 de D+ à 25,6 km/h, la forme revient tout doucement.
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