Nous partons groupés, peloton d'une quarantaine de gars, vers l'est de Metz sur un parcours préparé par Bernard Wirth tout juste remis d'une gastro qui l'avait cloué au lit toute la journée d'hier. Il n'a pu venir à la séance de prise de vue photo que nous avions organisé hier après-midi.
Philippe et Vincent |
Nous roulons vent de face comme de coutume. Le peloton est un peu désordonné, beaucoup de nouveaux licenciés et beaucoup de vent nous font osciller sur nos machines. A Ogy, on organise deux groupes de niveau. Le sportif et le loisir.
Nous partons avec Bernard Wirth et Bernard Viennot en capitaines de route qui vont organiser notre lutte contre le vent. Une file montante, une autre descendante, en prenant soin de ne pas accélérer lorsqu'on passe devant. Ca n'à l'air de rien, mais c'est dur de se discipliner en gardant son allure constante. Quelques impairs, coups de frein intempestifs, mais c'est normal, nous sommes nombreux sur la route et le vent rend difficile la progression en peloton, nos deux capitaines vont tout faire pour nous motiver à rester en cohésion.
Natale, Bernard, Sebastien et Laurent |
Nous parvenons ainsi jusqu'à la montée de Boulay, 2,2 km à 5%. En temps normal c'est une côte facile à escalader, mais aujourd'hui avec ce bon de face de 30 km/h on va tous devoir puiser dans nos ressources pour passer ce cap. Notre peloton va se disséminer 'façon puzzle' sur toute la route.
Nous sommes bien heureux de tourner à droite et reprendre le vent de dos, mais auparavant on va s'arrêter un bon quart d'heure pour attendre les retardataires. Le temps de discuter avec Sebastien et son copain Jean Luc avec nous parlons de la gentleman "La Marcel Hocquaux" à laquelle nous avons participé...
Dominique et Eric |
Nouveau départ, nouveau enjeux sur la route qui nous mène vers Metz. Avec le vent qui nous pousse, la tentation est grande de filer sur le 52x12, un peu grisé par la vitesse. Nous passons effectivement dans une phase plus euphorique tant notre aisance est grande. Les bosses se passent comme des examens aux questions trop facile... Ce dopage météorologique a pour effet de morceler notre peloton.
Et personnellement, comme midi approche, je vois arriver l'heure à laquelle j'avais promis d'être rentré, c'est-à-dire midi et demi. Comme je ne suis pas le seul, je m'accroche aux roues pour "exploser" dans la petite côte de Pange, incapable de suivre le groupe de tête.
Pas grave, je continue à mon rythme et retrouve ensuite des compagnons à l'entrée de Metz, même des membres du cyclo club de Metz, nous accompagne un temps. Puis, boulevard de Strasbourg je prend la direction de Woippy pour arriver à midi trente pile.
Une sortie rendue difficile en raison du grand nombre de cyclistes et du vent, mais une bonne sortie dite "Fartlek" quand même car elle m'a permis de réviser toute la palette des efforts à vélo : endurance en groupe, allures au seuil pour recoller dans un peloton, de la puissance avec un gros braquet en cadence lente, et cadences rapides pour récupérer...
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